Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond. Si vous souffrez de misophonie, le bruit vous dérange à tel point que cela vous met en colère.
Introduction. La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Si, dans le cas de l'hyperacousie, il s'agit d'une hypersensibilité aux bruits quotidiens, la misophonie est l'incapacité de supporter certains bruits bien précis, et généralement répétés, comme le tic-tac d'une horloge, le bruit d'une personne qui tape sur un clavier, un robinet qui coule, voir même le fait de mâcher.
On peut naître avec une hypersensibilité ou entretenir des croyances et des pensées négatives sur soi qui sont sources d'émotions parfois désagréables. On peut aussi être marqué par un passé traumatique, angoissant qui conduit à être attentif au moindre bruit. »
Selon Tom Dozier, le déroulement potentiel d'une réaction misophonique, débute par l'exposition à un stimulus auditif ou visuel spécifique. Cette exposition déclenche une réponse physique réflexe aversive, comme une tension musculaire, suivie d'une réponse émotionnelle intense, comprenant colère, dégoût ou rage.
Il n'existe pas de traitements scientifiques à proprement parler pour soigner la misophonie.
Qui peut soigner la misophonie ? L'approche pluridisciplinaire étant la clé, de nombreux professionnels de santé peuvent intervenir dans la prise en charge du patient, que ce soit dans la phase de diagnostic ou de suivi : Médecin ORL, psychothérapeute, psychiatre, audioprothésiste, sophrologues...
Les sujets concernés par la misophonie ont tout intérêt à se mettre à la méditation pour calmer leurs angoisses et apprendre à gérer les crises survenant en présence de sons rendus insupportables. De même, la sophrologie aide à la gestion du stress et des émotions pouvant être décuplés par le trouble.
Manger des sons (81% des personnes atteintes de misophonie) Respiration forte ou bruits de nez (64 % des personnes atteintes de misophonie) Bruits de doigts ou de mains (59 % des personnes atteintes de misophonie)
L'hyperacousie peut être atténuée à l'aide d'un appareil auditif équipé d'un générateur de bruit blanc, mais aussi par la rééducation progressive aux bruits et sons habituels, une technique appelée thérapie TRT qui a également prouvé son efficacité dans la lutte contre les acouphènes.
Mais la phonophobie relevant d'une pathologie psychique, la thérapie semble être un meilleur remède. Il existe des thérapies musicales, la musicothérapie, permettant de travailler sur le long terme sur les sons et bruits qui dérangent afin de les identifier et de se séparer de ses peurs.
Des thérapies comportementales et cognitives sont les mieux adaptées. Lorsque la misophonie est couplée à des acouphènes, il faut suggérer une thérapie d'habituation aux acouphènes qui peut les soulager. Il est aussi possible de contraindre le cerveau à se focaliser sur autre chose.
L'acrophobie fait partie des phobies les plus courantes dans la population. Plus intense qu'un simple vertige, elle se traduit par une peur excessive et irrationnelle des hauteurs et du vide en l'absence de tout danger réel. Cette phobie peut toucher n'importe qui, n'importe quand.
Il y a certains bruits qui nous font peur et des silences qui nous terrifient. La psychoacousticienne Catherine Guastavino nous explique que le silence peut être interprété comme une absence de vie, ce qui crée une sensation de pression ou d'étouffement chez certaines personnes.
Ce qui peut les laisser penser que s'ils sont hypersensibles, ils ont forcément une intelligence cognitive supérieure à la moyenne. Ce n'est pas le cas. Cependant, il n'y a aucune raison de s'en apitoyer. Car avoir un quotient intellectuel supérieur à la moyenne ne garantit aucunement le bonheur.
Une personne adulte est ou devient vulnérable si, en raison de son handicap, de sa maladie, de son grand âge ou d'une situation de très grande précarité sociale, elle n'est pas ou elle n'est plus en capacité de faire valoir correctement ses intérêts personnels et matériels (soit en raison de ses propres difficultés, ...
Ces stimulations, qui créent de l'anxiété, vont déclencher la sécrétion de Cortisol (hormone du stress) dans le corps. La production de cortisol entraîne des effets susceptibles de se prolonger plusieurs heures voire plusieurs jours dans le corps (5 min de sécrétion de cortisol = 2 h pour l'évacuer).
La misophonie semble être plus fréquente chez:
Les personnes ayant certaines conditions telles que le trouble de traitement sensoriel (SPD)* ; les troubles du spectre autistique (TSA), les lésions cérébrales, les trouble de stress post-traumatique (PTSD), les trouble obsessionnel compulsif (TOC).
Parler avec son voisin est souvent le meilleur moyen de remédier aux problèmes de bruits. Vous pouvez les inviter chez vous afin qu'ils puissent constater les troubles par eux-mêmes. Ils pourront alors observer comment le bruit se fait entendre depuis leur appartement jusqu'à chez vous.
Un bruit trop fort ou prolongé entraîne parfois des symptômes désagréables. C'est le signe que certaines cellules fragiles de l'oreille interne, les cellules ciliées, ont souffert. La fatigue auditive est réversible, mais, si elle se répète trop souvent, elle peut provoquer une surdité progressive et insidieuse.
Du stress et de la fatigue
Les bruits, même infimes, nous déconcentrent de nos tâches, entravent notre communication et peuvent bien évidemment impacter notre sommeil et notre capacité d'endormissement. C'est toute notre tranquillité d'esprit qui est bouleversée.
– effets extra-auditifs : perturbation du sommeil, gêne, effets sur les attitudes, les comportements, les performances et l'intelligibilité de la parole. A long terme, le bruit joue également un rôle aggravant sur les pathologies cardio-vasculaires.
En effet, le bruit peut les rendre plus irritables et nerveuses. Ce stress rend également le sommeil plus léger et peut retarder l'entrée dans des phases profondes durant lesquelles les bruits sont moins perceptibles.
Mieux isoler les portes et les fenêtres.
En effet, là où l'air passe, le bruit se fraie un chemin. Et lorsque que sait que l'air s'echappe à 30 % des ouvertures de la maison, on devine que les nuisances sonores le suivent de près. On commence donc par changer les dormants de fenêtres.