Le mal aigu des montagnes (MAM) est un trouble causé par une montée trop rapide en haute altitude, qui entraîne une baisse de la pression et de l'oxygène dans l'air. Il se manifeste par des maux de tête, nausées, vomissements, de la fatigue ou des vertiges.
Œdème cérébral de haute altitude (OCHA)
L'OCHA est une pathologie rare, mais potentiellement mortelle, dans laquelle le cerveau se remplit de liquide et gonfle. L'OCHA provoque des maux de tête, une confusion et une démarche instable et non coordonnée (ataxie).
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.
La tension artérielle pulmonaire augmente. L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer.
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
Une altitude de 5400 mètres ajoutait, en moyenne, 14 mmHg à la pression systolique ambulatoire et 10 mmHg à la pression diastolique ambulatoire sur une période de 24 heures.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène.
Afin de ne pas subir les aléas de l'altitude, il est recommandé de monter progressivement et de ne pas dépasser 400 m de dénivelé positif d'une nuit à l'autre. Ainsi, si vous passez une nuit à 3 500 m, la nuit suivante il ne faudra pas dormir au-delà de 3 900 m. Cela permet à l'organisme de s'acclimater à l'altitude.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois.
Il doit être pris 24 heures avant l'ascension, puis pendant les deux premiers jours à l'altitude visée. Pour le mal aigu des montagnes, une dose de 250 mg, deux fois par jour, serait opti- male. La prise du médicament devrait commencer dès l'apparition des symptômes et se poursuivre jusqu'à leur résolution complète.
Le mal des montagnes survient lorsqu'une personne se trouve à une altitude où il y a moins d'oxygène que ce à quoi elle est habituée. Chez la plupart des gens, cela se produit au-dessus de 2 400 mètres. Certaines personnes peuvent atteindre des altitudes bien plus élevées sans présenter de symptômes.
Les maladies d'altitude sont provoquées par la baisse de la disponibilité en oxygène à haute altitude. Le mal aigu des montagnes, la forme la plus modérée, est caractérisée par des céphalées plus une ou plusieurs manifestations systémiques (p. ex., fatigue, symptômes gastro-intestinaux, vertiges persistants).
« Ce qui change, c'est la pression dans l'atmosphère, plus basse à haute altitude : le nombre de molécules d'oxygène dans un litre d'air diminue au fil de l'ascension... et l'on est obligé de ventiler davantage pour récupérer la quantité d'oxygène qui permet de fournir un même effort », décrit le Dr Samuel Vergès, du ...
C'est à dire de rester plusieurs jours à une altitude élevée (sans faire beaucoup d'efforts) avant de gravir des sommets plus importants. En général, deux à 3 jours sont suffisants pour permettre au corps de s'acclimater à l'altitude.
Lors d'ascension sur une plus longue durée, l'organisme s'habitue et les symptômes diminuent; c'est l'acclimatation. Ce manque d'oxygène peut également entraîner des méfaits psychologiques, puisque le cerveau est très sensible au manque d'oxygénation. À 4 000 mètres, il ne reste plus que 60 % d'oxygène disponible.
Pour bénéficier des effets protecteurs de l'altitude sur notre cœur et nos vaisseaux et, plus généralement, sur notre organisme, Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, recommande de monter entre 1000 et 1500 m et d'y faire « de l'exercice à intensité modérée, ...
Le «mal aigu des montagnes» frappe une personne sur trois, de façon totalement imprévisible. Ce syndrome se manifeste au-delà de 2500 mètres d'altitude par des nausées, des vertiges, des céphalées, une irritabilité, des insomnies et une grande fatigue.
Chez un coronarien stable la montée en altitude (>3500m)est autorisée si un test d'effort maximal ne montre pas d'ischémie myocardique. Un délai d'au moins 3 mois doit être respecté après un accident coronarien ou un geste de revascularisation.
A niveau absolu d'exercice égal, la fréquence cardiaque, donc la consommation d'oxygène du myocarde augmente en altitude. Le coeur sain peut s'adapter à une hypoxie même très sévère.
"Des risques d'apnée du sommeil sont aussi présents, surtout lorsque l'on dépasse les 1800 mètres d'altitude", ajoute Sylvie Royant-Parola. Certaines personnes souffrent même dès la "moyenne montagne", et "ont le nez qui se bouche ou dorment mal à partir de 1600 mètres d'altitude", complète Olivier Coste.
un des premiers signes de l'altitude c'est l'augmentation du nombre de réveils nocturnes. cela donne parfois l'impression de ne pas avoir dormi. le remède c'est l'acclimatation et donc le temps.
La montagne a cet avantage d'offrir des journées douces (voire chaudes) et des soirées fraîches. On sait également qu'on dort généralement mieux dans une pièce moins chauffée que le reste de l'habitation.
Prenez une position confortable et détendue, en vous asseyant ou en vous allongeant. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Inspirez profondément par le nez en gonflant votre ventre, puis expirez lentement par la bouche en vidant complètement votre ventre.