1L'autisme n'est plus une psychose. Cette opinion est parvenue à s'imposer dans la littérature internationale depuis une trentaine d'années.
Différente est la position des pédopsychiatres français, qui ont proposé une Classification Française des Troubles Mentaux de l'Enfant et de l'Adolescent (C.F.T.M.E.A.). Dans cette classification, les troubles, y compris l'autisme de Kanner, sont dénommés "Psychoses infantiles précoces".
Certains auteurs avancent également une théorie intéressante : l'autisme résulterait d'un excès de maturation cérébrale entre 1 et 3 ans, tandis que la schizophrénie serait la conséquence d'un excès de développement cérébral entre 10 et 16 ans [11, 34].
L'autisme est un trouble neuro-développemental. Les premiers signes sont perceptibles avant l'âge de 3 ans. Ces symptômes sont dus à un dysfonctionnement cérébral. Les personnes autistes perçoivent ainsi le monde d'une façon différente par rapport à une personne dite neurotypique.
Le pronostic dépend du retard mental, de la présence d'une épilepsie associée, et de l'apparition du langage avant l'âge de 6 ans. Pendant la puberté, une aggravation peut apparaître pendant quelques années, avec un retour à l'état antérieur dans la plupart des cas.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Cela a une raison claire : l'autisme renvoie à l'idée d'une déficience neurologique, un handicap dont les causes sont d'ordre génétique, tandis que la psychose évoque la maladie mentale, la folie.
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
Comme le rappelle Maleval (2009a), l'enfant autiste n'a pas de mal à communiquer, à comprendre ou à se faire comprendre. La clinique nous montre comment, non sans effort, il indique impérativement ce qu'il veut. Ce qu'il nous présente est un refus de parler, un refus de la dimension énonciative de la voix.
Le shutdown ou repli autistique
Le shutdown est une réponse involontaire au stress. Lorsque ce dernier atteint un niveau insupportable, et ce niveau peut varier d'une personne à l'autre mais aussi d'un jour à l'autre, le cerveau de la personne ne peut plus gérer.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Le trouble schizo-affectif se caractérise par la présence de symptômes liés à l'humeur, tels qu'une dépression. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage ou une manie.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
La psychose est une maladie mentale qui entraîne, par périodes, une incapacité à discerner le réel de l'irréel. Les psychoses se traduisent par des hallucinations et des délires (c'est-à-dire des propos irrationnels tenus sans que leur auteur soit en mesure de les critiquer ni d'en percevoir l'étrangeté).
L'autisme atypique est un trouble envahissant du développement qui ne correspond pas au diagnostic des autres troubles autistiques spécifiques (l'autisme, le syndrome d'Asperger, le syndrome de Rett ou le syndrome désintégratif de l'enfance; voir ces termes).
Le syndrome d'Asperger fait partie des TSA (troubles du spectre autistique). C'est un désordre du développement d'origine neurobiologique qui concerne plus fréquemment les garçons que les filles et qui affecte essentiellement la manière dont les personnes communiquent et interagissent avec les autres.
Traitement de la psychose infantile
Une rééducation auprès d'un orthophoniste et d'un psychomotricien s'avère souvent nécessaire. Le pédopsychiatre peut parfois prescrire un médicament léger et transitoire pour aider l'enfant en cas d'agitation, d'anxiété ou d'insomnie.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
Oui, les personnes autistes peuvent ressentir des émotions et aimer ou s'attacher à d'autres personnes et avoir une relation amoureuse. Elles pourront par contre ne pas toujours reconnaître les signaux sociaux envoyés par une autre personne. Elle peuvent aussi ne pas toujours reconnaître leurs propres émotions.
Les arts font également partie des domaines de prédilection des personnes autistes. Souvent passionnées par la littérature et la lecture, elles peuvent trouver leur vocation dans les métiers de documentaliste ou de bibliothécaire. Elles ont également une attirance pour les arts du spectacle, la peinture, la danse…