Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il répond très souvent de façon floue. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations. Il invoque les raisons logiques pour déguiser ses demandes.
La personne ne supporte pas la critique et nie les évidences. La personne ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres. La personne utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé.
« Une personne peut être considérée comme sous l'emprise d'un manipulateur lorsque son esprit critique et son libre-arbitre ne lui permettent plus de voir les mécanismes d'assujettissement », poursuit la psychologue. L'emprise s'installe souvent insidieusement, sans que la victime ne puisse l'anticiper.
Une faible confiance en soi ou faible estime de soi : les gens qui croient ne pas mériter l'amour ou qui n'ont pas confiance en eux sont plus faciles à manipuler et à convaincre. Même ceux qui n'ont pas encore défini leur identité peuvent se sentir compromis par un manipulateur.
Si elle a l'air de ne pas pouvoir vivre sans vous avant de vous traiter comme un inconnu deux minutes plus tard, cela indique qu'elle vous manipule. Lorsque vous vous voyez ou discutez avec elle, elle va parfois en faire juste assez pour que vous vous sentiez spécial afin de vous faire languir.
Les personnes toxiques créent le malaise quand elles arrivent dans une pièce et les autres ont tendance à fuir leur présence. Elles n'ont en général pas confiance en elles, veulent tout contrôler, n'arrivent pas à s'affirmer et sont d'apparence "soumises" aux autres.
L'emprise qu'il a sur sa victime est plus forte que l'envie d'éprouver des sentiments. Le manipulateur en amour est dans l'incapacité d'aimer, car il reproduit la façon d'aimer d'après son vécu. En effet, s'il a vu, par exemple, ses parents s'apporter de la tendresse alors il va apporter de la tendresse à sa victime.
Être en état de frustration
Comme le ferait un enfant en colère, le manipulateur déteste la frustration. Le « non » est inaudible pour lui, et il se débrouillera pour vous faire changer d'avis, de gré ou de force…
La confrontation avec le réel. Être confronté à la réalité fait aussi partie de ce qu'un manipulateur pervers déteste le plus. Pour comprendre pourquoi, il faut se pencher encore sur le monde intérieur du narcissique. Ici, la seule vérité qui soit est celle qui sert son intérêt.
La sexualité du pervers narcissique implique la dépersonnalisation de l'autre. Pour ce faire, il a recours à la manipulation psychologique en donnant dans un premier temps satisfaction sur le plan sexuel à sa proie, pour mieux la contrôler par la suite et obtenir ce qu'il souhaite d'elle.
L'emprise psychologique ou relationnelle s'installe souvent insidieusement et se traduit par un ascendant psychologique, mêlant manipulation, chantage et dépendance affective, que ce soit dans le couple, en amitié, dans le milieu familial ou au travail.
Le pervers narcissique fait constamment du chantage affectif, surtout lorsqu'il sent que sa victime a compris qui il était vraiment, afin de la faire culpabiliser. Il sort des phrases telles que : Tu ne peux pas me faire ça, tu ne m'aimes pas assez.
"Tout le monde peut être victime d'un pervers narcissique. Les prédateurs choisissent plutôt des personnes qui ont déjà été agressées et qui ont déjà subi des violences, notamment durant l'enfance. Ces personnes ont une estime de soi qui n'est pas suffisante. Du coup cela les empêche de se donner raison.
Ignorer un manipulateur, ne pas réagir, être indifférent à son silence radio, lui signifier sans lui déclarer clairement qu'il n'est « rien », qu'il' n'a pas le pouvoir, est la meilleure façon de le déstabiliser et de réagir à ses tentatives de destruction.
Les personnes toxiques sont manipulatrices.
Leur mode opératoire est d'amener les gens à faire ce qu'elles veulent qu'elles fassent. Tout tourne autour d'elles.
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
Peur qui se concrétise lorsque la victime sort de l'emprise. Elle renoue alors avec son entourage, des personnes (souvent sa famille) qu'il avait réussi à écarter ou à subjuguer. Il commence ainsi à craindre que son masque ne soit publiquement jeté à terre : certainement pour lui, la pire humiliation.
Le manipulateur
Il manipule de façon instinctive pour son propre bien. Avoir ce qu'il veut est son objectif principal, peu importent les moyens qui justifieront ses actions. Son intention n'est pas de faire du mal, mais de se faire du bien. Mais par définition, la manipulation fait souffrir.
En réalité, le pervers narcissique induit chez sa victime une emprise et une dépendance totale, voilée de culpabilité et de vulnérabilité. C'est par le biais du mensonge, de la confusion, de commentaires opposés qu'il agit. Progressivement, ces techniques montent en puissance jusqu'à contrôler totalement la victime.
Manipulatrice, elle déshumanise l'autre et est déshumanisée. Elle est fermée au dialogue, à la coopération et se montre incapable de remise en question. Elle utilise le chantage affectif, les menaces pour renforcer son emprise. Possessive, elle instrumentalise autrui pour arriver à ses fins.