Pour cela, grattez la base de la tige et regardez s'il y a une couche verte. Si c'est le cas, la plante est en vie ! Si le centre de la tige est marron, c'est que cette partie est morte. De la même façon, pliez un petit peu la tige pour voir si elle est souple.
Comment savoir si le bouturage a marché ? Les boutures ne prennent pas à tous les coups. Vous aurez réussi si, après 3 à 4 semaines, vous observez de nouvelles pousses au niveau des yeux.
Vous saurez que le bouturage est réussi quand vous voyez de nouvelles feuilles sortir, signe que les racines commencent à faire leur travail. Enlevez alors la mini-serre et placez la plante (elle n'est plus une bouture) dans un endroit convenant à ses besoins.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
L'emplacement est essentiel pour que la nouvelle plante puisse bien se développer. Une plante fraîchement bouturée a besoin d'humidité et de chaleur. Ainsi, une serre ou une véranda est l'emplacement idéal. Assurez-vous qu'elle ne soit pas en plein soleil, mais qu'elle puisse bénéficier d'une luminosité exemplaire.
Plongez la bouture dans un pot opaque contenant de l'eau. Changez l'eau régulièrement (tous les 5 à 7 jours). Patientez quelques semaines. Plantez ensuite la bouture et ses racines préférentiellement au printemps, en début d'été ou début d'automne.
Utilisé dans les bonnes quantités, le vinaigre est également un excellent stimulant racinaire. Il est toutefois très important d'utiliser le dosage adéquat pour ne pas obtenir l'effet inverse et endommager la plante. Utilisez toujours du vinaigre de cidre, et seulement une petite cuillerée par litre d'eau.
Les boutures n'ayant pas de racines pour s'alimenter en eau, il faut les arroser sans excés au pulvérisateur, ou par capillarité en faisant tremper un moment la base des pots dans l'eau d'une soucoupe.
si tu arroses trop tes boutures (si la terre est constament humide), les racines pourrissent avant d'avoir le temps de se propager, la plante survit mais rien ne se développe...
Le pincement: un geste simple
Il s'agit de sectionner l'extrémité d'une tige non lignifiée, c'est à dire encore souple, entre les ongles du pouce et de l'index. Cette pince naturelle permet de couper nettement la tige, le geste doit être franc pour ne pas hacher la tige.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Abriter les boutures
Pour les protéger, vous pouvez les placer sous un châssis ou tunnel l'hiver ou encore sous un film. Cela les mettra à l'abri des variations de températures et du froid. Astuce maison : vous pouvez couper une bouteille en plastique et la poser sur vos boutures.
Du printemps à l'automne, en fonction de la variété de vos arbustes. On distingue les boutures de type herbacée et celles de type ligneuse (ou semi-aoûtées). Les boutures dites herbacées font référence aux jeunes tiges, encore vertes et lisses qui se plantent souvent en juin et en juillet.
Trempez 2 à 3 cm des boutures dans l'eau puis dans la poudre d'hormones. Secouer pour éliminer l'excèdent d'hormones. Placez la tige dans un pot en terre garni de substrat composé de terre de jardin, de terreau spécial bouturage qui gardera l'humidité et nourrira la bouture, et de sable qui aérera et drainera la terre.
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
On réalise au printemps, vers mai-juin, des boutures dites herbacées (avec des tiges jeunes). Cela concerne par exemple : aster, campanule, géranium, hélianthème, héliopsis, lupin, plumbago, véronique, surfinia...
La principale hormone de bouturage naturelle est l'auxine. Selon son emplacement dans la plante, sa concentration et le type de végétal, cette hormone naturelle agit à différents niveaux : elle peut favoriser la croissance des fruits, des légumes, des racines ou encourager l'élongation des feuilles…
Les plantes ont besoin d'une bonne alimentation
D'une manière générale, 18 heures de lumière et 6 heures d'obscurité permettent aux plantes de croître très vite. Pensez à la terre ! Évitez les engrais chimiques qui polluent l'environnement, et optez pour le jus de citron.
Agrosil®LR2 est un engrais, stimulateur racinaire, pouvant s'utiliser aussi bien à la plantation que pour l'entretien des plantes.
Placez la bouture dans le substrat sélectionné (laine de roche ou terre) bien humidifié, puis enfermez le tout dans une serre, aérations fermées (Température idéale 18-23°C). Les boutures doivent recevoir de la lumière 18 heures par jour.
Le terreau de bouturage est souvent composé en partie de perlite, qui présente les caractéristiques suivantes : C'est un sable silicieux d'origine volcanique. Il contient des éléments indispensables aux végétaux. Il peut s'agir entre autres de potassium, de magnésie, d'oxyde de sodium.
Dans le domaine du jardinage, on parle souvent de tige « lignifiée » ce qui correspond à une modification de sa structure passant de l'état juvénile et vert à l'état plus solide de bois.