Les fameuses « boules rouges » du houx sont les fruits. On ne les trouve que sur les individus femelles. Photo : liz west sous licence CC. Nom latin : Ilex sp.
La drupe du houx dérivant d'un ovaire à quatre loges uniovulées renfermera donc quatre noyaux. A la beauté des fruits d'un beau rouge éclatant s'ajoute celle des feuilles, persistantes, d'aspect ciré et luisant sur le dessus, à bord ondulant, joliment dentées à pointes acérées.
Le Houx commun (Ilex aquifolium L., 1753) est une espèce d'arbustes, ou de petits arbres, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées, couramment cultivés pour leur aspect ornemental, notamment grâce à leurs fruits rouge vif.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits.
Les oiseaux, surtout les merles et les grives, raffolent des baies de houx en hiver, d'autant plus qu'elles persistent très longtemps.
Les feuilles et baies de houx sont également toxiques pour les animaux domestiques en cas d'ingestion (chien, chat…). Ils peuvent présenter des signes digestifs (diarrhée, vomissements…) voire neurologiques (somnolence, coma…) en cas d'ingestion d'une quantité importante de baies.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Les sujets mâles ont de belles feuilles dotées de piquants. Les sujets femelles ont des feuilles arrondies, mais les arbustes se couvrent de fruits. La fleur de houx n'étant pas particulièrement spectaculaire, il n'est pas évident de déterminer si la plante est mâle ou femelle.
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères.
La floraison du houx a lieu en avril, mai. Ses fruits rouges apparaissent seulement à partir de septembre.
La seule chose pouvant s'avérer nécessaire consiste à changer les carottes lorsqu'elles commencent à se gâter, afin d'éviter que la branche de houx sèche et que les baies rouges finissent par tomber. Faites couler un peu de cire de bougie sur le bout des branches, à l'endroit de la coupure.
Par ailleurs, il a été observé que le broutage d'un pied de houx peut induire localement une spinescence plus importante : les rejets issus de rameaux broutés présentent toujours une croissance annuelle plus faible tout en produisant des feuilles plus petites et très épineuses.
Des rameaux de houx peints sur des objets ou brodés sur des vêtements étaient signe de chance. Pour les guerriers autochtones, la plante entière avait force de symbole : la rigidité de son bois représentait leur résistance, les épines leur férocité, et la longévité des feuilles, leur courage face à l'ennemi.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
La floraison du houx commun survient en mai-juin : de petites fleurs blanches, mâles et femelles, font alors leur apparition sur la plante, regroupées en cymes. Les fruits du houx commun apparaissent au début du printemps. Il s'agit de drupes rouges, jaunes ou encore orangées qui font le bonheur des oiseaux.
Ces deux scénarios restent assez fréquents chez les houx : la maturité sexuelle s'avère assez tardive, l'arbre devant dépasser un certain âge ou une certaine taille pour fleurir et fructifier ; les arbres poussant sous un couvert dense très ombragé restent souvent longtemps sans fleurir par ailleurs.
Sur quel arbre pousse le gui ? Le gui est facilement reconnaissable. Il forme des boules plus ou moins volumineuses sur les arbres d'ornement (érables, peupliers…) et les fruitiers (pommiers, noyers surtout, plus rarement sur les Prunus (prunier, cerisier) et très peu sur le châtaignier.
Ces derniers prêtaient à cette plante des vertus médicinales, voire d'immortalité, car ses feuilles étaient toujours vertes, même au cœur de l'hiver. C'est pourquoi au début de la nouvelle année, les druides cueillaient le gui pour l'offrir aux habitants des villages au cours d'une cérémonie, en guise de porte-bonheur.
Dans de nombreux pays, notamment ceux de l'Europe du Nord, le gui est symbole de prospérité et de longue vie. Il s'agit également d'un porte-bonheur qui symbolise les fêtes de Noël. En Amérique du Nord, la plante est liée à une tradition.
Quand planter le houx
Mettez en terre le houx de préférence en automne ou au printemps. En été, l'air est trop chaud, et en hiver, les racines n'ont pas le temps de s'installer et de se développer, elles craignent le gel.
A noter que dans plusieurs départements, le houx commun (Ilex Aquifolium) et le petit-houx (Ruscus Aculeatus) sont des espèces végétales protégées. L'interdiction de cueillette peut donc faire l'objet d'arrêtés préfectoraux spécifiques. La vente de houx sauvage est proscrite sur les marchés.
Le gui : une nuisance pour les arbres
Le gui est considéré comme une plante nuisible pour les arbres mais il convient de mesurer la nuisance car il reste un formidable vivier de nourriture pour les oiseaux pendant l'hiver.
Le Gui est dispersé à plus ou moins longue distance par des oiseaux généralistes, Grive draine et Fauvette à tête noire essentiellement ; La fréquence des consommateurs. Quelques espèces d'oiseaux consomment et digèrent les graines de gui, ce qui va limiter sa propagation au sein d'une station.