L'homme libre, c'est celui qui dispose librement de sa personne et de ses biens. Il faut distinguer différents niveaux pour penser la liberté : Le niveau physique : c'est la liberté comprise comme absence de contrainte physique. Le niveau moral : c'est la liberté comprise dans un contexte politique et social.
Pour accéder à la liberté, l'homme doit se déterminer lui-même à agir et penser. Il doit, pour cela, appliquer à sa raison, décider ce qui est bon et utile. Quand sa raison détermine son agir, alors soumission aux passions se réduit, s'amoindrit.
1) soit se déterminer sans sentiment de contraintes et sans contraintes ( et même si le choix s'avère nécessaire, cela ne porte pas atteinte à la liberté, s'il n'est pas subi, mais accepté,compris ou décidé), (b. 2) soit se déterminer de manière contingente sans sentiment de contrainte interne.
Pouvoir choisir, ne pas être soumis à ses instincts, sont les signes les plus évidents de la liberté humaine.
Epictète, qui était né esclave, formule, peut-être le premier, une théorie de la liberté : « ce qui dépend de nous est libre, ce qui ne dépend pas de notre volonté est asservi ». Autrement dit, nous sommes totalement libres de notre imagination, de nos idées, de nos rêves, même si nous sommes empêchés d'agir.
Il y aurait une liberté naturelle de l'homme – puisque les hommes naissent libres. c'est encore cette liberté naturelle que Rousseau attribue à son sauvage et qui est tellement consubstantielle l'homme que renoncer à sa liberté ce serait renoncer à sa qualité d'homme.
Celle-ci est indépendante de toute cause extérieure. La volonté peut donner consentement à telle ou telle chose, quand bon lui semble. Elle « est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte ».
Une définition du sens commun serait que la liberté c'est faire ce qu'on désire sans rencontrer d'obstacle. C'est l'absence de contrainte et l'indépendance, comme, par exemple, le vagabond non assujetti à un ordre social (Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, etc).
Le libre arbitre, on naît peut-être avec mais si on ne l'exerce pas, on est incapable de s'en servir. Or, on observe des pratiques de plus en plus courantes encouragent la « sensiblerie » et la dépendance morale. Le phénomène s'observe dans les universités mais il est aussi présent au primaire et au secondaire.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
Les différentes formes de liberté :
Liberté naturelle : en vertu du droit naturel. Liberté civile : en respectant les lois. Liberté politique : pouvoir exercer une activité politique, adhérer à un parti, militer, élire des représentants...
L'incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation* à l'égard d'autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise.
La liberté sans règle ni devoir s'autodétruit nécessairement sauf à croire, illusoirement que un individu (moi) peut être le maître absolu de tout les autres, c'est à dire d'être suffisamment fort pour être définitivement le plus fort, ce qui est rigoureusement impossible.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Si être libre, c'est être soi, en cohérence avec sa « nature essentielle », comment se débarrasser des contraintes qui nous freinent ? La thérapie est un bon moyen, mais ce n'est pas le seul. Conquérir sa liberté intérieure est le travail de toute une vie.
- La liberté semble être une donnée immédiate de la conscience; non seulement elle ne requiert peut-être pas d'apprentissage mais peut-être aussi l'apprentissage lui-même est contradictoire avec la notion de liberté.
Être libre ce n'est pas pour autant répondre à tous ses instincts et ses désirs, mais c'est précisément pouvoir choisir de faire ou de ne pas faire quelque chose avec raison. Cette capacité à choisir n'est pas naturelle, elle repose sur la volonté qui s'acquiert avec l'expérience et la culture.
Est-il facile de penser librement ? A chaque instant de la journée, nous pensons. Certes nos pensées ne sont pas destinées à un objectif scientifique ou même artistique, mais simplement à une réflexion sur un sujet donné. Donc il paraît facile à première vue de penser librement.
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
La liberté c'est d'avoir le choix, donc il y a plusieurs possibilités. Mais si les choix sont vraiment équivalents, on ne peut pas choisir car chaque choix en reviendrait au même: c'est la liberté d'indifférence, qui est le plus bas de la liberté. La liberté de différence semble être une illusion.
La notion de libre choix renvoie à l'autonomie comme pouvoir de vouloir par soi-même, fondée sur les capacités de délibérer et de décider.
Mais qui est cette "Marianne" ? Marianne est le visage choisi pendant la Révolution française pour représenter la Liberté et la République. Son bonnet est appelé "bonnet phrygien". C'est le bonnet que portaient dans l'Antiquité les esclaves que leur maître avait décidé d'affranchir, c'est-à-dire de libérer.
Etre libre, c'est se débarrasser de ses chaînes, c'est se lancer dans l'aventure, c'est lutter contre soi-même pour accomplir une glorieuse destinée, c'est innover, c'est aller toujours plus loin dans ce qui nous tient à cœur.