Les calvaires, dont le nom signifie crâne en araméen, sont eux, beaucoup plus religieux.
Le mot “calvaire” vient du latin “calvarium", traduction de l'araméen “Golgotha”, voulant dire : Lieu du crâne. Croix ou calvaires ? On peut s'y méprendre. Sur les routes de nos campagnes, elles sont nombreuses à se dresser sur les carrefours et chemins.
Une croix : simple symbole ; Un crucifix : une croix avec une statue de Jésus cloué ; Un calvaire : une croix ou un crucifix et les deux croix des Larrons ; La 14e et dernière station (elles étaient 15 avant le XVII e siècle, mais le tombeau, vide, en est exclu) d'un Chemin de croix, la Passion du Christ.
En bordure des chemins et principalement aux croisements, se trouvent des croix de direction. Très répandues au Moyen Âge pour christianiser les lieux, elles guident et protègent le voyageur sur les chemins de pèlerinage.
Vivre un calvaire signifie subir une lourde épreuve physique ou morale. Cette expression fait référence au lieu où le Christ fut crucifié et mourut après de longues souffrances : une colline voisine de Jérusalem, nommée Golgotha ou Calvaire. « Golgotha » signifie en hébreu « le lieu du Crâne ».
Les grands calvaires, appelés communément calvaires monumentaux, sont des œuvres que l'on rencontre seulement en Bretagne. Construits entre les années 1450 et 1610, ils sont les témoins de la prospérité d'un territoire alliée à la ferveur religieuse de la population.
Fonctions de ces croix
Certaines servent de pauses pendant des processions ou des rogations où le curé en tête, muni en plus d'une croix processionnelle, s'arrête bénir les prés et les champs, appelant de bonnes récoltes.
Chaussée, accotements et éventuellement talus ou fossés constituent l'assiette de la route.
Un grand nombre de calvaires bretons ont été érigés pour demander à Dieu sa protection lors de la grande épidémie de peste en 1598 et aussi en action de grâce lorsque la pandémie avait pris fin pour préserver ceux qui y avaient échappé.
Les croix sur les montagnes s'apparentent aux autres points de repères religieux dans le paysage : chemins de croix, chapelles et oratoires, grottes.
La croix est un symbole en forme d'intersection, formée de deux lignes ou plus. La « région » est une zone définie par l'intersection (il y a ainsi en général quatre régions). Deux types de croix : en haut une croix grecque et en bas une croix de saint André.
croix potencée ou croix scoute, (croix grecque avec des tau aux extrémités de chaque branche) croix ancrée (croix grecque avec des ancres aux extrémités de chaque branche) croix russe (croix latine avec une barre sur la branche inférieure) croix orthodoxe (croix patriarcale avec une barre sur la branche inférieure)
La croix celtique ou croix nimbée est une croix dans laquelle s'inscrit un anneau. Elle est le symbole caractéristique du christianisme celtique. Les branches de la croix dépassent toujours de l'anneau, et sur les représentations les plus détaillées, le cercle est en retrait par rapport à la croix.
Le patibulum est la partie transversale de la croix destinée au crucifiement. Il pouvait être attaché deux ou trois pieds en dessous de l'extrémité supérieure du poteau planté verticalement mais la forme la plus commune utilisée par les romains était la crux commissa, croix de Tau, formée comme notre T.
Ces « lieux de culte » quadrillaient le territoire et étaient un rappel pour les populations. Ils étaient aussi une façon d'attirer les bonnes grâces des dieux et divinités ou pour conjurer le mauvais sort.
Le calvaire est alors un bien vacant, que l'on qualifie en droit de res nullius (s'il n'a jamais appartenu à personne) ou de res derelictae (s'il a été abandonné). Dans ce cas, le calvaire est réputé appartenir à la commune sur le territoire de laquelle il est implanté [1].
Elles sont dues à la volonté publique des communautés ou celle privée des familles. Les premières agrémentent les bourgs et les hameaux et symbolisent l'acte de foi de la communauté. On les rencontre souvent aux carrefours, elles guident le voyageur et le protègent de l'inconnu et des mauvaises rencontres.
Étymologie. Composé de grande et de Bretagne pour Great Britain, et en traduction de Britannia, nom latin donné à ce peuple du Royaume-Uni.
Les routes indiquées par des cartouches bleus et signés de la lettre M sont des routes métropolitaines, autrement dit des routes gérées par les métropoles. Globalement, les routes métropolitaines sont d'anciennes routes départementales, dont la compétence est revenue à la métropole.
L'Académie répond :
Le nom chauffeur désigne à la fois un homme ou une femme. On dit Elle est chauffeur de taxi ; la forme chauffeuse s'est employée naguère pour désigner une femme qui conduit un véhicule.
Par exemple, le centre de la croix (et plus généralement la croix elle-même) symbolise l'état où se résolvent toutes les oppositions et les contradictions. La croix renvoie aux dimensions de l'espace et aux possibilités de développement de l'individu humain.
Derrière sa simplicité apparente, le signe de croix est un acte de foi dans la Trinité et dans le salut apporté par le Christ : l'axe vertical rappelle l'incarnation du Christ, l'union du ciel et de la terre, l'axe horizontal le passage des ténèbres à la lumière et de la mort à la vie. A LIRE AUSSI.
Dans l'Évangile selon Marc (15:40-41), trois « Marie » sont présentes au pied de la croix : Marie de Magdala, Marie mère de Jacques le Mineur et de Joset, et Salomé.