Les États-Unis et l'URSS se livrent une compétition dans tous les domaines : idéologique, militaire, économique, culturel, scientifique, etc. S'il n'y a jamais d'affrontement militaire direct, les deux blocs rivalisent jusqu'en 1991.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
Le monde est alors divisé en deux camps, le bloc communiste avec l'Union soviétique, qui défend une économie contrôlée et la suppression des classes sociales et planifiée par l'État et le camp occidental autour des États-Unis, qui défend un système libéral, démocratique et capitaliste.
La guerre froide se caractérisait par un affrontement idéologique entre les deux camps, par des guerres régionales et ponctuelles et par une course aux armements, atomiques en particulier. La guerre froide a été aussi qualifiée de «paix belliqueuse» ou de «guerre limitée».
Chacun des deux blocs forment des alliances économiques mais aussi militaire, ainsi les membres du Bloc Occidental se regroupent au sien de l'OTAN et les pays communistes avec le Pacte de Varsovie. Ils mettent aussi en place une politique d'endiguement dont l'objectif est de limiter l'expansion de l'idéologie adverse.
La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral, dirigé par les États-Unis, au bloc soviétique, communiste et autoritaire, mené par l'URSS.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral dirigé par les États-Unis au bloc soviétique, communiste et autoritaire mené par l'URSS.
Pendant trente ans, les Etats-Unis et l'URSS ont vécu dans une relative concorde, au point même de se retrouver alliés pendant la seconde guerre mondiale. C'est l'émergence, côté américain, de la politique de l'« endiguement » qui mettra le feu aux poudres et provoquera la rupture de la « Grande Alliance ».
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
La notion de monde bipolaire est un concept géopolitique qui décrit la division du monde en deux blocs dominants pendant la période de la guerre froide. Les États-Unis et l'Union soviétique dirigent alors les deux blocs qui s'affrontent pour étendre leur influence sur les pays tiers.
Comment les deux blocs s'affrontent-ils durant la guerre froide ? Deux blocs s'opposent pendant la guerre froide. Le bloc occidental avec, à sa tête, les États-Unis, prône la démocratie et le libéralisme, tandis que le bloc oriental, avec, à sa tête, l'URSS, veut développer le communisme.
Guerre froide : les origines du conflit
Les premières tensions entre les États-Unis et l'URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) sont apparues dès l'arrivée au pouvoir de Lénine suite à la révolution russe de 1917.
Le rôle des Etats-Unis et de l'URSS a été décisif. Leur apport a été financier, militaire, économique, idéologique. Ils ont organisé la guerre dès qu'ils y sont entrés, ils ont organisé la victoire et prévu la paix de 1945.
L'URSS et les Etats unis étaient alliés contre le nazisme mais la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux hyper puissances (on les appelle : les deux blocs) vont s'opposer sans jamais s'affronter directement à cause de la peur du nucléaire. ⇨ Cette période est appelé la guerre froide, elle va durer de 1947 à 1991.
La rupture
Inquiets, les Américains cherchent à contenir l'expansion soviétique. Ils proposent une aide financière et matérielle, le plan Marshall, aux pays européens qui se reconstruisent. Sous la pression de l'URSS, les démocraties populaires, ces pays d'Europe orientale dans l'orbite soviétique, refusent cette aide.
La guerre froide en Europe provoque une véritable scission du Vieux Continent. L'est de l'Europe est sous domination soviétique. Pour stopper l'avancée du communisme et aider à la reconstruction, les États-Unis lancent le plan Marshall, qui consiste en une importante aide financière et logistique.
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
Le bloc de l'Ouest, également connu comme le bloc capitaliste et le bloc américain, ou en forme raccourcie « l'Ouest » désigne l'ensemble formé par les États-Unis et leurs alliés pendant la guerre froide, par opposition au bloc de l'Est ou en forme raccourcie « l'Est » qui désigne l'Union soviétique et les pays ...
Le plan Marshall (en anglais European Recovery Program) adopté par le président Harry Truman est prévu pour quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. À cette date, les pays européens devaient avoir rééquilibré leurs balances des comptes et recouvré leur indépendance économique et financière.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
La guerre est un bien car elle pousse les hommes à se confronter (insociabilité) : elle met en rapport les peuples (sociabilité), elle les sort de leur isolement à l'état de nature, et elle leur rappelle en même temps l'existence d'autres peuples. Bref, elle équilibre les forces et maintient les frontières.