Une pyélonéphrite aiguë est suspectée devant la survenue brutale d'une fièvre et d'une douleur lombaire d'un seul côté. Le diagnostic d'infection rénale est confirmé par l'examen cytobactériologique des urines. Une prise de sang, une échographie rénale, un uroscanner sont utiles dans certains cas.
Différents médicaments antibiotiques peuvent être prescrits pour soigner l'infection urinaire de la pyélonéphrite, selon la bactérie identifiée comme responsable. Il peut s'agir d'antibiotiques de la famille des céphalosporines et de la famille des fluoroquinolones.
Symptômes de l'infection rénale
(infection vésicale), avec des mictions fréquentes et douloureuses. Un rein ou les deux peuvent augmenter de volume et être douloureux, et les médecins peuvent déceler une douleur dans le dos du côté atteint. Les muscles de l'abdomen sont parfois extrêmement contracturés.
La pyélonéphrite peut parfois se compliquer. Certains patients doivent être hospitalisés en urgence devant l'apparition de signes graves : altération de l'état général, fièvre et frissons faisant craindre une infection généralisée ( septicémie ) ou un abcès rénal ou péri-rénal (autour du rein).
La pyélonéphrite aiguë est une infection située dans un rein et son uretère. Elle se manifeste par de la fièvre, des brûlures urinaires et des douleurs lombaires. L'infection étant bactérienne, elle est traitée par des antibiotiques.
De plus, lorsque l'infection se complique et remonte au niveau des uretères et des reins, une fièvre, des frissons et une douleur lombaire apparaissent. Il existe dans ce cas un risque d'infection généralisée, c'est pourquoi toute infection urinaire compliquée doit être prise en charge rapidement.
La douleur provoquée par les troubles rénaux est en général ressentie sur le côté (flanc) ou au niveau du bas du dos. Occasionnellement, elle irradie vers la partie centrale de l'abdomen.
La douleur rénale est souvent décrite comme une douleur vive. Elle peut également être accompagnée de nausées, de vomissements, de fièvre ou de frissons. De son côté, la douleur dorsale peut être une douleur plus sourde, qui a tendance à s'aggraver avec le mouvement.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Il peut être nécessaire de consulter votre médecin ou votre sage-femme dans la journée si : vous avez de la fièvre avec des frissons, vous avez des douleurs dans le dos ou sur le côté.
Quelles sont les complications d'une infection urinaire ? Une cystite microbienne non traitée peut s'étendre, les bactéries, comme Escherichia coli, présentes dans la vessie pouvant en effet remonter jusqu'aux reins depuis l'orifice urinaire : c'est la pyélonéphrite aiguë.
Généralement, sans traitement adéquat, une infection urinaire peut durer pendant quelques jours à quelques semaines. Avec le temps, certains symptômes, tels que les brûlures mictionnelles, l'inconfort pelvien ou les mictions fréquentes, peuvent s'aggraver.
Deux tests clés sont utilisés pour déceler des dommages à vos reins et évaluer dans quelle mesure ils réussissent à éliminer les toxines et les déchets de votre sang. L'analyse de sang permet de mesurer votre taux de créatinine sérique, ce qui aide à déterminer si les reins filtrent le sang adéquatement.
Quand s'inquiéter et qui consulter ? Dès lors que vos douleurs s'intensifient ou que vous présentez les symptômes associés des calculs rénaux ou d'une pyélonéphrite, prenez rendez-vous sans tarder avec un médecin généraliste pour effectuer les premiers examens, et recevoir un traitement pour soulager la douleur.
Lorsqu'ils apparaissent, ces symptômes incluent souvent œdème, fatigue, perte de l'appétit, hypertension, mictions fréquentes et soif intense. Lorsque 85 à 90 % de la fonction rénale est perdue, on parle d'insuffisance rénale au stade terminal, et une dialyse rénale, voire une greffe de rein, s'impose généralement.
Symptômes des calculs dans les voies urinaires
La colique néphrétique est caractérisée par une douleur insoutenable et intermittente, située habituellement dans la zone comprise entre les côtes et la hanche d'un seul côté, qui irradie vers l'abdomen et s'étend souvent à la région génitale.
Lorsque les bactéries remontent dans les reins, cela provoque une douleur intense. Si vous ressentez ces symptômes, il faut tout de suite se tourner vers un service d'urgences. Une infection des voies urinaires qui se complique peut déboucher sur une pyélonéphrite qui nécessite une hospitalisation.
La pyélonéphrite est une infection rénale qui se produit généralement lorsque des bactéries remontent de la vessie vers les reins. Elle se caractérise par des douleurs lombaires, de la fièvre, des frissons, des nausées et des mictions fréquentes et douloureuses.
L'infection urinaire à colibacille (ou Escherichia coli).
Elle s'étend parfois jusqu'à la partie inférieure du dos, et peut également être sentie dans l'aine et dans les cuisses. Chez les femmes, la douleur peut être dans le vagin et chez les hommes, dans le pénis, les testicules, le scrotum et le périnée.
Le traitement de la pyélonéphrite repose sur l'antibiothérapie, après avoir réalisé un examen cytobactériologique des urines.
Les marqueurs de l'inflammation (VS, CRP) restent normaux lors d'une cystite et s'élèvent (VS > 30 mm, CRP > 20 mg/l) lors d'une pyélonéphrite. La normalité de ces dosages suggère de reconsidérer les diagnostics différentiels de la PNA, selon certains auteurs.