Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Les symptômes sont principalement des adénopathies (inflammations des ganglions lymphatiques), un gonflement indolore des ganglions au cou, aux aisselles ou à l'aine, des signes respiratoires ou abdominaux par compression d'adénopathies profondes des sueurs nocturnes, de la fièvre ainsi qu'une perte de poids plus ...
« Un kyste bénin peut causer un inconfort ou peut s'infecter, mais il ne causera pas d'autres problèmes. Il ne se répandra pas », explique le pathologiste François Gougeon. La seule exception : les tumeurs kystiques sur les ovaires et les reins, qui ont l'aspect d'un kyste, mais qui sont une tumeur maligne.
Dans l'immense majorité des cas, le kyste n'est pas dangereux et son préjudice est purement esthétique. Cependant, il est normal de s'inquiéter lorsqu'une bosse ou un renflement apparaît de manière inexpliquée sur la peau, dans les seins ou ailleurs sur le corps.
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de la formation d'un kyste. Anomalie héréditaire (exemple : polykystose rénale), infection, tumeur, inflammation chronique ou encore usure du tissu corporel sont à titre d'exemple des causes probables récurrentes.
Chaque ganglion atteint par le cancer ne mesure pas plus de 2 mm.
Les ganglions : dans la majorité des cas, leur gonflement ne dure pas plus d'une semaine. S'ils persistent davantage ou s'ils s'accompagnent de douleur, il faut consulter. « Seul un médecin pourra faire la différence entre un ganglion gonflé, douloureux mais bénin, d'un ganglion tumoral », souligne le Dr Bensoussan.
Les symptômes d'un lymphome qui doivent pousser à consulter sont les suivants : un épuisement général, des transpirations nocturnes, une perte d'appétit ou de poids inexpliquée, des démangeaisons, un gonflement et/ou des douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions.
Les tumeurs cancéreuses, elles, se présentent sous forme de petites grosseurs sous la peau et sont dures, indolores et ne bougent pas sous les doigts. Leur taille ne diminue pas au fil du temps et elles persistent plusieurs semaines.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Vider les kystes sébacés est une pratique assez courante qui expose malheureusement le patient à la récidive du kyste car sa coque n'est pas retirée. C'est pourquoi, cet acte doit être chirurgical. Le chirurgien plasticien est formé pour réaliser ce geste très fréquent.
Un ganglion lymphatique qui devient palpable et sensible sous la peau dans une zone localisée est souvent le symptôme d'une maladie bénigne (infections banales, mononucléose, rubéole...).
L'adénopathie cervicale (ganglions au niveau du cou), peut être due à infection généralement bénigne de la sphère ORL telle que rhume, pharyngite, angine.
Le lymphome hodgkinien se manifeste souvent par la présence d'un ou plusieurs ganglions volumineux et asymétriques dans le cou (dit ganglion cervical ou susclaviculaire) et/ou plus rarement dans les aisselles ou l'aine.
Le chirurgien fait une coupure (incision) dans la peau et enlève les ganglions lymphatiques et tout tissu voisin qui pourrait contenir des cellules cancéreuses. Ensuite, le chirurgien insère un petit tube (drain) et ferme l'incision à l'aide de points de suture ou d'agrafes.
L'hématologue ou l'onco-hématologue réalise à son tour un examen clinique à la recherche de ganglions volumineux au niveau du menton, du cou, des amygdales, de l'aine ou encore sous les aisselles. L'analyse du sang permet d'écarter l'hypothèse d'une infection.
Les causes les plus fréquentes de gonflement des ganglions lymphatiques sont les suivantes : Infection des voies respiratoires supérieures (IVRS) Infections des tissus proches du ganglion lymphatique enflé
Les kystes fonctionnels
Dans la grande majorité des cas, ils régressent naturellement en 2 à 3 mois et sont toujours bénins.
Parfois on parle de kyste qui signifie que cela occupe de la place. L'adénome désigne un type particulier de tumeurs. Il existe des tumeurs avec des kystes, d'autres sans kyste. En revanche il est rare d'avoir des kystes sans tumeur.
Si le kyste est infecté, d'autres symptômes apparaissent : une rougeur et une chaleur sur la zone touchée, une augmentation de la taille du kyste, une douleur à la palpation.