Lors d'un état de choc, les premiers secours consistent à isoler l'oiseau dans un espace réduit avec uniquement de l'eau et de quoi se nourrir à proximité immédiate mais surtout de le réchauffer.
Contactez un centre de soins
Contactez le centre de soins LPO (ligue de protection des oiseaux) ou un centre de sauvetage de la faune sauvage le plus proche. Plus vite l'oiseau sera pris en charge par des spécialistes de la faune sauvage, plus il aura de chances de pouvoir être relâché dans la nature.
Le plumage devient plus terne, les plumes sont gonflées ou ébouriffées, le cloaque peut être souillé et les narines obstruées. Les ailes sont souvent pendantes. Une femelle en période de ponte peut présente un plumage ébouriffé sans qu'il y ait lieu de s'inquiéter. Une respiration anormale, saccadée, parfois bruyante.
Capturez-le avec précautions : « Lancez délicatement un linge sur l'oiseau afin qu'il soit au noir ; cela va le calmer. Les bras tendus, maintenez ensuite les ailes collées au corps et la tête cachée. Evitez d'obstruer son bec avec un ruban adhésif ou une corde, au risque de l'étouffer ».
Si l'oiseau est froid, commencez par le réchauffer (entre vos mains ou avec une bouillotte d'eau à 38°C) et essayez de lui faire boire quelques gouttes d'eau très sucrée, afin de lui fournir rapidement de l'énergie.
Votre praticien va ausculter votre oiseau, et pratiquer les examens complémentaires nécessaires. Les traitements incluent souvent l'administration d'antibiotiques ou d'oxygène, et le nettoyage régulier des sécrétions nasales.
La S.P.O.V intervient quotidiennement sur le terrain pour libérer des oiseaux enfermés ou entravés, prendre en charge des oiseaux blessés ou recueillir des oisillons tombés du nid.
Disposez des petites soucoupes ou des récipients peu profonds (3 à 4 cm) dont vous changerez régulièrement l'eau à heures régulières pour que les oiseaux prennent l'habitude de venir boire avant que l'eau ne gèle. Pensez à changer l'eau tous les jours pour éviter tout risque de contamination.
Les oiseaux ont besoin de s'hydrater : vous pouvez lui donner une nourriture riche en eau et/ou lui verser quelques gouttes d'eau à l'aide de vos doigts. Il ne faut pas lui donner à boire de force : en effet, il existe deux orifices au fond du bec, dont un seul correspond à l'œsophage.
Pour hydrater un oisillon, vous avez différentes options. Vous pouvez peler un fruit gorgé d'eau, comme de la pastèque, et prélevez un minuscule morceau que vous déposerez au bord du bec de l'oiseau. De la même façon, vous pouvez bouillir 15 cl de sirop de maïs avec une pincée de sodium.
Il faut apprendre à avoir les « bons gestes » envers son oiseau pour le mettre en confiance comme le fait de nettoyer son bec par exemple, de lui gratter la tête ou la base du bec, de lui présenter une main avec paume ouverte pour qu'il puisse présenter sa tête : toute cette interaction va favoriser sa confiance en lui ...
Dans tous les cas, sachez que les oiseaux ont l'odorat peu développé. Si l'on touche un petit, il ne sera pas rejeté de sa famille. Par contre, toucher un jeune mammifère, c'est le conduire vers une mort certaine car ses parents le rejetteront.
S'il s'agit d'un animal sauvage (hérisson, oiseau, écureuil, blaireau, cerf…), vous devrez contacter l'OFB (Office Français de la Biodiversité) de votre département ou le centre de sauvegarde le plus proche. Leurs équipes pourront prendre en charge l'animal et lui apporter les meilleurs soins.
Les moineaux sont très friands des graines de tournesol. Par contre, il faut proscrire les boules de graisse qui sont très mauvaises pour ces oiseaux. Des points d'eau sont également essentiels, vous pouvez par exemple placer une petite soucoupe avec de l'eau fraîche en hauteur.
Pour nourrir l'oisillon utilisez un bâtonnet de glace ou une pince. Durant une à trois semaines, nourrissez-le toutes les heures, mais pas la nuit. Lorsqu'il sera en confiance, il réclamera à manger, vous pourrez alors lui fournir de la nourriture pour oiseau à la demande.
Toute personne qui trouve un oiseau sauvage mort dans la nature ou en ville prévient la mairie. Contacter la mairie dans le meilleur délai, aux jours et heures ouvrables.
Moustiques, limaces, vers de terre, larves, chenilles, cloportes, fourmis sont leurs aliments de prédilection. On peut citer le rouge-gorge, le troglodyte mignon, le merle et la grive.
Stress et autres hémorragies
Selon lui, les oiseaux, comme d'autres animaux, sont sensibles aux stress psychologiques et un simple changement de cage ou de propriétaire peut en un jour ou deux amener la mort par hémorragie intestinale.
Si votre oiseau halète, qu'il respire le bec ouvert, qu'il a du mal à respirer, qu'il se tient dans le fond de sa cage, immobile avec les ailes écartées du corps, il peut souffrir d'un coup de chaleur et être déshydraté.
Sa respiration
Une respiration plus rapide, des éternuements, un jetage nasal, de la toux, une respiration bouche ouverte, une extinction de voix, etc… sont des signes d'appel d'une affection respiratoire chez les oiseaux. Il est conseillé de consulter rapidement un vétérinaire.
Dans ce cas, on opte pour une alimentation constituée de vers de terre détaillés en tout petits morceaux. Le cas échéant, on peut aussi recourir à un aliment pour chat en pâtée à base de bœuf ou de poulet, mais il faut y ajouter un jaune d'œuf afin qu'elle soit suffisamment riche pour assurer la survie de l'oisillon.
- Les tremblements peuvent indiquer que l'oisillon a de la fièvre ou qu'il a froid. Augmentez légèrement la température pour voir si cela s'arrête. - Il peut également s'agir d'un problème neurologique, éventuellement un effet secondaire du marbocyl.
L'oiseau de la bonne nouvelle
Selon certaines traditions, l'hirondelle symbolise le passage des âmes vers l'au-delà. Elle est aussi un présage de bonnes nouvelles. En effet, symbole d'amour, de paix et de loyauté, voir une hirondelle annonce un rapprochement entre deux personnes qui sont très chères l'un pour l'autre.