Parler, nous exprimer et nous souvenir soulage et réconforte tout en favorisant un soulagement émotionnel. Si plusieurs mois ou années se sont écoulés et si nous ne pouvons toujours pas parler de cette personne, cela signifie que le deuil n'est pas encore terminé.
On voit qu'un deuil est terminé lorsqu'on ne souffre plus quand on pense à la personne aimée. Vous pouvez parler d'elle sans que les émotions viennent vous submerger. Vous pouvez vous rendre sur les lieux de l'hôpital où la personne a été soignée, sur le lieu du décès ou encore aller au cimetière.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
Certains vivent au contraire sans larmes, « en automate », accomplissant les tâches quotidiennes dans une impression de flou, d'état dissocié extrêmement angoissant. La fatigue physique est souvent très présente, inattendue, et peut persister plusieurs mois, voire 1 à 2 ans.
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
symbolique : comme les papillons, les oiseaux ou les arcs-en-ciel, physique : une lumière ou un appareil électrique qui s'allume ou s'éteint, une montre qui s'arrête définitivement à l'heure du décès, visuel (vision partielle ou complète du défunt, olfactif (une odeur évoquant le défunt).
Idéalement il ne faudrait pas dépasser plusieurs mois d'absence car il pourra être vraiment difficile de se motiver et de se projeter de nouveau dans son activité professionnelle. D'autant plus que l'expérience d'accompagnement du deuil montre que la reprise précoce de son travail est une aide considérable.
Il est primordial de garder à l'esprit que ressentir ces différentes émotions est normal et qu'avec le temps elles s'atténueront. De manière générale, chercher à contrôler ses émotions ne fait que les amplifier. Notre conseil : Laissez vous aller à vos émotions, ne culpabilisez pas à leur propos.
Il est également possible d'organiser des événements commémoratifs : marche blanche, veillée, réunion avec les proches du défunt pour parler de lui, exprimer leurs émotions, écouter et/ou être écouté, ou plus simplement partager un moment de silence en sa mémoire.
Le deuil est traumatique quand le décès de l'être cher était brutal et inattendu ou que les circonstances du décès étaient violentes ou vécues comme telles.
« Recevez mes très sincères condoléances. Mes pensées vous accompagnent vous et votre famille dans cette épreuve. » « Puissiez-vous accepter mes plus profondes condoléances pour vous et votre famille. Je vous souhaite tout le soutien et la force que l'on peut espérer dans une telle situation.
Aujourd'hui, on apprécie les cimetières en ville. Les mentalités changent. Mais depuis trente ans, la mort prise en charge par l'hôpital entre dans le déni et l'interdit. Plus des deux tiers des obsèques se font directement au cimetière à Paris, notamment les crémations.
Le défunt reste exposé dans un salon funéraire pendant toute la durée de son séjour au funérarium. Contrairement à la chambre mortuaire, où il est nécessaire de prendre rendez-vous. Les locaux et la décoration sont conçus pour apporter un certain confort à la famille (coin détente, distributeur de boissons, etc…).
Tout simplement parce que le fonctionnement du corps se désorganise, et cela commencera le plus souvent par un épuisement qui peut durer de nombreux mois. Rien de surprenant : c'est un véritable travail psychologique et physique que vous êtes en train de fournir pour intégrer cette perte.
Trois délais sont en réalité à prendre en compte : le délai pour transporter le corps (48h), le délai pour organiser les obsèques (6 jours ouvrés) et le délai psychologique, essentiel pour se préparer au dernier hommage.
Les veuves observent une longue période de deuil (iddah, la période d'attente) de 4 mois et 10 jours. Pendant ce temps, la veuve ne peut se remarier ou interagir avec les na-mahram (avec qui elle peut se marier). Cette règle permet de confirmer que la femme n'est pas enceinte du défunt.
Ne pas cacher sa tristesse, mais l'affronter, faire face à toutes les culpabilités qui peuvent vous animer pour diverses raisons, exprimer vos sentiments, mais ne pas les cacher sont aussi des clés. Il faut se rendre compte que la situation ne pourra évoluer pas si vous restez sur le même point.
Le syndrome des coeurs brisés met parfois la vie en péril lorsque le coeur est soumis à trop rude épreuve via une hypotension sévère, des troubles du rythme, une défaillance cardiaque appelée choc cardiogénique. Un autre nom du syndrome des coeurs brisés explique mieux la réalité médicale : le syndrome de stress.
L'acte d'allumer une bougie de deuil est particulièrement riche de sens. En effet, la flamme d'une bougie est souvent considérée comme une source de lumière et d'espoir dans les moments difficiles, apportant à sa manière du réconfort face à la tristesse et au deuil.