Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple.
Le saviez-vous ? L'analphabétisme est la situation d'une personne qui ne sait ni lire ni écrire. L'illettrisme est la situation d'une personne qui, ayant appris à lire et à écrire, en a complètement perdu la pratique.
illettré (adj.)
L'analphabétisme désigne la situation de personnes qui n'ont jamais été scolarisées. L'illettrisme désigne la situation de personnes qui ont été scolarisées en France mais ne maîtrisent pas le langage écrit (lecture, écriture).
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
Evitez d'utiliser les mots « analphabète » ou « illettré », qui sont vécus comme des injures. Mais privilégiez plutôt des formules telles que : « Est-ce difficile pour vous de lire ou d'écrire certaines choses ? », « Avez- vous parfois des difficultés pour lire ou pour écrire ? », « Quoi par exemple ? ».
L'illettrisme touche plus les hommes (60,5 %) que les femmes (39,5 %). La proportion de personnes illettrées est relativement faible chez les jeunes (4 % des jeunes de 18 à 25 ans) mais plus importante chez les générations précédentes (53 % des illettrés ont plus de 45 ans).
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
La consultation d'un orthophoniste est conseillée lorsque : Vous constatez un retard ou des difficultés persistantes dans l'apprentissage de la lecture, de l'orthographe et du calcul. Vous suspectez une dyslexie, dysorthographie ou dyscalculie.
Liseur, euse n. et adj. = personne qui aime lire, qui lit beaucoup. Un grand liseur.
Comment appelle-t-on une personne qui ne peut pas (ou plus) parler ? Une muette, un muet (par incapacité permanente). Une personne aphone (par incapacité temporaire, une extinction de voix par exemple).
L'illettrisme se définit par une acquisition insuffisante de la lecture, de l'écriture et du calcul, considérés comme des compétences de base afin d'être autonome dans les situations de la vie courante. L'illettrisme touche actuellement en France près de 7% de la population entre 18 et 65 ans1.
L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
L'illettrisme est un handicap parmi d'autre dans l'accès à la lecture. Il touche des personnes de toutes catégories sociales et de tous âges. Ce mot a été créé par ATD Quart Monde, en 1981, pour désigner les personnes qui se trouvent dans l'incapacité de lire ou d'écrire alors qu'elles ont pourtant été scolarisées.
Personne qui ne connaît pas ses lettres, qui ne sait ni lire ni écrire. (Par extension) (Péjoratif) Personne qui ne maîtrise pas bien la langue, mais qui prétend quand même donner son avis sur un sujet sérieux, ou simplement scolaire.
Le trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture (dyslexie) Après le début de l'apprentissage de la lecture au cours préparatoire, le trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture se manifeste par : une mauvaise association entre graphèmes (signes écrits) et phonèmes (sons)
« La dyslexie est le trouble d'apprentissage de la lecture. Elle se caractérise par des difficultés importantes à identifier des mots écrits avec précision et fluidité et par des faiblesses marquées en orthographe. La dyslexie est donc systématiquement associée à la dysorthographie ».
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
Les dyslexiques simplifient le complexe
Ils sont réputés pour être audacieux et avoir une capacité à rapidement prendre des décisions, capitalisant sur les opportunités plutôt qu'en se bloquant sur la complexité des choses.
La prévention de l'illettrisme doit être menée dans une relation de confiance avec les familles, grâce à un dialogue entre l'École et les parents, afin d'accompagner au mieux l'enfant en difficulté, tout particulièrement dans les secteurs touchés par la grande pauvreté.
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Parmi les personnes ayant été scolarisées en France, 9% étaient en situation d'illettrisme, ce qui représentait une population de 3,1 millions de personnes.