Les traboules sont des passages piétons à travers des cours d'immeuble qui permettent de se rendre d'une rue à une autre dans certaines villes françaises. Les plus connues sont à Lyon.
Histoire des Traboules
Les premières traboules apparaissent au IVe siècle et étaient construites perpendiculairement à la Saône. On compte plus de 500 traboules à Lyon, dont environ 200 dans le quartier du Vieux-Lyon. Un grand nombre de ces passages obscurs et mystérieux sont fermés ou condamnés.
Traboule vient du latin transambulare, qui signifie circuler à travers. Lyon en abrite depuis le IVème siècle. Ces passages étaient très utilisés au Moyen-Âge : ils permettaient aux habitants du bas de la colline de Fourvière de s'approvisionner aux puits de la ville médiévale.
Les traboules lyonnaises sont des passages aménagés entre deux rues à travers des cours d'immeubles. Elles ont rendu de grands services à la population pendant la 2ème guerre mondiale et lors de la révolte des canuts. Traboule dans le quartier de Saint Jean : Passage élégant, mystérieux et typique de Lyon.
10 traboules et cours du Vieux-Lyon à voir absolument
La Maison des Avocats (cour et jardin de la Basoche), rue de la Bombarde. La Longue Traboule, entre le 54 rue Saint-Jean et le 27 rue du Bœuf (traboule et cours), qui traverse quatre cours et quatre bâtiments. La Maison du Chamarier, au 37 rue Saint-Jean (cour).
Les traboules de Lyon. Les traboules sont incontestablement une des « lyonnaiseries » à connaître. Faisant partie intégrante du patrimoine de la ville, elles font l'objet de nombreuses visites guidées ou s'offrent tout simplement aux promeneurs curieux qui s'y aventurent. Qu'est-ce qu'une traboule de Lyon ?
Les canuts, prononcé [kany], étaient les tisserands de la soie sur les machines à tisser. Les canuts se nomment eux-mêmes « ouvriers de la fabrique ». Au sein de la fabrique, ces hommes ou ces femmes sont parmi les plus considérés des ouvriers, ils sont les plus nombreux et gagnent les meilleurs salaires.
Le terme « Gone » serait issu du grec yòvos qui signifie enfant, fils. En effet, la ville de Lyon a été une colonie gréco-romaine et deux mots sont restés dans le patois lyonnais : gone et arton. La deuxième origine supposée serait le vieux provençal gona, qui signifie robe.
Le funiculaire pour Saint-Just
Il conduit à Saint Just en s'arrêtant aux Théâtres Romains et est particulièrement fréquenté lors du festival Les nuits de Fourvière. Comment le prendre ? Veiller dans la station Vieux Lyon Cathédrale Saint-Jean à prendre la rame qui est à gauche.
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Traboule de la Cour des Voraces
Il s'agit d'une des traboules les plus connues de Lyon. Après être passé par une petite porte ordinaire, changement de décor ! Vous débouchez sur une place qui en impose : la cour des Voraces, avec son monumental escalier de façade de six étages construit au XIXe siècle.
À nouveau les canuts lyonnais se soulèvent en 1834, après que des meneurs ont été traduits en justice pour avoir dénoncé des baisses de salaires et fait grève. Cette fois, ils trouvent en face d'eux le ministre de l'Intérieur Adolphe Thiers, beaucoup moins accommodant que Casimir Perier.
Un « gone »
Eh bien, les gones, ce sont les enfants. Ce mot serait issu du terme gréco-romain « gonos », qui signifiait également « enfant, gamin ». Lyon ayant été une colonie gréco-romaine, cela reste l'expression la plus plausible pour expliquer l'utilisation de ce terme.
Définitions de « fenotte »
Gone est un mot qui s'utilise à Lyon et qui désigne un enfant. Synonymes : gosse , gamin , môme . On trouve d'autres régionalismes qui ont le même sens : pitchoun et minot en Provence, miston à Nîmes, etc.
Les canuts habitaient dans le quartier de la Croix-Rousse. Ils travaillaient avec un métier à tisser.
La crise du 16 mai 1877 est une crise institutionnelle de la Troisième République française qui oppose le président de la République, le maréchal Patrice de Mac Mahon, monarchiste, à la Chambre des députés élue en 1876, à la majorité républicaine, menée par l'une de ses grandes figures, Léon Gambetta.
Origine du nom. Un lien a été fait entre ce mets et la révolte des canuts à Lyon, qui commença lors de la Monarchie de Juillet. Ce nom était censé rappeler la piètre opinion que les bourgeois de Lyon avaient des ouvriers de la soie qui luttèrent durant cinq ans et furent écrasés par la répression militaire.