L'évolution vers les écritures dites « gothiques », très dessinées et parfois même fatiguantes à lire se fait au Moyen Âge pour devenir la forme d'écriture la plus courante en France aux XVe et XVIe siècles. On revient ensuite au dessin des lettres carolines, qui évolue vers une écriture liée, parfois penchée…
L'historienne du livre Irene O'Daly présente différentes écritures utilisées par les scribes du Moyen Âge : la caroline, l'écriture pré-gothique, gothique et humaniste.
Le cunéiforme est la première forme d'écriture inventée par les Mésopotamiens. Les premières traces de cette méthode de communication datent d'environ 3 300 ans av. J. -C.
Le terme Manuscrit vient des mots latins « scriptus » et « manu ». Le manuscrit médiéval consistait en un document écrit à la main. Il ne s'agissait pas de papier, mais plutôt de peau d'animaux, principalement de veau et de mouton.
Il s'agit donc d'un livre écrit à la main. Au Moyen Age, il se présente sous la forme de codex, c'est-à-dire de plusieurs feuilles pliées en cahiers, eux-mêmes encartés les uns dans les autres, puis cousus et reliés entre eux. Cette forme existe depuis le 1er siècle de notre ère.
Les manuscrits au Moyen Âge sont rédigés, recopiés la plupart du temps par des moines copistes. Romans, poèmes, ouvrages scientifiques, les œuvres sont écrites avec le plus grand soin. Les œuvres de fiction, tout comme les traités historiques, scientifiques ou administratifs sont recopiés par des moines copistes.
Entrons au sein du scriptorium : là, travaillent de nombreux copistes, qui écrivent et décorent les textes sacrés ou profanes. Seuls la patience et le travail méticuleux de ces scribes du Moyen Âge, moines ou laïcs, ont permis la transmission de nombreux textes de l'Antiquité.
Le manuscrit était plus particulièrement utilisé pour les églises, les cathédrales et les monastères.
Le roman au Moyen Âge s'appelle roman de chevalerie. Il intervient entre la chanson de geste, long poème épique sur les exploits d'un héros médiéval, et les fabliaux, de courts récits comiques à dimension moraliste.
Le papyrus Prisse, découvert par Émile Prisse d'Avennes, est l'un des plus anciens manuscrits connus du monde (environ 1900 av. J. -C.). Conservé à la Bibliothèque nationale de France, il est remarquable par son état et ses dimensions, mesurant plus de sept mètres de long par quinze centimètres de haut.
La reconnaissance des lettres capitales est nécessaire pour l'écriture au clavier, les lettres scriptes pour la lecture, et la cursive pour l'écriture manuscrite, type de graphie qui relève d'un choix culturel propre à notre histoire nationale.
La littérature du Moyen Âge est d'abord celle de l'élite féodale et reflète ses idéaux : piété, fidélité et bravoure. Le système féodal structure alors la société et se reflète dans la littérature : les scènes de guerres y sont nombreuses, la foi chrétienne omniprésente.
Au temps des premiers écrits, dans l'Antiquité et au Moyen-Age), les hommes écrivaient à la main. Peu de gens savaient écrire et lire. En Egypte, les scribes écrivaient sur des feuilles de papyrus à l'aide d'un calame. Plus tard, au Moyen-Age, les moines ont écrit à la plume.
Découvrez les principaux styles d'écriture : narrative, descriptive, persuasive, expositoire et créative, et lisez des exemples de chacun.
Chrétien de Troyes (1135 ? –1190 ?) est sans doute le premier romancier de la littérature française ; ses romans comme Yvain ou le Chevalier au lion, Lancelot ou le Chevalier de la charrette et Perceval ou le Conte du Graal sont typiques de ce genre littéraire.
Au début du Moyen Âge, le parchemin se vendait en grandes feuilles rectangulaires, que le scribe devait découper en feuilles plus petites, dont la taille dépendait du format du livre. Ces feuilles, ainsi que l'exemplaire, pourraient être réparties entre un ou plusieurs scribes afin d'accélérer la production.
Roman de Renart est un ensemble médiéval de récits animaliers écrits en ancien français et en vers. Ces récits disparates, rédigés par différents auteurs, sont appelés à partir du Moyen Âge « branches ». Ils sont composés principalement en octosyllabes à rimes plates.
Au début du Moyen-Age et jusqu'au XIIe siècle, les établissements ecclésiastiques (principalement des monastères) avaient le monopole de la fabrication des livres. Ceux-ci étant utilisés pour l'instruction des novices et la diffusion de la religion catholique, les membres du clergé se chargeaient de les produire.
À cette époque, les gens du peuple étaient tous unilingues et parlaient l'un ou l'autre des nombreux dialectes alors en usage en France. Seuls les «lettrés» écrivaient en «latin d'Église» appelé alors le «latin des lettrés», aujourd'hui «latin ecclésiastique», et communiquaient entre eux par cette langue.
Un manuscrit était très long à réaliser, plusieurs personnes participaient à sa fabrication : Le parcheminier prépare le parchemin (le support de l'écriture). Le copiste trace la réglure (les lignes), qui détermine l'emplacement du texte et l'aide à écrire droit, puis il recopie le texte.
Le Moine corrige le texte
Muni du canivet, le même à lame recourbé, le moine corrige le texte en le relisant et en recherchant les fautes comises par celui qui a écrit le texte. S'il en trouve, il n'aura qu'à gratter la surface du parchemin pour "gommer" l'erreur.
Les Productions De Manuscrits
Dans les sociétés anciennes, la rédaction du manuscrit était confiée au scribe, une personne beaucoup plus spécialisée. Par contre, au moyen-âge, les moines copistes se chargeaient de ce travail, devenu par la suite beaucoup plus récurrent.
Étymologie. (Siècle à préciser) Du latin manu scriptus (« écrit à la main »). Au XI e siècle, le latin médiéval manuscriptum désigne un acte rendu fiable par sa signature et un document écrit de la propre main de son rédacteur.