L'hystérosalpingographie est un examen radiographique permettant d'observer l'utérus (= hystéro) et les trompes de Fallope (= salpingo) grâce à un produit de constate, opaque aux rayons X, injecté dans la cavité utérine. L'utérus et les trompes de Fallope font partie de l'appareil génital féminin.
Lorsque les trompes sont bouchées et que le médecin insiste pour faire passer le produit (il arrive que l'on parvienne à déboucher une trompe lors de cet examen) cela peut déclencher des douleurs.
"Plusieurs études ont démontré qu'1/3 des femmes tombent enceintes au cours des 6 mois suivant l'examen, ce qui correspond au 1/3 de fertilité : 1/3 sperme, 1/3 ovulation et 1/3 trompes.
L'hystérosalpingographie est le plus souvent indolore. Parfois, l'examen est légèrement désagréable (comme des règles douloureuses). Dans moins de 5 % des cas, il peut être douloureux (obstruction du col nécessitant une dilatation ; patiente très stressée).
L'hystérosalpingographie est une radiographie de la matrice et des trompes après injection d'un produit de contraste. Cet examen permet de mettre en évidence des pathologies utérines intracavitaires (polype, fibrome, synéchie, restes placentaires, malformation utérine) et de vérifier la perméabilité des trompes.
Diagnostic. Des procédures sont réalisées pour déterminer si les trompes de Fallope sont obstruées. Ils comprennent l'hystérosalpingographie, l'hystérosonographie, la laparoscopie et l'hystéroscopie. Pendant la laparoscopie et l'hystéroscopie, le diagnostic et le traitement sont souvent effectués au même moment.
La plupart du temps, l'obstruction des trompes n'entraîne aucun symptôme. Elle est souvent découverte de manière fortuite, lors d'un bilan de fertilité ou au cours d'une consultation pour grossesse extra-utérine. Néanmoins, des douleurs pelviennes peuvent se manifester au moment de l'infection aigue.
Le traitement repose sur une association d'antibiotiques (antichlamydien, bêtalactamine, anti-anaérobie) à prendre par voie orale pour une durée minimum de 14 jours. On complétera éventuellement d'une injection intramusculaire de ceftriaxone si un gonocoque est retrouvé lors de l'examen des prélèvements réalisés.
Dans tous les cas, rassurez-vous, même avec les deux trompes « bouchées » et irréparables (ce qui est rare mais peut arriver) il est possible de tomber enceinte. Certes pas au moyen de rapports amoureux "naturels" mais la fécondation in vitro vous permettra d'obtenir cette grossesse.
Il n'existe aucun moyen médicamenteux de "déboucher" les trompes ; seule la chirurgie ou plastie tubaire peut être efficace.
La majorité des causes d'obstruction sont des infections des voies génitales, notamment des trompes (salpingites) qui se sont produites dans le passé. Elles sont dues la plupart du temps à des maladies sexuellement transmissibles (comme la chlamydia), qui ont pu passer inaperçues.
Pour éviter un éventuel risque: un test de grossesse Béta-HCG est à réaliser la veille de l'examen. Entre cette prise de sang et l'examen veillez à ne pas avoir de rapports sexuels.
Le médecin introduit un spéculum dans le vagin, puis place une canule dans le col de l'utérus à travers laquelle il injecte un produit de contraste. Celui-ci se répand dans l'utérus et dans les trompes de Fallope.
Le seul examen du bilan de fertilité est réalisé dans l'élan de l'entretien préalable. Il consiste à examiner les ovaires (ainsi que l'utérus et ses trompes) grâce à une échographie endovaginale d'une durée d'environ 30 minutes.
L'examen est idéalement réalisé entre J-8 et J-13 du cycle menstruel. Le 1er jour du cycle correspond au premier jour des règles. L'examen peut être pratiqué à tout moment, de préférence en dehors des périodes de saignements.
La fréquence des rapports, le stress, l'alimentation, l'exercice et d'autres facteurs affectent la fertilité de l'homme et de la femme. Certaines causes d'infertilité, comme la génétique, la maladie ou l'âge, ne peuvent pas être modifiées.
Les causes de l'infertilité sont multiples. La fertilité, et le temps moyen pour tomber enceinte, peuvent être influencés par les facteurs suivants : L'âge : le temps moyen pour tomber enceinte augmente avec l'âge, tout comme le risque de fausse couche et le risque d'anomalie chromosomique de l'embryon.
L'inflammation des trompes utérines est généralement causée par des bactéries. Chez 50 à 60% des femmes, la cause originale est une infection sexuellement transmissible (IST). La bactérie la plus mise en cause est le chlamydia et dans une moindre mesure le gonocoque.
La salpingite est une infection des trompes qui relient l'utérus aux ovaires. Elle est due à une bactérie, le plus souvent transmise lors d'un rapport sexuel non protégé. C'est une maladie fréquente chez les femmes jeunes.
L'insuffisance ovarienne est une des causes importantes, qui est de plus en plus fréquente. Ensuite, il y a les problèmes de trompes bouchées, la première cause en étant les infections génitales de type Chlamydia non traitées. Enfin, on trouve l'endométriose, qui touche à peu prés 10 % des femmes.
Une salpingite correspond à une inflammation des trompes de l'utérus, ou trompes de Fallope. Au nombre de deux, reliant l'utérus aux ovaires, les trompes utérines sont des structures indispensables du système de reproduction féminin. Lors d'une salpingite, les deux trompes de Fallope sont généralement touchées.
En cas de suspicion d'une dégradation ou d'une obstruction des trompes, deux examens sont généralement préconisés en première intention : L'hystérosalpingographie permet, après l'injection d'un produit de contraste, l'étude de la cavité utérine et des trompes par radiographie.
Cette question surgit quand, après plusieurs tentatives, aucune grossesse ne se profile à l'horizon. Pour les spécialistes, il faut compter un an de rapports sexuels non protégés sans que la femme tombe enceinte pour suspecter un problème d'infertilité dans le couple.
Également appelée hystérosalpingographie (HSG), l'hystérographie est un examen radiographique de l'utérus et des trompes. Ces dernières années, il est de plus en plus souvent remplacé par l'Imagerie par résonance magnétique (IRM).
L'échographie pelvienne est un examen ciblé de la sphère génitale féminine : utérus, ovaires et trompes. Il permet l'analyse morphologique et la recherche de pathologies : de l'utérus, du muscle utérin ou myomètre, de la cavité utérine et du tissu qui la recouvre (endomètre).