Les fluctuations des taux de change des devises avec l'euro ont en effet un impact sur le résultat des entreprises. Celles-ci réaliseront un “gain de change” lorsqu'il y a évolution favorable de la valeur de l'euro vis à vis de la monnaie étrangère concernée, et une “perte de change” dans le cas contraire.
Mise en application gain de change
Pour un achat : il faudra convertir l'achat en euros. Par exemple, pour un achat de 1000 $ avec un cours à 1 € = 1.1 $, on obtiendra un montant dû de 909 € (1 000 $ / 1.1).
Un gain de change est celui qu'une entreprise réalise grâce au commerce international. Ce gain résulte de l'évolution favorable du prix d'une devise par rapport à une autre dans le cadre d'une opération de commerce international.
La différence de change correspond à une perte ou un gain observé par l'entreprise sur un mouvement (achat/vente) effectué dans une devise et enregistré dans une devise différente dans la comptabilité de l'entreprise.
Dès lors sur le plan comptable il n'est possible (en principe) de passer la créance ou la dette en « pertes et profits » que lorsque le délai de recouvrement possible est éteint, et donc en cas de parfait silence pendant toute la période.
Il se calcule grâce à la formule suivante : produits financiers - charges financières. Le résultat est souvent négatif car une entreprise génère généralement peu de revenus financiers. En parallèle, elle supporte des charges financières dès qu'elle a recourt à un emprunt.
Le montant non payé passe dans un compte dédié aux créances douteuses et litigieuses, le compte 416 Clients douteux et litigieux. Ce compte ne sera soldé qu'au moment du paiement de la créance ou lorsqu'elle devient irrécouvrable.
Les différences de change devenues définitives sont comptabilisées en compte 656 ou en compte 756 lorsqu'elles concernent des dettes d'exploitation. Elles apparaissent dans le compte de résultat. À la clôture de l'exercice, les écarts de conversion actifs et passifs sont comptabilisés en compte 476 ou 477.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser une perte de change effective sur un achat ou une vente en monnaie étrangère. Lors d'une transaction en monnaie étrangère, le montant doit être converti en euros lors de l'émission de la facture puis convertie en euros lors du paiement.
La notion de gain latent
Lorsque la différence de conversion est favorable à la trésorerie et au patrimoine de l'entreprise, il s'agit d'un gain latent. Ce gain est temporaire, provisoire (d'où l'expression « latent »).
Le taux de change est le prix d'une monnaie exprimé en une autre monnaie. Par exemple, le taux de change de l'euro en dollar est le nombre de dollars que l'on obtient pour un euro : si on dit que le taux de change de l'euro en dollar est de 1,25, cela veut dire qu'il faut payer 1,25 dollars pour acheter un euro.
Pour mesurer un risque de change, le trésorier doit utiliser à sa date d'apparition un taux de change qui permet de connaître la contre-valeur du montant pour lequel l'entreprise s'est engagée. Ce taux de change initial est le cours de valorisation.
Lorsque la perte présente un caractère habituel du fait de la nature de l'activité ou du volume des affaires traitées, elle doit être enregistrée au débit du compte 654 « pertes sur créances irrécouvrables ». Si, en revanche, elle revêt un caractère exceptionnel, elle doit figurer en compte 6714.
La formule est ainsi : gain achat = (prix de référence - prix nouveau) x volume prévisionnel. Ici, les gains sont estimés en ôtant le prix unitaire d'un produit ou d'un service et en multipliant le résultat obtenu par le volume prévisionnel du budget.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.
Définition. Perte résultant de la diminution de la juste valeur d'un actif détenu par l'entité par rapport à son coût d'origine, que l'on considérera comme réalisée lorsque l'actif sera sorti du patrimoine de l'entité par cession ou échange avec un tiers.
Ce gain latent est enregistré dans un compte au passif du bilan 477 « différences de conversion PASSIF ». Selon le principe de prudence, cette plus-value latente n'a aucune incidence sur le résultat de l'exercice.
Ainsi, pour ces pays le bon niveau de taux de change est celui qui permet une somme des élasticités critiques inférieures à 1. Pour cela, il faut que le taux de change de l'euro varie aux alentours de 20% de sa PPA (concept théorisé par G. Cassel dans son ouvrage Money and foreign exchange after 1914, 1922).
Si l'entreprise enregistre une perte sur l'exercice comptable,les écritures d'affectation du résultat sont simples. Il suffit d'enregistrer la perte de l'exercice en report à nouveau débiteur (correspondant au cumul des pertes antérieures).
Un écart de conversion passif correspond à un gain latent : diminution des dettes et augmentation des créances. Seuls les pertes et gains définitifs sont comptabilisés dans les comptes 756 Gains de change et 656 Pertes de change. Les comptes 766 et 666 sont réservés aux résultats de change à caractère financier.
Son calcul se fait comme suit : Effet Taux de change = Variation Taux de change*Prix réel en devise*Quantité réelle Variation Taux de change = Taux de change réel - Taux de change prévu.
L'E.T.I.C est un document de synthèse qui complète et commente l'information comptable donnée par les états de synthèse décrits plus haut.
Clients douteux ou irrécouvrables : quelles répercussions sur la comptabilité ? Lors de leur génération, vos factures sont comptabilisées en « clients sains ». Lorsque vous identifiez un risque de non paiement et que vous avez relancé plusieurs fois le client, la créance est reclassée en « clients douteux ».
On utilise ce compte lorsqu'il existe un risque de non recouvrement des créances. Cette situation peut survenir du fait que le client connaisse des difficultés de trésorerie ou du fait de litige avec ce dernier.
En tant que document officiel, il ne peut être délivré que par un professionnel habilité à le faire. La procédure d'obtention se fait sur demande du créancier. Elle peut être réalisée en ligne. En revanche, les démarches de recouvrement de créances peuvent être engagées par le créancier.