La surcote correspond à une majoration de la pension de la retraite de base. Elle s'applique lorsque l'assuré continue son activité au-delà de la durée d'assurance requise pour bénéficier du taux plein et après l'âge légal de départ à la retraite.
La surcote est une majoration destinée à augmenter le montant de votre retraite. Pour en bénéficier, vous devez continuer de travailler après 62 ans et au-delà du nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une retraite au taux maximum (aussi appelé "taux plein").
Quand commence-t-elle la surcote? À partir du premier jour du trimestre civil suivant la date de votre 62e anniversaire (par exemple, le 1er mars pour un anniversaire au 15 janvier), si vous avez le nombre de trimestres requis pour le taux plein. Sinon, la surcote démarre lorsque ce nombre est atteint.
La surcote permet de dépasser le montant maximal de la retraite de base (1.714 euros par mois en 2022) uniquement. Elle ne s'applique pas aux retraites complémentaires.
Comment est calculée la surcote ? La surcote est de 1,25 % par trimestre supplémentaire de cotisations.
Votre pension de retraite de base de fonctionnaire sera donc de 3 000 x 75 % x 156/167 = 2 102 € bruts (au lieu de 2 250 € sans proratisation).
Célibataire et sans enfant, il prend sa retraite à 62 ans et dix mois, après avoir touché 2 500 euros de revenus net mensuels en fin de carrière, soit 38 961 euros bruts environ à l'année.
La gratuité des trimestres de cotisation vieillesse au titre de la formation professionnelle ne concerne que les chômeurs en fin de droits, les travailleurs handicapés et les apprentis. Si vous en faites partie, vous aurez validé un trimestre de cotisation à partir de 50 jours de formation.
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
"Rester en activité quelques semaines de plus peut aussi atténuer l'impact du nouveau malus temporaire Agirc-Arrco : depuis 2019, la complémentaire est minorée de 10 % pendant trois ans si on part dès qu'on a le taux plein, sauf pour ceux qui repoussent leur départ d'au moins un an.
Donnent droit à la surcote uniquement les trimestres cotisés au-delà de l'âge légal et de la durée d'assurance requise. Les trimestres assimilés (en période de chômage, de maladie ou d'accident du travail…) acquis au cours de la prolongation d'activité ne sont pas pris en compte pour le calcul de la surcote.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
la retraite calculée en majorant le taux (de 1,25 par trimestre situé après son 65e anniversaire) ; la retraite calculée en majorant la durée d'assurance (2,50 % par trimestre situé après son 65e anniversaire). La durée d'assurance majorée ne peut pas dépasser la durée maximum.
Départ à l'âge du taux plein + 2 ans
Sa pension de retraite complémentaire bénéficie alors d'un bonus pendant 1 an : De 10 % si l'assuré a décalé son départ de 2 années. De 20 % si l'assuré a décalé son départ de 3 années. De 30 % si l'assuré a décalé son départ de 4 années.
Si un assuré né en 1960 souhaite partir en retraite à l'âge de 58 ans, il faut qu'il ait débuté sa carrière à 14 ans sans interruption et il doit justifier de 175 trimestres cotisés (soit 44 annuités).
Pour avoir droit à une retraite à taux plein, vous devez soit avoir un nombre précis de trimestres d'assurance retraite, soit partir en retraite à 67 ans. Le nombre de trimestres d'assurance retraite exigé pour avoir droit à une retraite à taux plein varie selon votre année de naissance.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Il est possible de percevoir un minimum de retraite sans n'avoir jamais travaillé. Les personnes n'ayant jamais travaillé peuvent percevoir l'Aspa (anciennement le minimum vieillesse) à partir de 65 ans. Cette prestation n'est pas issue des cotisations, mais financée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
Lorsque vous cessez votre activité pour cause de maladie, accident du travail ou maladie professionnelle, vous ne cotisez pas pour votre retraite. Cependant, un trimestre sans salaire est reporté sur votre relevé de carrière tous les 60 jours d'indemnisation par votre caisse primaire d'assurance maladie (Cpam).
ne sont parfois pas pris en compte pour déterminer si vous avez droit de prendre votre retraite. Par exemple, c'est le cas si vous souhaitez partir dès 60 ans au lieu de 62 pour carrière longue. Vous devez alors justifier d'avoir commencé à travailler avant 20 ans et totaliser un certain nombre de trimestres.
A cela deux raisons. D'une une part, les artisans-commerçants ont un taux de cotisation inférieur à celui des salariés. Et, d'autre part, certains sous-déclarent de façon récurrente leurs revenus, affirme la Cour.
Votre retraite complémentaire vient s'ajouter à votre régime de base et obéit au même principe de répartition. Les cotisations de retraite complémentaire sont constituées d'une part salariale, avec un prélèvement sur votre salaire brut, et d'une part patronale.
Il existe 3 façons de cotiser pour sa retraite sans jamais avoir travaillé : Demander à être rattaché(e) à l'assurance vieillesse des parents au foyer, si vous êtes femme au foyer par exemple ; Vous inscrire au chômage pour valider jusqu'à 6 trimestres retraite ; Cotiser volontairement à l'assurance retraite.