Lorsque l'officier est un homme, on s'adresse à lui en faisant précéder son grade de « mon » (abréviation de Monsieur). On appelle un officier féminin directement par son grade. Il convient de noter qu'on appelle un sous-lieutenant ou un aspirant « mon lieutenant » ou « lieutenant » selon la règle précisée ci-dessus.
Les hommes, qui sont passés ou sont destinés à passer par l'armée, observent le plus souvent l'usage militaire et disent " Mon commandant ", " Mon colonel ", etc. Cependant, les civils qui occupent une haute situation sociale ou ne sont plus d'âge militaire peuvent supprimer le " Mon ".
Il est d'usage pour un officier de présenter ses respects au supérieur hiérarchique. « Je vous présente mes respects Mon Colonel » ou « mes respects Mon Colonel» et de dire bonjour au subordonné.
notamment aux subalternes... si vous êtes un civil en écrivant un courrier, dites seulement "Commandant + nom" ou alors comme il a été dit précédemment par sa fonction "monsieur le chef de centre" par exemple.
Pour les hommes de la société civile, les mêmes appellations sont utilisées pour s'adresser à un officier, alors qu'une femme non militaire s'adresse à un officier subalterne en disant « Monsieur » et à un officier supérieur en l'appelant directement par son grade sans le faire précéder de « mon ».
Il convient de rester couvert et de tendre la main pour saluer un subordonné masculin et de lui dire Bonjour monsieur. Si la personne est votre supérieur hiérarchique, il convient de dire Bonjour monsieur sans se découvrir et d'attendre que le supérieur hiérarchique vous tende la main.
Saluer vient du latin « Solve » qui veut dire sauver. Ainsi le salut indique à la personne le fait que je peux la sauver, quoi de plus normal pour notre profession. Chez les militaires le salut a la même signification : je peux te sauver, te protéger, je t'assure de ne pas t'attaquer.
Cependant, à partir de ce grade, le « mon » disparaît et les soldats n'utilisent plus que le grade : sergent ou caporal. Toutefois, l'usage de l'abréviation « mon » ne s'applique pas quand un soldat s'adresse à des femmes gradées, il suffit de leur donner leur grade.
Lorsqu'on s'adresse à lui, on lui dit « Major » si on est d'un grade égal ou supérieur au sien, sinon on lui dit « Mon major ». Le capitaine de corvette se fait appeler « Commandant ».
Locution interjective. (France) (Militaire) Ordre donné lorsqu'un officier général ou l'officier commandant la formation entre en uniforme et coiffé dans un local, et à la suite duquel les militaires présents se mettent au garde à vous avant que l'autorité ne les mette au repos.
Au pluriel « respects » s'emploie soit sous une forme développée : « présenter ses respects à quelqu'un », « assurer quelqu'un de ses repects », soit de façon elliptique : « Mes respects ». Cette dernière formulation est classique dans le langage militaire quand un inférieur s'adresse à un officier.
« Respect » est un nom masculin provenant du latin respectus, signifiant « égard, considération » et dérivé de respicere signifiant « regarder en arrière, derrière soi ».
considération, déférence, égard, estime, politesse, vénération. – Littéraire : piété, révérence.
Général de Brigade
« Mon Général » – Dans la gendarmerie, l'armée de terre et l'armée de l'air, le mot « Mon » devant certains grades signifie Monsieur. Il n'est donc pas utilisé pour le personnel féminin.
Cette formule de politesse doit être utilisée par les militaires subalternes lorsqu'ils s'adressent à un supérieur. Ils doivent donc dire : « mon général », « mon colonel », « mon commandant », « mon capitaine », « mon lieutenant », « mon adjudant ».
Les formules telles que «lieutenante» ou «colonelle» sont rarement utilisées au sein de l'armée française, qui est pourtant l'une des plus féminisées d'Europe.
L'histoire du salut militaire remonte à l'Antiquité, lorsque deux guerriers se rencontraient, ils s'échangeaient un signe de la main droite (paume ouverte) pour indiquer qu'ils n'étaient pas armés. Ce signe de paix témoignait de leurs bonnes intentions l'un envers l'autre.
Le général d'armée et l'amiral sont les plus hauts grades de l'armée française.
N'accède au grade de premier maître (et aux grades supérieurs) que le personnel titulaire du « brevet supérieur » (BS) de sa spécialité ou d'un « brevet supérieur technique » (BST). Son appellation réglementaire est « premier maître » mais il est couramment appelé « PM » ou « patron ».
Vous pouvez l'appeler par son nom (par exemple, "Salut Nathalie"). Vous pouvez utiliser "madame" lorsque vous vous adressez à une femme officiée (par exemple, "Bonjour, madame").
Les formules utilisées pour s'adresser de vive voix au/à la gouverneur(e) général(e) en fonction et à sa/son conjoint(e) sont, la première fois, « Excellence », et par la suite « Monsieur » ou « Madame ».
Les élèves détenteurs d'un titre de Master 2 ou d'un diplôme équivalent de niveau bac +5, ayant moins de 25 ans peuvent intégrer l'ESM directement en 3e et dernière année (officiers sur titre). La formation se déroule en deux temps.
En France, le salut se fait toujours en portant la main à la tempe quand le militaire est dans une tenue comportant une coiffe (qu'il la porte ou pas) à moins d'être en armes.
Elle consiste à se tenir debout, droit, les bras le long du corps, les talons joints, la tête haute, immobile. Le protocole varie selon les pays et les unités. Le garde-à-vous est de rigueur pour écouter un avis ou un commandement hiérarchique, se présenter à une autorité ou bien marquer certains temps d'une cérémonie.
Pourquoi ? La légende prétend qu'après la défaite de Trafalgar le 21 octobre 1805, Napoléon, qui tenait pour responsables les officiers de la « Royale » (alors appellation de la Marine), décida qu'on ne leur dirait plus « Mon » devant leur appellation de grade, « Mon » étant le diminutif de « Monsieur ».