L'appellation «Empire byzantin» (et le mot «byzantin») est d'origine assez récente.
L'Asie mineure avant les Turcs
Puis, au premier millénaire avant J. -C., les Grecs s'installent dans l'Ouest de ce qu'ils appellent l'Asie mineure ou Anatolie, bien après la « guerre de Troie », notamment à Ephèse. Ils y luttent contre les Perses au cours des Ve et IV siècles avant notre ère.
Lystre (du grec ancien Λύστρα) était, dans l'Antiquité, une ville de Lycaonie en Asie mineure, dans l'actuelle Turquie). Aujourd'hui en ruine, l'ancienne ville est mentionnée plusieurs fois dans les Actes des Apôtres, car elle a été visitée par l'apôtre Paul de Tarse et deux compagnons.
Constantinople, sous le nouveau nom d'Istanbul, devient à la fois turque et musulmane en 1453. Les Ottomans en font la capitale de leur vaste Empire.
En fait les Seldjukides, comme les Osmanli ( ottomans ), sont une des tribus turques qui sont arrivées dans l'empire byzantin après la bataille de Manzikert. Il n'y a donc pas de différences.
Le premier État à avoir porté le nom « turc » est celui des Köktürks (ou Göktürk) au VI e siècle. Parmi les peuples turciques postérieurs, on notera les Karlouks ( VIII e siècle), les Ouïghours, les Kirghizes, les Oghouzes et les Turkmènes.
Génétique. Les Turcs d'Anatolie sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes d'origine principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) d'ascendance ouest-eurasienne.
La ville d'Istanbul (province d'Istanbul, Turquie) a connu un grand nombre de noms différents suivant les époques. Les plus connus, outre le nom turc moderne, sont Byzance, Constantinople et Stamboul.
La cité grecque de Byzance a été créée vers 667 avant notre ère, au carrefour de l'Europe et de l'Asie. Cette ville a ensuite porté le nom de Constantinople. Elle a été à la tête de l'Empire byzantin, puis de l'Empire ottoman, avant d'être nommée Istanbul en 1930, sous le règne d'Atatürk.
Appelée officiellement İstanbul depuis le 28 mars 1930 , elle a porté d'autres noms durant son histoire (encore parfois utilisés selon les contextes), notamment Byzance au moment de sa fondation, puis Constantinople (à partir du 11 mai 330 en l'honneur de l'empereur romain Constantin Ier ).
Selon les dernières sources (plus fiables en ce domaine) d'Ipsos, en 2016, l'islam est la principale religion en Turquie, pour 82 % de la population totale. Suivent les personnes sans affiliation déclarée (13 % de la population) et le christianisme (2 %).
La Turquie moderne, fondée sous l'impulsion de Mustafa Kemal Atatürk en 1923 sur les ruines de l'Empire ottoman, défait à la suite de la Première Guerre mondiale et entaché par les génocides arménien, assyrien et grec pontique, est une république parlementaire, laïque, unitaire et constitutionnelle.
Certes, la grande majorité des Turcs sont sunnites, mais la minorité religieuse principale du pays, les Alévis, ont une attitude particulière vis-à-vis de la pratique de l'islam, et notamment au sujet de l'imbrication de la vie spirituelle dans la vie civile.
Ainsi, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et la Grèce vont s'emparer d'une grande partie de la Turquie actuelle ainsi que des territoires du Moyen-Orient dominés jusque-là par les Ottomans comme la Syrie, l'Irak, le Liban, l'Arabie et la Palestine.
En 1299, Osman Ier conquiert la ville byzantine de Mocadène. Cette date marque le début de l'Empire ottoman. Osman Ier, fondateur de la dynastie, lui a aussi donné son nom. Le terme « ottoman » vient de Uthman en arabe soit Osman.
La Grande Guerre, durant laquelle ses dirigeants s'allient avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, marque sa fin et le début d'un cycle de recomposition qui débouchera sur la suppression du sultanat en 1922 et la proclamation de la république de Turquie en 1923.
En l'an 324, Constantin Ier le Grand commence à ériger la nouvelle Rome et, en 330, Istanbul est renommée Constantinople, ou "ville de Constantine", pour devenir la capitale de l'empire romain d'Orient, aussi appelée "empire byzantin".
Les descendants actuels des empereurs byzantins
Les noms de famille Paléologue, Palaiologos, Paleologu ou autres déclinaisons orthographiques, que l'on trouve en France, dans les Balkans, en Grèce, en Roumanie, qui existent encore aujourd'hui ont de fortes chances de descendre de l'ancienne famille impériale.
Le nom d'Istanbul trouve ici son origine. Pour donner une direction, les Byzantins utilisaient la phrase "eis ton Polin", traduisible en "vers la ville" ou "dans la ville". Petit à petit, les Turcs déformèrent la prononciation qui devint "Istanbul". Cette pratique s'est appliquée à de nombreuses villes de Turquie.
Pour les Ottomans, ce qui compte, c'est la religion. Et déjà à ce niveau, la pluralité caractérise l'Empire, avec la présence des trois religions révélées : islam, christianisme et judaïsme. Mais derrière la simplicité de cette triade, que de diversité ! Prenons simplement le cas de l'islam.
C'est en 1923 que la ville fut officiellement renommée Istanbul, nom qu'elle porte encore aujourd'hui, mais c'est Ankara qui devint la capitale de la Turquie.
Byzance, autrement appelée Constantinople du nom de l'empereur Constantin qui décida d'y établir son empire, était une ville symbole d'opulence. Depuis, cette image est restée et l'on s'écrie parfois "C'est Byzance" pour figurer que l'on est surpris par une profusion de richesses ou de luxe.
Un serment par Allah, qui se fait généralement au moyen de l'interjection arabe « wAllah » (والله dans l'alphabet arabe), signifiant littéralement « par Allah » ou par Dieu (sous-entendu « [je le jure] par Allah »), consiste pour un locuteur de confession musulmane à prendre à témoin Allah pour prétendre que ses propos ...
Un tiers ont des cheveux marrons/marrons clairs. Les blonds et les roux sont très minoritaires, respectivement 4% et 1%. Plus de la moitié de la population a les cheveux raides (57%). Il est assez rare que les sondés en Turquie aient des cheveux bouclés (7%), et les 36% restant ont les cheveux ondulés.
Le loup ou le loup gris, faisant référence aux origines mythiques des peuples turciques, souvent présentés comme « frères de race » (ırkdaş, soydaş), a été un des symboles initiaux de la jeune République de Turquie et Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur, était parfois surnommé lui-même « Bozkurt » (le loup gris).