Elle peut débuter par des signes très variés selon la localisation des plaques de démyélinisation. Il peut s'agir d'une baisse de la vision d'un œil, de troubles des mouvements et de la marche, de sensations de picotements ou d'engourdissement, de contractions ou de faiblesses musculaires…
Ces douleurs sont liées à des lésions neurologiques situées sur les voies conduisant la sensibilité. Elles peuvent siéger sur le visage ou les membres, et peuvent être intermittentes ou permanentes.
Les examens complémentaires peuvent aider à confirmer le diagnostic. Il s'agit de l'imagerie par résonnance magnétique (IRM), de la ponction lombaire et des prises de sang.
Les personnes peuvent avoir des troubles de la vue et des sensations anormales, et les mouvements peuvent être faibles et maladroits. Habituellement, les médecins fondent le diagnostic de la sclérose en plaques sur les symptômes et les résultats d'un examen clinique et d'une imagerie par résonance magnétique.
La SEP n'est pas une maladie mortelle, les personnes atteintes de SEP ont une espérance de vie proche de celles de la population générale. La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir.
Le scanner est beaucoup moins performant que l'IRM pour le diagnostic de SEP.
Il n'existe pas à ce jour de test de détection fiable de la sclérose en plaques au niveau sanguin. Le but des tests sanguins est d'exclure d'autres pathologies plus rares qui peuvent mimer la sclérose en plaques (par exemple le lupus érythémateux disséminé ou la maladie de Lyme).
troubles de l'équilibre et de la coordination ou de vertiges. troubles urinaires et sexuels. troubles cognitifs, avec difficultés d'attention, de concentration, de mémoire, ralentissement.
Formes et évolution de la Sclérose en Plaques
la forme rémittente, dans laquelle la maladie évolue par poussées successives sans progression du handicap. Les symptômes de ces poussées disparaissent totalement. Ces formes débutent généralement vers 25/35 ans et représentent 85% des formes de début.
Dans la SEP, on retrouve des plaques de démyélinisation au niveau du cerveau et de la moelle épinière, visibles à l'IRM. Dans la fibromyalgie, aucun examen à l'heure actuelle ne permet d'identifier des lésions ou des dysfonctionnements au niveau du cerveau, ce qui rend le diagnostic beaucoup plus compliqué !
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Les immunosuppresseurs sont plus actifs pour les cas de sclérose en plaques plus sévères ou en cas d'échec du traitement de première intention. Ils peuvent réduire le nombre de poussées, retarder ou réduire le handicap et le nombre de lésions.
La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
Le suivi médical en cas de sclérose en plaques
L'équipe médicale - votre médecin traitant, en lien avec l'équipe pluridisciplinaire : neurologue, ophtalmologue, médecin de réadaptation fonctionnelle, psychiatre, psychologue, kinésithérapeute, ergothérapeute, etc.
Le diagnostic radiologique de SEP repose essentiellement sur l'IRM cérébrale.
Dans 75% des cas, la sclérose en plaques commence par une poussée, c'est à dire l'apparition sur quelques heures à quelques jours de symptômes neurologiques, qui persistent généralement pendant quelques jours à quelques semaines puis disparaissent progressivement plus ou moins complètement.
La Sclérose en Plaques n'est pas une maladie héréditaire puisqu'elle est non transmissible génétiquement. Cependant, il existe des facteurs génétiques favorables à son développement , sous l'influence d'autres facteurs (notamment environnementaux). Ainsi, plusieurs membres d'une même famille peuvent être touchés.
Lorsqu'elles sont d'origine inconnue, les maladies démyélinisantes sont dites « primitives ». Parmi elles, l'on retrouve : la sclérose en plaques, la myélite transverse aiguë, la neuromyélite optique aiguë, le syndrome de Guillain-Barré, la leucodystrophie, la maladie de Krabbe, la maladie d'Alpers, etc.
Le diagnostic repose sur la connaissance des antécédents personnels et familiaux, l'examen clinique, l'électromyogramme, et sur l'élimination par des examens appropriés comme l'IRM cérébrale et médullaire des maladies pouvant ressembler à la SLA (myélopathie cervico-arthrosique notamment).
L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est devenue l'examen de référence de la sclérose en plaques (SEP). Les IRM sont réalisées par un neuro-radiologue, de préférence dans le même centre ou service de radiologie, et les résultats seront interprétés par votre neurologue, qui connaît bien l'histoire de votre maladie.
L'IRM est effectivement en mesure de visualiser tous les « tissus mous » du corps humain, comme le cerveau, les muscles, la moelle épinière… Mais également les os et les articulations. Au delà du cerveau, l'IRM peut être utilisé pour observer d'autres parties du corps, comme la région pelvienne ou la zone lombaire.
Pour mieux vivre avec une SEP, il est conseillé d'avoir une bonne hygiène de vie, de manger équilibré et d'y associer la pratique d'une activité physique. L'aménagement du domicile peut aussi évoluer en fonction de vos besoins pour faciliter votre quotidien.
Quelques petits détails peuvent parfois tout changer : fractionner ses activités, trouver un nouveau rythme de vie permettant d'alterner les périodes d'activité et les périodes de repos, ne pas hésiter à se faire aider par son entourage, ses collègues, déléguer certaines tâches (courses, ménage, cuisine…), porter des ...