Il l'appelle "mon ami". Candide a de l'empathie pour le personnage de l'esclave.
C'est dans le chapitre 19 de Candide (1759) qu'apparaît le nègre de Surinam. Dans cette partie de ce conte en prose écrit par Voltaire, l'auteur dénonce l'esclavage. Candide sort de l'Eldorado et rencontre le nègre, ce qui constitue pour lui un vrai choc et un retour très brusque à une réalité difficile.
Le nègre de Surinam met en relief la profonde contradiction de la religion catholique et révèle l'hypocrisie des blancs qui n'appliquent pas la religion qu'ils enseignent. Les « fétiches » sont des objets matériels adorés mais désignent ici les prêtres de la religion catholique.
Remarquer aussi le choix d'animaux à connotation dévalorisante. Il est à noter que pour dénoncer cette aliénation, Voltaire donne essentiellement la parole ici à l'esclave, qui décrit lui-même la manière dont il est traité.
Cacambo est le valet de Candide : celui-ci l'a rencontré à Cadix (« C'était un quart d'Espagnol, né d'un métis dans le Tucuman ; il avait été enfant de chœur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais »).
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
L'esclavage est un système socio-économique reposant sur l'exploitation d'êtres humains, qui ne fonctionne que sous la contrainte et par la violence. L'esclave est une personne qui n'est pas de condition libre : il appartient à un maître exerçant sur lui un pouvoir absolu.
Extrait de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire, dramaturge du XVIIIe siècle, dans lequel il dénonce l'esclavage et l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté.
Un nègre littéraire, ou simplement nègre, également appelé prête-plume ou écrivain fantôme, est l'auteur « sous-traitant » et anonyme d'un texte signé par une autre personne, souvent célèbre.
-Candide et Cacambo rencontrent un nègre au bord d'un chemin, il leur raconte sa misérable vie qui se résume à peu de choses.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Candide et Cacambo quittent l'Eldorado chargés d'or et de rêves. Mais ils perdent vite leurs richesses et doivent renoncer à s'acheter un royaume. Aux abords du Surinam, la rencontre avec un esclave noir dans un état pitoyable achève de leur enlever leurs illusions.
Mais Voltaire utilise l'ironie pour dénoncer l'esclavage. Il y a le jeu de mots : Vanderdendur = le vendeur à la dent dure. Cela sous-entend que le propriétaire de l'esclave est un homme très dur. (Vanderdendur sonne comme un nom hollandais car le Surinam était une colonie néerlandaise).
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
L'esclave n'est jamais pourvu d'un nom de famille transmissible, patronymique ou matronymique. Il ne possède qu'un nom personnel, qui est le plus souvent un nom unique, plus rarement un nom double, comme Pierre Jacques ou Anne Elisabeth.
Dans l'esclavage à des fins domestiques, l'esclave est utilisé comme serviteur ou comme concubine, dans l'esclavage « commercial » il devient une force de production créant des richesses pour autrui. Ces deux formes d'esclavage peuvent être pratiquées simultanément au sein d'une même société.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Les principaux thèmes de cette œuvre sont ainsi le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
Voltaire se moque de l'absurdité de la guerre qu'il qualifie au moyen d'un oxymore, « boucherie héroïque ». Il se moque aussi de l'intolérance religieuse : un chrétien laisse un homme mourir de faim parce qu'il n'est pas protestant.
Au travers de Pangloss, c'est la philosophie désespérément optimiste de Leibniz que Voltaire vise. Pour Leibniz, c'est Dieu a créé le monde, et puisque Dieu est parfait, le monde est nécessairement le meilleur possible – le mal occupe quelques îlots dans un océan de bien.
Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie qui regroupe la méthaphysique, la théologie et la cosmologie. On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien.