Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
L'anxiété sociale se déclenche généralement à l'adolescence. Elle peut avoir des causes héréditaires, mais peut aussi provenir d'un traumatisme, d'une hypersensibilité ou de l'éducation et du milieu dans lequel on a évolué.
Un manque d'estime de soi et un sentiment d'inaptitude inhibent ces patients dans les situations sociales, en particulier si elles sont nouvelles. Les interactions avec de nouvelles personnes sont réduites car les patients se considèrent comme socialement ineptes, peu attrayants et inférieurs aux autres.
La phobie sociale, également appelée « anxiété sociale », fait partie des troubles anxieux, tout comme l'état de stress post-traumatique et les TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Elle se caractérise par une peur intense des situations dans lesquelles la personne phobique est confrontée aux regards des autres.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
On parle souvent de “timidité” pour exprimer cette peur d'aller vers les autres. Comme le souligne la psychologue Sabrina Philippe, “c'est quelque chose de très courant et cela touche en moyenne 1 Français sur 2. Elle va le plus souvent s'exprimer dans des situations qui ne nous sont pas familières.
Il en résulte que bien souvent la personne évitante ne croit pas devoir changer. On observe tout de même qu'un certain nombre de ces personnes s'améliorent à l'age adulte.
Cette irritabilité profonde peut être le symptôme d'un mal-être installé, qui dure depuis longtemps. Lorsqu'on se sent saturé à ce point, c'est probablement que la capacité de résistance est utilisée trop fort depuis trop longtemps.
Le Trouble d'anxiété sociale (ou Phobie sociale)
Cela peut être aussi la peur de situations de performance. La personne est en contact avec des gens non familiers ou exposée à l'éventuelle observation d'autrui. La personne craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.
L'anxiété sociale se manifeste par une quête constante d'équilibre entre le nombre de relations susceptibles d'apporter le bonheur et celles pouvant être source de stress extrême. Elle est provoquée par une conscience de soi amplifiée, poussant l'individu à trop se focaliser sur elle-même et à tout ramener à elle.
Parmi elles, on retrouve les troubles cardiaques, les troubles pulmonaires (comme l'asthme) ou encore les troubles hormonaux ou endocriniens (maladies de la thyroïde). Sachez que la fièvre et l'anémie sont aussi à même d'engendrer de l'anxiété.
Le traitement le plus efficace
Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.
Quatre antidépresseurs (paroxétine, escitalopram, sertraline, venlafaxine et leurs génériques) sont indiqués dans le traitement de la phobie sociale, lorsque celle-ci interfère fortement avec la vie sociale ou professionnelle. Ils sont d'efficacité équivalente.
La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l'observation du comportement d'autres personnes (par exemple l'humiliation d'un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d'une timidité marquée pendant l'enfance.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Lors d'un épisode dépressif, la personne atteinte de ce trouble présente une humeur morose (sentiment de tristesse, d'irritabilité, de vide) ou une perte de plaisir ou d'intérêt pour les activités, pendant la majeure partie de la journée, presque tous les jours, pendant au moins deux semaines.
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
Maintenir une relation avec un adulte évitant peut être difficile et cela peut activer en soi la sensation d'être rejeté, mal ou non aimé. Pourtant, ce n'est pas forcément le cas.
Ce qu'aime un évitant c'est le challenge. Dites « non » et faites patienter. Alternez entre des moments intimes du quotidien et des moments où vous lui imposez le tempo. Quand il ou elle sortira de sa grotte, la personne évitante a besoin d'être excitée, de ressentir le manque.
Pour s'affranchir de cette anxiété sociale et de la peur des autres, il est important d'affronter de façon graduelle les situations redoutées. Il s'agit de s'exposer, graduellement et sans crainte, aux situations qui déclenchent l'anxiété sociale.
Diagnostic de la phobie sociale
Les médecins diagnostiquent une phobie sociale quand les personnes ressentent une peur ou une anxiété qui répond à tous les critères suivants : Elle est intense et elle est présente depuis au moins 6 mois. Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales.
La timidité maladive est une forme de timidité sévère au point de ne plus avoir envie d'entretenir de contacts avec l'extérieur. Les personnes qui souffrent de timidité maladive vont éviter les relations humaines, se renfermer sur elles-mêmes.