Faire des mises en situations avec ses bonhommes pour lui apprendre à verbaliser son opinion ou ses émotions. Fabriquer une boîte à émotions (l'enfant dessine l'émotion du moment, puis il peut chiffonner ou déchirer le dessin : c'est à sa guise !) La manipulation d'objets pour canaliser ses émotions négatives.
Faites preuve de respect. Le fait d'être respectueux vous aidera d'ores et déjà à éviter les punitions. Même si vous êtes déjà dans de sales draps, vous devez demeurer poli et calme. Plus vous en dites, plus vos parents s'énerveront et plus sévère risque d'être la punition.
L'autopunition ou le désir d'être puni est une tendance évoquée par Freud. Cet acte pousse certains sujets à s'infliger des souffrances et à rechercher des situations douloureuses, dans le but de neutraliser un sentiment de culpabilité inconscient.
autopunition n.f. Conduite de punition de soi-même liée à une culpabilité imaginaire.
Certains enfants se culpabilisent sitôt le comportement « non désiré » produit ; certains vont-même jusqu'à s'auto-punir ou se faire du mal ce qui montre qu'ils ont parfaitement intégré ce qu'on attend d'eux. Mais ils n'ont toujours pas le moyen de le faire.
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
La frustration, la fatigue et la faim sont les causes principales des accès de colère. L'enfant peut crier, pleurer, se débattre, se rouler par terre, jeter des choses et taper des pieds pendant un accès de colère.
La culpabilité est un ressenti émotionnel, très fréquent, qui survient lorsque l'on se juge soi-même responsable d'une entorse à nos propres valeurs. C'est un mélange de honte, de tristesse, de mépris et de colère, où le regard de l'autre et le regard qu'on porte sur soi jouent pour beaucoup.
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses s'avère beaucoup plus efficaces.
Au lieu de lui infliger des punitions à tout va, demandez-lui « Comment peux-tu réparer ce que tu as fait ? ». En le laissant réfléchir à la meilleure façon de se rattraper, vous le responsabilisez. C'est un très bon moyen de lui faire gagner en autonomie et en assurance.
Punir le fautif vise donc à préserver le groupe. Il s'agit à la fois de prévenir la récidive et de réaffirmer les valeurs du groupe ou encore de neutraliser des éléments néfastes. L'intérêt de la collectivité prévaut sur le sort du criminel.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
Un argument que l'on entend souvent de ceux qui ne sont pas dans notre démarche, c'est que la punition est nécessaire car elle est efficace. On nous dit que la punition permet de faire respecter les règles, de faire obéir, que ça donne à l'enfant un cadre, que grâce à la sanction il apprend à distinguer le bien du mal.
Nous ressentons toutes et tous de la culpabilité de temps à autre. Pourtant, le sentiment de culpabilité ne signifie par forcément que vous avez fait fait quelque chose de "mal" : tout n'est pas noir ou tout blanc ! Cela signifie plutôt qu'il y a un déséquilibre entre vos valeurs et votre comportement.
La personne qui se sent coupable ne cherche pas uniquement à se blesser elle-même. La plupart du temps, elle cherche également à faire du mal aux autres, car cela lui permet de sentir supérieure et puissante. Parfois, le fait de s'infliger du mal n'est pas suffisant.
Dans sa forme générale, le syndrome du survivant englobe les sentiments de culpabilité que ressent une personne qui se reproche d'être en vie alors qu'une autre personne a péri. Il est difficile de se sentir heureux d'être en vie sachant que d'autres n'ont pas connu le même sort.
Accepter pour mieux se déculpabiliser
Prendre conscience de ses regrets, sans jugement, et avec bienveillance envers soi-même, c'est déjà faire un pas vers l'acceptation de la réalité et de soi-même.
"La culpabilité des victimes est souvent liée à l'agresseur. Souvent l'agresseur met en scène la culpabilité de la victime : il lui dit que c'est de sa faute, qu'elle l'a mérité, qu'elle l'a provoqué, que la victime ne vaut rien... particulièrement quand il s'agit de proche.
Pour comprendre de quoi il est question, un petit détour par l'énergétique chinoise est éclairant : la culpabilité est rattachée à « poumon – gros intestin », c'est à dire à la tristesse, à l'élément métal, à la peau et aux voies respiratoires.
Les crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, particulièrement à l'âge où il commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d'autres peuvent se prolonger pendant plus d'une heure. Pendant une crise, l'enfant peut : crier.
Aider l'enfant à réguler son émotion
N'y voyons pas un caprice ou une forme de chantage. Il est normal que l'enfant ait besoin de l'adulte pour apprendre à accueillir et traverser son émotion (voir aussi la sécurité affective et la théorie de l'attachement).
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
Un peu comme avec le temps de pause, le chuchotement est un outil efficace face à son enfant qui est dans un état d'énervement ou d'excitation. Le procédé est à utiliser dans certaines situations comme par exemple, quand il y a beaucoup de monde.