Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Les formes de "DysphasieS"
Il s'agit d'un problème pour programmer des suites de sons corrects. L'enfant sera bavard, mais n'arrivera pas à articuler correctement les sons. L'enfant n'arrive pas à trouver ses mots. Il fait parfois des périphrases : pour ne dire qu'un seul mot il en dit plusieurs.
La dysphasie est un trouble du langage qui s'exprime par des atteintes de nature et d'intensité variables. Elle se répercute sur le bon fonctionnement du langage oral et la plupart du temps écrit (compréhension de phrases puis de textes, rédaction, etc.).
Difficultés à comprendre les sous-entendus
Très souvent, les personnes dysphasiques ne saisissent pas les « non-dits », tous ces sous-entendus couramment employés dans une conversation entre adultes. « Ils ne comprennent pas le deuxième degré et les nuances de langage.
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
La dysphasie est un trouble spécifique, sévère et durable du langage oral. Une rééducation, notamment orthophonique, permet aux enfants dysphasiques d'évoluer malgré la persistance de ce trouble à l'âge adulte.
La dysphasie peut être plus ou moins sévère et se présenter sous des formes diverses : paroles indistinctes, troubles de la syntaxe, expressions par mots isolés, discours plus ou moins construit, manque du mot, compréhension partielle du langage oral…
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
La dysphasie : causes et diagnostic
La dysphasie est une maladie dont les problèmes cérébraux sont d'ordre congénital. La personne malade vient donc au monde avec ce trouble. On estime que 3 à 4 % des enfants d'âge préscolaire souffrent de dysphasie et que 2 enfants dysphasiques sur 3 sont de sexe masculin.
Sur la base d'études épidémiologiques réalisées à l'étranger, on considère que la dysphasie atteint 4 à 5 % des enfants et concerne dans sa forme sévère environ 1 % des enfants d'une classe d'âge. La dysphasie touche plus particulièrement les garçons (2 à 3 garçons pour une fille).
Difficultés à comprendre les sous-entendus
Très souvent, les personnes dysphasiques ne saisissent pas les «non-dits», tous ces sous-entendus couramment employés dans une conversation entre adultes. « Ils ne comprennent pas le deuxième degré et les nuances de langage.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Travailler le vocabulaire pour concilier dysphasie et scolarité L'enfant qui présente un déficit langagier souffre généralement d'un manque de mot et d'un vocabulaire très limité. Il s'agit d'un trouble d'accès lexical qui se caractérise par une difficulté à trouver rapidement le bon mot.
L'enfant dysphasique peut avoir certaines difficultés à manipuler des notions plus abstraites (par exemple, apprentissage plus ardu de notions de couleurs, de nombres, les notions spatiales telles que les concepts « dans, dessous, dessus, à gauche » ou les notions temporelles (telles que les jours de la semaine, les ...
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
La dysphasie
Elle est définie comme un trouble de la structure du langage, alors qu'il n'y a aucun déficit auditif ou psychologique. La dysphasie affecte aussi bien l'expression orale que la compréhension orale. Il s'agit d'enfants qui n'ont, à l'âge de 4 ans, qu'un langage très sommaire.
L'école EDEYS est une école laïque, privée hors contrat, dédiée à tout jeune atteint d'un trouble de l'apprentissage tel que dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie… Tous les élèves du CM1 à la troisième y sont accueillis dans le respect de leurs particularités.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
Elles affectent le fonctionnement des zones du cerveau associées à la prononciation, la phonologie, la syntaxe et la sémantique chez les personnes qui en sont atteintes. La dysphasie et aphasie vont toutes deux induire des difficultés plus générales à interagir, apprendre ou comprendre verbalement.
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Fournir des aide-mémoire en français notamment : schéma, tableau, carnet de mots… Plan des cours avec éléments essentiels à retenir mis en évidence, ce qui facilitera la compréhension des écrits. Textes et exercices clairs , aérés, bien organisés. Lire les consignes, les énoncés, les textes à haute voix.
Des programmes de communication basés sur le visuel, comme le MAKATON par exemple, peuvent être proposés. En effet, malgré leurs difficultés avec le langage oral, les enfants dysphasiques n'ont pas de problème relationnel et ont envie, comme tout un chacun, de communiquer avec les autres.