La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
ENCIERRO : A l'origine l'encierro est un espace clos dans lequel des taureaux sont lâchés.
Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
MATADOR : synonyme de torero ou de diestro. Il alterne généralement avec deux de ses pairs et est assisté de picadors et de banderilleros. MULETA : rectangle d'étoffe rouge, dont le maniement constitue aujourd'hui l'essence de la corrida.
Cette cape s'appelle “cape de brega” et est fabriquée en toile de couleur vive, les
La montera est la coiffe traditionnelle des
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Dans une corrida, le picador (synonyme : piquero) est un torero à cheval dont le rôle consiste à piquer le taureau lors du premier tercio.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
José María Manzanares, le « torero des toreros »
Les courses de taù appelées courses « Marcel Mailhan » en hommage à la mémoire du célèbre
Le lâcher de taureau de Pampelune est le plus célèbre des «encierros» («enfermements» des taureaux) organisés dans les villes et villages d'Espagne jusqu'à la fin de l'été. Au sens premier, il s'agissait d'enfermer les taureaux dans des enclos attenants aux arènes jusqu'à la corrida.
L'abrivado (en provençal « élan, hâte »), ou abrivade après francisation, était jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes sous la surveillance de gardians. La bandido (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux) était le retour des taureaux des arènes aux pâturages.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Le mouchoir blanc est le plus utiliser puisque c'est celui qui permet le paseo, qui autorise les sorties des toros, qui peut faire jouer la musique, qui fait sonner les avis ou qui accorde les récompenses. Le vert est quant à lui destiné au changement du toro si celui-ci s'avère impropre au combat.
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le
La pique a pour but de démontrer la bravoure du taureau (ou son absence de bravoure), de réduire sa force, le calmer et l'amener à baisser sa tête pour permettre le bon déroulement du troisième tercio. La bravoure du taureau se révèle en fonction de la manière dont il charge le picador.
L'animal répond alors en fonction de la réaction de son environne- ment à son signal. Le taureau, non entendu, se campe davantage, gratte le sol annonçant sa prépa- ration à la confrontation. Si l'intrus manifeste sa soumission, le tau- reau retrouve sa passivité.
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
Pourtant, plusieurs pays qui pratiquaient la corrida ont fait le choix de l'interdire progressivement comme le Chili, l'Argentine, Cuba ou encore l'Uruguay. La Catalogne a également eu le courage de voter son interdiction en juillet 2010, faisant figure d'exception en Espagne.