Marcel Pagnol retrouve son grand ami Lili des Bellons dans "Le Château de ma mère", la suite de "La Gloire de mon père" toujours réalisé par Yves Robert.
C'est cet ami qui attendra Marcel sous la pluie, se languissant de sa venue, mais n'en laissant rien paraître... Lili des Bellons, quel joli surnom pour un personnage bien sympathique, mais dans la vraie vie, au delà des souvenirs d'enfance, qui était il.
Baptistin Joseph David Magnan, dit Lili, est né le 18 avril 1898 à Allauch et mort pour la France le 23 juillet 1918 à Vrigny. Il est Lili des Bellons dans les romans autobiographiques de Marcel Pagnol La Gloire de mon père et Le Château de ma mère.
C'étaient des perdrix, mais leur poids me surprit : elles étaient aussi grandes que des coqs de basse-cour, et j'avais beau hausser les bras, leurs becs rouges touchaient encore le gravier. Alors mon cœur sauta dans ma poitrine : des bartavelles ! Des perdrix royales !
Marcel suit en secret son père et son oncle partis faire l'ouverture de la chasse et, après s'être égaré, finit par retrouver les chasseurs au son des coups de fusil.
La tombe de Lili des Bellons se situe dans le petit cimetière de la Treille à coté de celle de son grand frère des collines, Marcel Pagnol. C'est dans "Le château de ma mère" que Pagnol fait sa connaissance, en découvrant un piège à oiseau, tendu par Lili avec des aludes.
Une rencontre que son ami Lili des Bellons ne voit pas d'un très bon oeil. Le film se termine par un épilogue douloureux, dans lequel on apprend que son grand ami Lili est mort au combat, pendant la Première Guerre mondiale. Sur des touffes de plantes froides dont il ne savait pas les noms.
Le Vaucluse et la commune de Grambois sont en haut de l'affiche. Le village du Luberon sert de décor au film "Le temps des secrets", le adaptation du roman autobiographique de Marcel Pagnol, par le réalisateur des "Choristes", Christophe Barratier.
Son père Joseph Pagnol, instituteur, est nommé à l'école du Chemin des Chartreux et la famille s'installe à Marseille, que Rose, la tante de Marcel, rencontre l'oncle Jules qui se fait passer auprès de l'enfant pour le propriétaire du parc Borely.….
Cette maison se trouve en plein massif du Garlaban (le village de la treille comme celui de Grambois utilisé dans le film).
Dans les adaptations cinématographiques La Gloire de mon père et Le Château de ma mère d'Yves Robert (1990), le tournage à lieu dans une bastide de substitution du domaine de Pichauris, à Allauch, entre le massif de l'Étoile et le Garlaban.
«LE CHÂTEAU DE MA MÈRE» A ÉTÉ TOURNÉ À ASTROS, EN PROVENCE. Ancienne commanderie de Templiers qui, déjà, y cultivaient la vigne, le domaine d'Astros porte aussi une villa palladienne dont Yves Robert fit l'une des vedettes de son film.
La gloire de mon père : Fiche technique
Casting : Philippe Caubère, Nathalie Roussel, Julien Ciamaca, Victorien Delamare, Didier Pain, Jean-Pierre Darras : Voix du narrateur (Marcel Pagnol âgé)…
L'actrice Jacqueline Pagnol, épouse de l'écrivain et cinéaste Marcel Pagnol, a été inhumée ce matin à la Treille. Lors de la cérémonie, plusieurs personnalités étaient présentes et notamment le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin ainsi que l'écrivain Daniel Picouly.
Le château évoqué par le titre porte le nom de château de la Buzine. Marcel Pagnol prétend que le propriétaire des lieux, à l'époque, était un certain "Canasson", gros marchand de viande et se prétendant "baron des Accates". Or le château appartenait en réalité à un officier de marine du nom de Félix Pallez.
En compagnie de sa « famille d'acteurs », Marcel Pagnol signe des films au charme durable (Le Schpountz, Regain, 1937 ; La Femme du boulanger, 1938 ; La Fille du puisatier, 1940) qui nous donnent aujourd'hui une certaine image de la France et de la Provence de l'entre-deux guerres et au-delà.
Le lecteur n'a aucun mal à imaginer la scène ! Ensuite bien sûr vient le récit des vacances passées là-bas, de la liberté, des senteurs de la garrigue et de la préparation de la première chasse à la bartavelle...qui fera la gloire de Joseph, son père (d'où le titre).
Aldebert Brun dit « Monsieur Brun », apparaît dans Marius, pièce de théâtre de 1929. Il est un « jeune vérificateur des douanes. Il est de Lyon ». Pierre Asso est le premier Monsier Brun dans la pièce de Théâtre de 1929.
Marius Escartefigue grandit naturellement à Marseille. Militant anarchiste dans sa jeunesse, il collabore sous un pseudonyme à diverses organisations et publications, ce qui lui aurait notamment valu d'être exclu, en 1892, de l'école d'ingénieur dont il suivait l'enseignement.