5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
La fille du condamné est âgée de trois ans. « Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! » Le père idolâtre son enfant, comme Victor Hugo idolâtrait Léopoldine, sa fille aînée.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
À Caen, en 1937, la guillotine coupe sa dernière tête en public. Il y a quarante ans, le 9 octobre 1981, la France abolissait la peine de mort. À Caen (Calvados), la guillotine a sévi jusqu'en 1949, date de la dernière exécution.
La perpétuité incompressible est la peine de prison la plus lourde qui existe dans le droit français. Il s'agit d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée, sans aménagement de peine possible.
Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l'exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie.
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud. Enonciation, focalisation : Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
Ses avocats, Émile Pollak et Jean Goudareau, ne peuvent lui éviter d'être condamné à mort, le 25 février 1977 , par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour « assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation ».
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
Les abolitionnistes se font entendre ; le poète Lamartine écrit l'ode « Contre la peine de mort ». C'est dans ce contexte que Hugo publie, en 1829, Le Dernier Jour d'un condamné et, en 1834, Claude Gueux, l'histoire d'un prisonnier condamné à mort pour avoir tué le gardien de la prison.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
Pour la peine de mort
la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
On distingue trois lieux de rédaction : Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il apprend qu'il vit sa dernière journée. la Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre.
Le 10 mai 1981, François Mitterrand, qui avait fait de l'abolition de la peine de mort un engagement de campagne, est élu président de la République. Dès le 8 juillet lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Pierre Mauroy, annonce l'abolition de la peine de mort.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.
La peine de mort n'a-t-elle pas d'effet dissuasif sur la criminalité ? D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement.
Plus tard, aux XIXe et XXe siècles, la guillotine prendra des surnoms encore plus métaphoriques, comme « le vasistas », « la raccourcisseuse », « le coupe-cigare » ou « le massicot ».
La guillotine est une machine de conception française, inspirée d'anciens modèles de machines à décapitation, et qui fut utilisée en France pour l'application officielle de la peine de mort par décapitation, puis dans certains cantons de Suisse, en Grèce, en Suède, en Belgique et en Allemagne.
10 septembre 1977
Exécution d'Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation. Il est le dernier criminel exécuté en France.