sceptique (adj.) 1. qui fait preuve de scepticisme, qui doute; incrédule. sceptique (n.m.)
Sceptique adj. et n. (avec sc -) = incrédule.
1. Qui met en doute une croyance. Synonyme : blasé, incrédule, incroyant, indifférent, irréligieux.
Il existe deux formes de doute: le doute ordinaire et le doute philosophique. Commençons par ce que nous connaissons tous très bien pour l'avoir pratiqué: le doute ordinaire est l'expression d'un sentiment d'incertitude quant aux événements ou aux personnes.
Le sceptique est un homme qui ne se doute de rien. Tout le monde ne sait pas douter : on a besoin de lumière pour y parvenir, et de force pour s'en tenir là.
Le doute est souvent lié à un manque de confiance en soi. Si vous doutez de vos compétences, cela peut être dû à une estime de vous dégradée. Il faut donc travailler sur ce point afin de ne plus, ou de moins douter. Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
III On ne peut se prévaloir d'un droit de douter de tout ; et il est impossible de douter de tout sans contradiction. Tout d'abord, le doute absolu n'a pas lieu d'être du point de vue moral (pratique). C'est-à-dire que l'on n'a pas le droit de douter de tout en ce domaine.
Le doute est une action de la pensée volontaire qui consiste à remettre en cause les fondements d'une vérité en suspendant son jugement. C'est une action critique.
Le doute serait donc une force dans une mesure d'analyse, une faiblesse dans le monde des actions. Le doute est en réalité une interrogation de l'esprit, l'incertitude de quelque chose, de quelqu'un, d'une conduite.
En effet, le doute naît à l'intérieur de nous, en nous et par nous. C'est nous même qui générons ce sentiment de doute et qui l'amplifions. Le doute est certes un état qu'il est normal d'expérimenter mais il ne provient pas de nulle part. Il peut s'expliquer par un manque d'estime de soi.
1. Qui avoue avec insolence, et en la considérant comme naturelle, une conduite contraire aux conventions sociales, aux règles morales ; qui manifeste du cynisme : Un être cynique et immoral.
Perplexe, voire sceptique, face à un événement, une situation ou des propos qui laissent place à un doute légitime.
Qui hésite dans une situation confuse, indécise, qui est dans le doute ; qui manifeste cet embarras : Rester perplexe devant une réponse confuse.
Le scepticisme est un mouvement philosophique qui érige le doute en système de pensée et ne croit pas en la possibilité d'atteindre avec certitude la connaissance et la vérité. Il n'affirme rien et garde sur chaque chose la "suspension du jugement".
Pour les sceptiques donc : il ne peut accepter cette vérité démonstrative, car il n'y aucune vérité fondée. Le doute méthodique est à distinguer du doute naturel (celui que l'on a nous.
défiant, incrédule, méfiant; anton. crédule, confiant, convaincu, enthousiaste.
Le doute est donc le contraire de la folie, de la précipitation et de l'impulsivité. On voit donc que le doute est une attitude prudente et même pointilleuse, qui porte l'être rationnel à la remise en question des idées que la plupart des gens considèrent comme des évidences.
Le doute cartésien est radical (il s'exerce sur tout), volontaire, méthodique et momentané. Son but est de purifier le jugement, de débarrasser chacun de nous des préjugés qui entravent la pensée, de libérer les hommes des sens qui piègent l'homme.
La croyance est spontanée. En plus, c'est agréable : c'est « une ivresse ». L'ivresse suggère que les hommes ne perçoivent pas le réel tel qu'il est, mais qu'ils ont une vision déformée, presque hallucinatoire, de celui-ci: ils croient ce qu'ils désirent, ce qui leur est agréable.
Douter si deux et deux font quatre, si l'homme est un animal raisonnable, c'est avoir des idées de deux, de quatre, d'homme, d'animal, et de raisonnable. Le doute laisse donc subsister les idées telles qu'elles sont ; ainsi, nos erreurs venant de ce que nos idées ont été mal faites, il ne les saurait prévenir.
Douter ce n'est pas renoncer à la vérité mais entreprendre une démarche pour la trouver. Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable.
Nous ne pouvons renoncer à la vérité car celle-ci est un devoir et l'homme est par nature un sujet cognitif cherchant à comprendre. Un monde sans vérité serait aussi quant à lui, un monde illusoire et un monde sans espoir tandis que seule la vérité nous affranchit des dogmes et des fausses opinions.
Si on veut atteindre la vérité, alors il faut prendre le risque du doute. Si on ne prend pas ce risque, on se condamne à demeurer dans l'opinion, ce qui implique d'accepter de vivre en étant porteur d'une certaine quantité d'erreur.
Le doute de Descartes a pour caractéristiques d'être : volontaire : il n'est pas subi, Descartes choisit de douter ; méthodique : il est rigoureux et maîtrisé.
Pourquoi puis-je douter de tout, sauf de mon existence ? Qu'est-ce qui justifie que « je suis » ? Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours[4].