La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture dans son tracé. Elle peut apparaître à l'école primaire ou plus tard à n'importe quel moment de la vie. Chez l'enfant ou l'adolescent elle est souvent à l'origine de l'échec scolaire.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
« La dysorthographie, ou trouble spécifique d'apprentissage de l'orthographe, peut se manifester sans trouble apparent de la lecture. Elle se caractérise par des difficultés importantes à produire les mots écrits avec précision ».
les difficultés dans les apprentissages scolaires qui peuvent être signalées par la famille ou l'école et/ ou des signes d'appel très variés : troubles fonctionnels, fatigue, troubles de l'humeur, troubles du comportement, somatisation (céphalées, douleurs abdominales…).
Un écart important entre le raisonnement et les résultats à l'écrit ; Une incompréhension du sens des mots à la lecture ; Une calligraphie irrégulière et maladroite.
D'autant qu'il n'existe pas de liste maladie invalidante reconnue mdph 2022, et que seul le retentissement des troubles (tdah, dyslexie, dysorthographie, dyspraxie) sont à prendre en compte pour l'octroi de l'essentiel de aides.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
La dysgraphie est généralement un trouble isolé. Les enfants qui en souffrent ne présentent pas de trouble psychologique ou intellectuel, l'enfant suit dans la plupart des cas une scolarité normale. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique.
Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
L'orthophoniste (du grec ortho : "correct", et phonè : "voix") est un professionnel de santé qui prévient, repère et traite les troubles de la voix, de la parole et du langage écrit chez les enfants et les adultes. L'une de ses compétences principales est de concevoir et mettre en œuvre des programmes de rééducation.
La reconnaissance des lettres capitales est nécessaire pour l'écriture au clavier, les lettres scriptes pour la lecture, et la cursive pour l'écriture manuscrite, type de graphie qui relève d'un choix culturel propre à notre histoire nationale.
Une écriture dysgraphique se révélera de mauvaise qualité et peu lisible. Les lettres sont à peine achevées, peu liées entre elles. Il est même possible de voir que l'enfant est repassé plusieurs fois sur quelques traits.
- Reconnaitre les lettres de l'alphabet et connaitre les correspondances entre les trois manières de les écrire : cursive, script, capitale d'imprimerie.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap.
Un étudiant Dys de moins de 20 ans et ne gagnant pas plus de 800€ par mois peut bénéficier de l'AEEH, l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé à partir de 130€ pour aider les familles à subvenir aux surcoûts générés par l'handicap de l'enfant.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
Lorsqu'il est diagnostiqué, l'enfant peut être intégré à une classe ordinaire dans l'école dont il dépend. Si cela s'avère compliqué, il peut être orienté vers une classe spécialisée dans une école ordinaire en intégration scolaire collective : ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire).
Les enfants qui sont touchés par la dysorthographie ont des difficultés pour l'écriture et l'acquisition des expressions. On remarque ce trouble vers la fin du CE1, généralement, lorsque les enfants ont habituellement acquis la lecture et l'écriture.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).