En principe, les congés payés acquis par un salarié doivent être pris pendant la période de référence. Dans la plupart des entreprises, cette période prend fin le 30 avril ou le 31 mai. S'ils ne sont pas pris avant la date limite, les jours de congés sont considérés comme perdus.
Rémunération des congés payés non pris
En effet, si l'employeur n'a pas pris les mesures nécessaires pour assurer au salarié la possibilité d'exercer son droit à congé, le salarié est en droit de demander l'indemnisation de ces congés payés non pris.
Tout salarié qui n'a pas pu bénéficier de la totalité des congés payés auxquels il avait droit à la date de rupture de son contrat reçoit l'indemnité compensatrice de congés payés. Cette indemnité est due que l'origine de la rupture du contrat soit à l'initiative de l'employeur ou à celle du salarié.
Définition : congé payé imposé
Le congé payé imposé est un congé ordonné par l'employeur, qui ne nécessite pas de demande de la part de l'employé. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la première obligation que peut imposer l'employeur à son salarié est celle de prendre effectivement ses congés.
L'employeur peut refuser d'accorder au salarié les dates de congés souhaitées. Le congé est alors pris à une autre date. L'employeur peut imposer au salarié de prendre des jours de congés en cas de fermeture temporaire de l'entreprise.
En 2020, jusqu'à 6 jours de congés payés pouvaient être imposés par l'employeur. Depuis l'ordonnance n°2020-323 du 25 mars 2020, l'employeur est autorisé à imposer au salarié 6 jours de congés payés, sans respecter le délai de prévenance légal d'1 mois (1 seul jour franc est désormais nécessaire).
Elle ouvre droit à une indemnité égale au 1/10ème de la rémunération brute totale perçue par le salarié au cours de la période de référence. A la différence de l'indemnité compensatrice de congés payés, l'indemnité de congés payés est versée à la date de paiement habituelle des salaires.
Le Code du travail ne prévoit pas le paiement des congés non pris, sauf dans la mesure d'une rupture de contrat. D'après la loi, le congé doit impérativement répondre à une période de repos effectif et il ne pourra donc pas être remplacé par une rétribution quelconque.
Si les congés payés n'ont pas pu être pris et que cette impossibilité est du fait de l'employeur, le salarié peut demander à son employeur de lui payer et de lui verser des indemnités de congés payés et ce dernier devra indemniser son salarié.
Le salarié ne peut pas poser plus de 24 jours ouvrables consécutifs (soit quatre semaines). C'est ce qu'on appelle le congé principal. L'employeur peut cependant accorder au salarié un congé plus long, pour les motifs suivants : des contraintes géographiques particulières.
Selon le code du travail, quel que soit son type de contrat, un employé accumule chaque mois des jours de congés payés. Ces congés sont divisés entre le congé principal et le congé supplémentaire, aussi nommé “la 5ème semaine de congés payés”.
Le congé bonifié permet au fonctionnaire originaire d'outre-mer, affecté en métropole, de bénéficier de la prise en charge, tous les 2 ans, de ses frais de transport aller/retour vers son territoire d'origine.
Les congés payés acquis non pris ne sont donc pas perdus. L'employeur devra accorder au salarié une nouvelle période de congés, que ce soit durant la période de prise de congés en cours dans l'entreprise ou au-delà.
Lorsque le salarié a encore des jours de congés à prendre passé le 31 octobre, il bénéficie de jours de congés supplémentaires. Ce solde ou reliquat de congés qui n'ont pas été pris dans la période légale correspond à ce qu'on appelle les « jours de fractionnement ».
la durée des congés pouvant être pris en une seule fois ne peut excéder 24 jours ouvrables (sauf dans certaines circonstances, la 5e semaine et, plus généralement, les jours acquis au-delà de 24 jours doivent donc être donnés à part).
En principe, le solde de tout compte est soumis à l'impôt sur le revenu. C'est une norme qui vaut, quel que soit le mode de rupture d'un CDI. Il est donc valable, que ce soit une démission, un licenciement, une fin de contrat de travail, une rupture conventionnement, ou un départ à la retraite.
Contrairement aux idées reçues, les salariés ne perçoivent pas de salaire pendant leurs congés annuels. Toutefois, ils bénéficient d'une indemnité de leur part de leurs employeurs. Ainsi, ils peuvent gagner plus en étant en congé.
Le départ en congé du salarié sans l'accord de son employeur comme son retour tardif peut constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement voire une faute grave. Pendant ses congés, le salarié ne travaille pas et ne perçoit pas de salaire. L'indemnité de congés payés vient donc compenser cette perte.
Le refus de votre employeur ne doit pas être abusif. Le refus peut être justifié, par exemple, par la continuité du service ou une forte activité dans l'entreprise ou des circonstances exceptionnelles. En cas de refus des dates proposées, votre congé devra être pris à une autre date.
Tout salarié a le droit et l'obligation de prendre ses congés annuels. A défaut, ceux-ci sont perdus car ils ne peuvent pas être reportés d'une année sur l'autre, sauf accord des parties ou dispositions conventionnelles contraires. Les jours de congés payés non pris du fait de l'employeur sont indemnisables.
Quand un salarié demande un jour de congé le vendredi, c'est 2 jours ouvrables de congés payés qui doivent être décomptés. En effet, dans ce cas, le samedi est pris en compte car il suit un jour de congé.
Le Code du travail dispose que le salarié acquiert un maximum de 30 jours ouvrables de congés payés par an (article L3141-3 du Code du travail). Le calcul des jours de congés payés annuel est simple : le salarié acquiert chaque année 2,5 X 12 = 30 jours ouvrables de congés payés.
Si un salarié prend une partie de ses congés payés en dehors de cette période, il peut avoir droit à des jours supplémentaires de congés, appelés congés ou jours de fractionnement.
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