Les directives anticipées permettent à toute personne majeure d'exprimer ses volontés, notamment sur la fin de vie, pour les faire valoir dans le cas où elle ne serait plus en capacité de s'exprimer.
Les soins palliatifs ont pour objectif d'aider à maintenir au maximum la qualité de vie des patients atteints d'un handicap ou d'une maladie grave, potentiellement mortelle, par la prévention et le soulagement de toute souffrance, qu'elle soit physique, psychologique , existentielle ou spirituelle.
La décision de mise en oeuvre d'une sédation profonde et continue jusqu'au décès revient au médecin référent à l'issue d'une procédure collégiale réunissant le médecin référent, un médecin tiers sans lien hiérarchique et l'équipe soignante.
Est-ce que soins palliatifs veut dire fin de vie ? Non. Les soins palliatifs sont destinés aux personnes atteintes de maladies graves, ne sont pas forcément en fin de vie. Les soins de fin de vie font partie des soins palliatifs.
Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.
Le prix d'une euthanasie en France reste encore à déterminer. Cependant, cette pratique semble avoir un coût bien élevé. D'ailleurs chez nos voisins belges ou hollandais, le montant moyen du suicide assisté varie entre 6000 et 7000 €. Cette assistance de fin de vie n'est pas l'unique acte onéreux.
Les situations permettant d'envisager la mise en œuvre d'une sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès sont constituées lorsque la poursuite des traitements en cours équivaut à une obstination déraisonnable et/ou concourt au seul maintien artificiel d'une vie somatique sans espoir d'amélioration.
De nombreux métiers interviennent au sein du service (kinésithérapeute, ostéopathe, art-thérapeute, socio-esthéticienne…) et l'apport des bénévoles fait également partie intégrante de la démarche. La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours.
L'unité de soins palliatifs (USP) est une unité hospitalière uniquement constituée de lits dédiés à la pratique des soins palliatifs. L'équipe soignante est pluridisciplinaire, composée de médecins, infirmiers, psychologues, aides-soignants, kinésithérapeutes et diététiciens.
La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures. Les sécrétions pharyngées ou le relâchement des muscles de la gorge entraînent parfois une respiration bruyante, parfois qualifiée de râle.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Le niveau de conscience est diminué. La respiration change (devient plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant aller jusqu'à 30 secondes). Comme le patient ne peut plus déloger de sécrétions de ses voies respiratoires, des râlements peuvent se faire entendre. Le patient devient incontinent et élimine peu.
Par définition, la sédation consiste à endormir un patient pour supprimer la conscience de la souffrance physique ou psychique. Même en fin de vie, cet acte médical est en principe réversible, avec un dosage tel que l'objectif n'est jamais de donner la mort.
Lorsqu'une personne est atteinte d'une maladie grave ou incurable, la loi Leonetti la protège contre l'acharnement thérapeutique grâce à l'administration des soins palliatifs. Mais il faut nuancer ce terme car certains patients ont certes plusieurs années de suivi mais ils peuvent guérir.
Les soins de confort ou soins de bien-être désignent l'ensemble des soins non médicamenteux qui visent à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches, notamment en soins palliatifs. Ils sont d'ailleurs un élément important de la prise en charge thérapeutique globale et pluridisciplinaire des patients.
Les soins palliatifs consistent en une approche coordonnée et axée sur les patients qui vise à soulager la souffrance et à améliorer la qualité de vie des patients et des familles à tous les stades de la maladie.
Votre admission dans un établissement d'HAD est prononcée par le responsable de cet établissement après avis du médecin coordonnateur du service HAD. C'est le médecin coordonnateur qui assure les contacts avec les médecins hospitaliers et libéraux à votre chevet et qui organise la coordination des soins.
La démarche palliative est une façon d'aborder les situations de fin de vie de façon anticipée : accorder une place aux questions éthiques, à l'accompagnement psychologique, aux soins de confort, au juste soin, repérer précocement les besoins en terme de soins palliatifs des "personnes approchant de leur fin de vie".
La morphine et d'autres médicaments de la même famille – comme l'hydromorphone, la codéine et le fentanyl – sont appelés opioïdes. Ces médicaments s'utilisent pour soulager la douleur ou la détresse respiratoire durant une maladie ou en fin de vie.
Quelle est la définition de "fin de vie" ? Comme le rappelle le ministère de la Santé, en France, une personne est en dite en "fin de vie" lorsqu'elle souffre d'une affection ou maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et donc lorsque son pronostic vital est engagé.
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
HYPNOVEL est utilisé chez l'adulte : · Comme anesthésique général pour endormir ou maintenir endormi. HYPNOVEL est également utilisé chez l'adulte et l'enfant : · Pour les rendre calmes et somnolents s'ils sont en unité de soins intensifs.
Le midazolam injectable – qui dispose en France d'une AMM pour les anesthésies – est le médicament de première intention pour la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès.