Porteurs : Personnes chargées de porter le cercueil lors de la cérémonie.
Le porteur accompagne et transporte le défunt de la mise en bière jusqu'au cimetière ou le crématorium. Il assiste le maître de cérémonie pendant les obsèques (disposition des fleurs et articles funéraires).
En effet, selon la configuration de la chambre mortuaire, les amis et les proches peuvent porter le cercueil du salon de départ jusqu'au corbillard.
Les porteurs placent le cercueil sur leurs épaules et suivent le célébrant dans l'allée centrale. À leur passage, l'assistance se signe, et cette entrée solennelle, accompagnée de musique, constitue une belle marque de respect et d'hommage rendu au défunt.
Salariés d'une entreprise de pompes funèbres, d'un service municipal ou à leur compte, les thanatopracteurs préparent les corps des défunts avant la mise en cercueil. Cette profession, très réglementée, demande rigueur, tact et endurance.
Ils peuvent également être indépendants, comme Manon. Lorsqu'il est salarié d'une petite structure, le thanatopracteur gagne entre 2 000 et 2 500 euros net mensuels en moyenne. Dans les plus grandes sociétés, au salaire de base s'ajoutent de nombreuses primes selon le nombre de soins effectués.
Une fois la personne décédée, le corps se transformera. Ces transformations peuvent être pénibles si l'on ne s'y attend pas, mais rassurez-vous, elles font partie du cours naturel des choses. Puisque les muscles du corps sont détendus, il se peut que le corps du défunt expulse des selles, de l'urine ou de la salive.
'Une béra' était une civière sur laquelle on plaçait les blessés ou les morts. Au 12e siècle, le mot est resté : lorsqu'on a commencé à placer les défunts dans un cercueil, 'béra' est devenu 'bière'. On était donc 'mis en bière. '
C'est pourquoi la croix est là, aux funérailles. Mais elle est spontanément associée à l'idée de souffrance (comme dans l'expression « il faut porter sa croix »). Si, en tête du cortège, un parent porte la croix, si on la fixe à proximité du cercueil, elle n'aura pas, par elle-même, le sens pascal de l'espérance.
Lors d'un décès, on procède à la mise en bière du corps, une étape obligatoire en France. La mise en bière consiste à déposer le corps d'un défunt dans une housse imperméable, puis dans un cercueil. Cette étape est effectuée par les agents des pompes funèbres chargés d'organiser les obsèques.
Les cercueils en carton sont fabriqués en cellulose ou en fibres de papier recyclé. Légers, leur poids ne dépasse généralement pas les 10 kg, contrairement aux cercueils en bois pesant aux alentours des 50 kg.
Dans tous les cas, les proches peuvent venir se recueillir sur un lieu de repos clairement identifié. Ils peuvent y déposer des vases ou jardinières et tout autre objet du souvenir (plaques, bronzes, emblèmes, photos en céramique...) reflétant la personnalité et les goûts du défunt.
Les agents des pompes funèbres placent le défunt dans une housse imperméable et déposent ensuite le corps dans le cercueil. Cette étape peut se dérouler à domicile, à l'hôpital, dans un funérarium, dans une EHPAD etc… La famille peut venir se recueillir avant que le corps soit placé dans le cercueil.
En France, le salaire mensuel moyen d'un chauffeur porteur funéraire est de 1 730 € brut en 2022, c'est-à-dire 20 762 € brut annuel.
Un cénotaphe est un monument funéraire élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme ou l'ornementation rappelle un tombeau, mais qui ne contient pas de corps (contrairement au mausolée).
Un permis de conduire B est toutefois nécessaire pour conduire un véhicule funéraire.
Comment lire un discours à un enterrement sans pleurer ? Les pleurs surviennent parce que vous vous sentez submergé par une émotion, qui est la tristesse. Le meilleur moyen de ne pas se laisser submerger par une émotion, est d'essayer de se concentrer sur le moment présent.
En effet, les célébrations laïques peuvent se faire aussi bien : au funérarium dans une chambre funéraire qui accueille le défunt jusqu'à son départ pour le cimetière ou crématorium. Les proches peuvent venir se recueillir auprès de lui le temps qu'ils le souhaitent.
Ne portez jamais de couleurs vives à un enterrement. Les couleurs primaires, comme le bleu, le rouge et le jaune, pourraient être interprétées comme un manque de respect et froisser la famille du défunt. Dans certaines cultures, le rouge est un signe de fête.
Cette planche en bois servait à porter les blessés et les morts. À l'époque, les corps des défunts étaient inhumés avec la « béra ». Puis, au fil des siècles, cette sorte de brancard a été remplacée par le cercueil. C'est à ce moment-là que le terme funéraire, « béra », a laissé place au mot « bière ».
Car « pompes » en latin signifie « procession, cortège, apparat ». De là découle également l'expression faire une cérémonie en grande pompe, soit avec beaucoup de … tralala. C'est autour du 17ème siècle que les cérémonies funéraires se développent, et donc le nom de pompes funèbres.
L'évolution de la langue aurait fait passer croche en croque, ce qui aurait donné le terme de croque-mort. Selon d'autres sources, moins fiables, le mot viendrait du fait que la personne chargée de s'occuper de la dépouille mortelle des gens auparavant croquait ou tordait le gros orteil du défunt pour vérifier sa mort.
Ainsi le cœur et les poumons continuent de vivre quelques jours ! Et cela est possible car le cœur est un muscle qui fonctionne avec sa « propre » pile… Tant que le sang sera suffisamment oxygéné, le cœur continuera de battre.
"Les ongles et cheveux continuent de pousser après la mort." Etudiants en médecine, coiffeurs, instituts capillaires et employés des pompes funèbres entretiennent parfois ce mythe qui si l'on ose dire, a la vie dure.
Les lividités cadavériques (ou livor mortis) sont une coloration rouge à violacée de la peau liée à un déplacement passif de la masse sanguine vers les parties déclives du cadavre, qui débute dès l'arrêt de l'écoulement du sang.