L'implant est contre-indiqué en cas de phlébite[Définition] , d' embolie pulmonaire[Définition] , de tumeur sensible aux hormones sexuelles, de saignements vaginaux inexpliqués et de maladie grave du foie.
L'ANSM invite donc toutes les femmes porteuses d'un implant contraceptif Nexplanon à vérifier, deux fois par mois, grâce à "une palpation délicate" qu'elles sentent bien l'implant à l'endroit de pose initial et dans le cas contraire à consulter immédiatement. Si vous n'êtes pas gênée, il n'y a rien à faire.
Convient-il à toutes les femmes ? L'implant contient une hormone progestative, mais pas d'œstrogènes. Il peut donc convenir aux femmes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser une contraception œstroprogestative, comme l'anneau, le patch ou la pilule combinée. Certaines contre-indications existent néanmoins.
Quels sont les effets secondaires de l'implant contraceptif ? L'implant peut provoquer de l'acné chez certaines femmes et influer sur le flux de leurs menstruations : certaines auront des règles moins fréquentes, parfois plus courtes ou plus longues que d'habitude.
On peut noter les mêmes effets secondaires que pour la pilule contraceptive. Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
A noter : certains médicaments peuvent rendre l'implant moins efficace comme les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
Bien que le sexe puisse être sans danger après une augmentation, vous devez toujours faire attention à ne pas perturber les implants ou l'incision au cours des six premières semaines.
- Entre 10 et 20 % des utilisatrices ont des saignements très fréquents, surtout pendant les six premiers mois de pose de l'implant. Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile.
Il peut s'agir de lésions neuro-vasculaires au niveau du site d'insertion, se manifestant par des fourmillements ou des troubles de la sensibilité dans la main, mais aussi de symptômes respiratoires et/ou de douleurs cardiothoraciques. Dans la majorité des cas, l'implant a pu être facilement retiré.
Le site santé du Figaro réaffirme que l'implant ne doit pas causer de douleurs et apporte une précision concernant les causes de fatigue : L'implant est invisible et indolore, il se place sous la peau anesthésiée par un médecin.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
D'autres gardent entre 2 et 5 kilos. D'autres, beaucoup plus. De même, beaucoup d'utilisatrices de pilules ou d'implant ne prennent pas de poids : on estime que la prise de poids concerne 1 femme sur 5. Autrement dit : 80 % ne prennent pas de poids avec leur contraception, ce qui est tout de même beaucoup.
La péri-implantite correspond à une infection des tissus qui entourent l'implant dentaire. Ce type de complication peut survenir sur une période de 5 à 10 ans après la pose de l'implant. Relativement rare, elle ne toucherait que 10 % des implants en moyenne.
En effet, les grossesses sous implant sont extrêmement rares. C'est la contraception la plus efficace de toutes les contraceptions connues. Elle est même plus efficace que la ligature des trompes.
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
La « double protection » est la solution idéale pour éviter tout risque d'IST (infection sexuellement transmissible) et de grossesse imprévue lors des premiers rapports.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
L'insertion ou le retrait de l'implant peuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut se former ou un abcès peut se développer.
L'origine de l'infection est provoquée par la conception de l'implant, son degré de rugosité ou la conception de la prothèse chargeant de manière excessive l'implant. Lors du "rejet" d'un implant dentaire on constatera la présence de 2 familles de microorganismes : les anaérobies à Gram négatif et les spirochètes.
"Le plus souvent il va bouger un tout petit peu dans le bras, mais parfois, si il est inséré dans un vaisseau sanguin, il peut migrer jusqu'à l'artère pulmonaire" précise Isabelle Yoldjian, la cheffe du pôle gynécologie à l'ANSM.
Dans certaines pilules micro-dosées (peu dosées en œstrogènes), ce sont les progestatifs qui font prendre du poids, mais plutôt à retardement, et on peut même en perdre les premiers mois.
L'implant contraceptif se présente sous la forme d'un petit bâtonnet de la taille d'une allumette, qui une fois implantée sous la peau diffuse du progestatif. Sa durée de vie est de 3 ans et son prix est d'environ 102 €. Il est pris en charge à 65 % par l'Assurance Maladie.