L'absence du couvain d'ouvrières et la présence de cellules de mâles sont clairement les signes que la ruche est bourdonneuse.
Comment une colonie devient bourdonneuse ? Quand une reine pond, ses oeufs sont soit haploïdes soit diploïdes. Autrement dit, elle pond des oeufs qui donneront naissance à des mâles (oeufs haploïdes) ou à des femelles (oeufs diploïdes). Un oeuf haploïde est un oeuf non fécondé, contrairement à un oeuf Diploïde.
Observer sa ruche
Si la ruche est inactive avec des abeille sur la planche d'envol il est possible qu'elle se prépare à essaimer. Les abeille qui arrivent avec du pollen sont le signe de couvain présent dans la ruche au contraire l'absence de couvain peut être la signe d'une ruche orpheline.
A faire : déplacer la ruche à 10 mètres en direction du trou de vol. Mettre à la place une ruche à renforcer ou à défaut une caisse vide avec un cadre (possibilité de mettre une cellule royale ou cadres d'oeufs et couvain). Balayer les abeilles (dans un toit de ruche) et seules les abeilles non pondeuses vont voler.
Une visite régulière des ruches permet de détecter un essaimage imminent. La période d'essaimage se situe en général à la fin du printemps ou au début de l'été. A cette période, le couvain s'étoffe et la colonie peut avoir besoin de plus de place pour se développer.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Ce que l'on peut essayer
Secouer toutes les abeilles à 200 mètres du rucher. Seules les abeilles ouvrières rentreront a la ruche ; les pondeuses ont perdu le sens de l'orientation et restent sur place. On peut alors introduire une reine en ponte dans une cage avec quelques très jeunes nourrices.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Au printemps, les heures idéales pour une visite de ruche sont lorsque le plus grand nombre de butineuses sont de sortie, c'est-à-dire entre 11 et 15 heures.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Manipulation de colonies agressives :
Si une colonie est nerveuse et piqueuse, la première chose à faire est de contrôler les réserves de nourriture. S'il n'y a pas de manque de nourriture et si la colonie est en bonne santé, la cause de l'agressivité est probablement génétique.
Le chant de la reine
Le chant est le plus souvent un signal de la première reine vierge naissante pour annoncer sa présence à la colonie. S'il y a d'autres cellules royales prêtes à éclore dans la ruche, les autres reines vierges peuvent y répondre avant même de sortir de leur cellule.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.
Les colonies deviennent souvent orphelines pendant l'hiver ou après l'essaimage, lorsque la nouvelle reine est perdue au cours du vol de fécondation. Des pertes de reines peuvent aussi survenir après un traitement à l'acide formique ou par inattention de la part de l'apiculteur.
Les cellules royales sont facilement reconnaissables dans la ruche. En effet, elles sont plus grandes que les autres. Ce qui s'explique par le fait qu'elles abritent la reine, qui elle-même est plus grande que les ouvrières. Quel que soit le type de cellule royale, elles ont toutes la forme d'une cacahuète.
Protéger la ruche contre le froid : pour la ruche comme pour la maison ou l'humain, le gros de déperdition de chaleur se fait par le haut. Il est recommandé d'installer un isolant thermique sous le toit de la ruche. Protéger la ruche contre le vent : le toit de la ruche doit être bien fixé et étanche.
Les faux bourdons sont le produit d'œufs non fécondés. C'est donc dire qu'ils ont une mère, la reine de la ruche qui a pondu les œufs, mais pas de père. Ce mode de reproduction est appelé parthénogenèse arrhénotoque.
Méthode simple sans prélèvement de larves
Il faudra choisir la meilleure colonie. Au centre de la ruche on enlèvera deux cadres bâtis pour y insérer deux cadres gaufrés. On laissera néanmoins un cadre bâti entre les deux. La reine viendra pondre immédiatement sur les deux nouveaux cadres.
Parce que les abeilles sont très dépendantes des conditions météorologiques, elles ne quittent la ruche pour former un nouvel essaim que par une belle après-midi ensoleillée, après avoir empli leur estomac de toute la nourriture qu'elles pouvaient ingurgiter pour être prêtes à se passer de ruche pendant trois jours, s' ...
Peu avant la naissance des « princesses », la vieille reine quitte la ruche avec une partie des abeilles et crée une nouvelle colonie : c'est l'essaimage.
Nous savons ainsi aujourd'hui que la température doit être en permanence maintenue entre 34°C et 35°C, et l'humidité relative entre 50 et 70%.