Stop, c'est le moment où tu es capable de dire haut et fort ta propre réalité et de décider ce que tu en fais. Et il n'y a qu'à ce prix que tu peux retrouver ta liberté et prendre les choses en main.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
L'art de savoir dire « non » induit la connaissance et l'estime de soi. En refusant la demande de son interlocuteur, le manager ou le collaborateur montre qu'il a conscience de la valeur d'un engagement.
Pourquoi est-ce difficile de dire non et de s'affirmer ? Tout d'abord, la plupart du temps, la peur d'être rejeté, de ne pas être apprécié, ou bien celle de se tromper, de faire un mauvais choix. Cette tendance vient d'un besoin commun à beaucoup d'êtres humains : le besoin d'appartenance et d'intégration sociale.
Et pourquoi est-ce qu'on endosse cette « culpabilité malsaine » ? Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu'on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l'impuissance.
Généralement, il vaut mieux être direct(e) et dire la vérité. Voici quelques formules courantes que vous pourrez utiliser : « Je ne suis pas prêt(e) à sortir avec quelqu'un en ce moment », « Je suis déjà en relation avec quelqu'un », « Mon programme est trop chargé en ce moment » ou « Je viens de rompre. »
Tenez bon et continuez à dire fermement non. Vous pourriez commencer par refuser et par vous justifier en disant, par exemple, que vous avez déjà prévu quelque chose pour le weekend et que vous ne pouvez pas vous désengager. Tâchez de garder des réponses brèves et fermes, si la personne insiste lourdement.
Proposez une alternative
Soit vous ne pouvez rien y faire, soit vous ne voulez pas, peu importe si vous proposez vous-même une alternative. 'Non, ce n'est pas possible mais je peux en revanche vous proposer ceci…' Posez ainsi vos limites. Vous déplacerez le problème de façon magistrale.
C'est le droit de s'affirmer !
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
Les personnes introverties disent oui par peur d'être rejetées. La peur de dire non concerne également les personnes extraverties. Par ailleurs, la peur d'être rejetée n'est qu'une des multiples peurs qui maintiennent en place la problématique.
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
Si vous constatez que quelqu'un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m'accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? » Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d'en apporter la preuve.
En conclusion : quelqu'un qui ose dire 'oui' systématiquement est vite considéré comme plus positif, plus sympa et plus communicatif. Alors, commencez par dire 'oui'. Cela vous offre des perspectives évidentes pour la suite.
Pourquoi j'accepte toujours tout : parce que je veux être indispensable. Si certains d'entre nous ont peur de dire Non et de passer pour un égoïste, d'autres ont une approche plus positive : dans ce cas, nous acceptons tout dans le but de nous rendre importants, et même indispensables.
Si la personne insiste, la solution existe !
Tu peux également dire à l'autre que son insistance te gêne : « là tu insistes et ça me gêne ». Si l'autre est vraiment « lourd », mets fin à la discussion : « ma réponse est définitive, je ne veux plus en parler ! ».
- La classique : "Désolé(e), mais je préfère qu'on reste amis." - La détournée : "Tu es vraiment un(e) ami(e) précieux(se) pour moi" ou "Qu'est-ce que je ferais sans notre amitié !" Et voici un florilège de phrases à ne PAS dire, au risque de lui accorder des espoirs vains : - "Je ne sais plus où j'en suis..."