« Les sursauts de luminosité observés offrent la confirmation tant attendue que l'objet situé au centre de notre galaxie est bel et bien un trou noir supermassif » indique l'ESO. Il s'agit des observations les plus détaillées de la matière se déplaçant à si grande proximité d'un trou noir actuellement.
Apparence. Comme la lumière ne peut s'échapper des trous noirs, il est impossible de les voir. Toutefois, en absorbant les étoiles ou les nuages de gaz avoisinants, les trous noirs auront souvent près d'eux un disque d'accrétion et des jets.
Un trou de ver (en anglais : wormhole) est, en astrophysique, un objet hypothétique qui relierait deux feuillets distincts ou deux régions distinctes de l'espace-temps et se manifesterait, d'un côté, comme un trou noir et, de l'autre côté, comme un trou blanc.
Situé à 26 000 années-lumière de la Terre, le trou noir du centre de la Voie lactée a une masse de 4,2 millions de fois celle du Soleil et son diamètre est d'une vingtaine de millions de kilomètres.
Au centre d'un trou noir se situe une région dans laquelle le champ gravitationnel et certaines distorsions de l'espace-temps (on parle plutôt de courbure de l'espace-temps) divergent à l'infini, quel que soit le changement de coordonnées. Cette région s'appelle une singularité gravitationnelle.
Un quasar est composé de trois grandes parties principales : le trou noir supermassif ,comportant la quasi-totalité de la masse du quasar (de quelques millions à quelques dizaines de milliards de fois la masse du Soleil).
Son attraction gravitationnelle crée un point super-dense dans l'espace et absorbe toute la matière située à proximité. Les trous noirs sont d'ailleurs surnommés les "entonnoirs à lumière" car ils absorbent également les photons.
On estime ainsi que les trous noirs résidus d'étoiles disparaîtront d'ici 1065 ans (le chiffre 1 suivi de 65 zéros), les trous noirs supermassifs dans 1090 ans et les plus massifs dans 10100 ans.
Autre information de taille : le trou noir lui-même mesure 38 milliards de kilomètres, soit 250 unités-astronomiques, la distance entre le Soleil et la Terre. Le disque de gaz qui l'entoure est environ 100 fois plus grand. Des chiffres vertigineux, devant une image difficile à décrypter pour les impies.
Vampirisme cosmique
L'objet, situé à 1000 années-lumière du Système solaire, était considéré comme le trou noir le plus proche de la Terre. Cette place reste donc à celui de V616 de la Licorne, distant de 3300 années-lumière.
Malheureusement, Schwarzschild a constaté que tout trou de ver reliant deux trous noirs s'effondrerait trop rapidement pour que quoi que ce soit puisse le traverser. La seule façon de traverser ces objets cosmiques serait de les stabiliser grâce à l'existence de matières exotiques à densité d'énergie négative.
Alors qu'en 1905 il avait démontré qu'une horloge embarquée dans un véhicule en mouvement « retardera » par rapport à celle restée immobile, en 1915, il prédisait que, tout comme la vitesse, le champ gravitationnel généré par un corps massif ralentissait les horloges ; et cela d'autant plus que l'horloge était proche ...
Dès lors, suite à l'effondrement gravitationnel, un horizon sphérique de rayon égal au rayon de Schwarzschild se forme. C'est donc principalement l'apparition d'un horizon des événements qui définit un trou noir. Cette solution confère donc une géométrie sphérique aux trous noirs.
Sa température serait « de l'ordre d'un dix-millionième de kelvins ». Zéro kelvin correspond au zéro absolu (la température la plus basse existante), soit -273,15° C. « Aucun objet ne peut avoir une température extrêmement nulle, pour des raisons qui seraient complexes à expliquer », nous prévient Alain Riazuelo.
Surnommé « la Licorne », cet étrange objet stellaire semble être le plus petit trou noir jamais découvert. Il pourrait aider les astrophysiciens à résoudre l'un des plus grands mystères de l'univers. À près de 1 500 années-lumière de la Terre, un petit trou noir orbite autour d'une étoile géante.
Le record pour l'estimation directe de la masse d'un trou noir supermassif est aujourd'hui battu par Holm 15A*, au cœur de la plus brillante galaxie de l'amas Abell 85. Holm 15A* contient 40 milliards de masses solaires pour un rayon de l'horizon des évènements de 790 unités astronomiques (UA).
Les trous noirs jouent aujourd'hui un rôle crucial non seulement en astrophysique mais aussi en physique des particules, et en particulier dans les théories essayant d'unifier la relativité générale et la physique quantique.
Les trous noirs peuvent nous dire beaucoup de choses sur la formation de l'univers. L'astrophysicien Nikodem Poplawski est ainsi convaincu que notre univers n'est pas né du fameux big bang, mais d'un "grand rebond" (big bounce). Suivant sa théorie, la genèse de notre univers pourrait bien être due à un trou noir.
La découverte des trous noirs
Pour la Terre, cette vitesse de libération est de 11,2 kilomètres par seconde, soit dans les 40 000 km/h. La vitesse de libération augmente avec la masse du corps et diminue avec son rayon.
1783 : dans le cadre de la théorie corpusculaire de la lumière, John Michell énonce la première notion de trou noir newtonien (en se servant des lois de Newton de la gravitation).
On appelle « horizon cosmologique » la première lumière émise par le Big Bang il y a 13,82 milliards d'années.
Le soufre est présent partout dans l'univers, c'est ce qui explique que son odeur de pourriture peut être détectée à n'importe quel endroit. La dernière odeur qu'on trouverait sur Jupiter est familière aux lecteurs de romans policiers ; l'odeur de l'amande amère et de l'acide cyanhydrique, une odeur mortelle.
Un article paru en janvier 2011 dans la revue Physical Review arrive à la conclusion que le temps va s'arrêter d'ici 5 milliards d'années. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les implications de la théorie de l'inflation éternelle et l'existence de multivers associée à cette théorie.