Il est possible que le cancer du poumon ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie. Les signes et symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe et provoque des changements dans le corps comme la toux ou l'essoufflement.
D'autres manifestations sont liées à une extension locorégionale de la tumeur : douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème (gonflement) du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole ...
Un essoufflement anormal. Une douleur dans la poitrine. Une douleur inexpliquée au niveau du cou, de l'épaule ou du bras. Une modification de la voix.
Radiographie. Lors d'une radiographie, on emploie des radiations de faible dose pour produire des images de parties du corps sur film. La radiographie pulmonaire est souvent le premier examen d'imagerie effectué pour vérifier la présence de problèmes aux poumons.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
"Le dépistage du cancer du poumon par une prise de sang n'existe pas encore. Il s'agit de programmes qui sont des essais cliniques. Les participants font un scanner de dépistage et une prise de sang peut aussi être réalisée. Et dans le sang, on peut rechercher plusieurs types de reflets du cancer.
Est-ce que le cancer du poumon se soigne ? Un patient ou une patiente atteinte d'un cancer du poumon peut espérer en guérir, mais cela dépend de l'évolution de la maladie. Plus elle est prise à temps, plus les chances d'en guérir sont importantes.
Le cancer du poumon atteint le plus souvent les personnes de 50 ans et plus; en 2007, 95,5 % des nouveaux cas ont été diagnostiqués chez les personnes de ce groupe d'âge (graphique 3). La principale tranche d'âge pour le diagnostic est celle de 75 ans et plus.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Quelques symptômes peuvent cependant vous mettre la puce à l'oreille : Une toux persistante, particulièrement la nuit : ce symptôme peut sembler évident, mais il a tendance à être négligé, notamment par les fumeurs, qui pensent qu'il est normal de tousser la nuit ou le matin.
Les métastases empêchent les organes de fonctionner
Et de poursuivre: «On ne meurt pas directement d'un cancer mais du dysfonctionnement d'un ou de plusieurs organes vitaux qu'il induit.» Ainsi, des métastases pulmonaires vont peu à peu empêcher les poumons de capter de l'air, entraînant alors une asphyxie.
Le cancer du poumon représente ainsi 15 % de tous les nouveaux cas de cancers. Le poumon est la deuxième localisation de cancer, en termes d'incidence, chez l'homme (31 231), derrière la prostate (50 430), mais il reste le plus mortel.
1 à 9 mois après la dernière cigarette : Les cils bronchiques repoussent. On est de moins en moins essoufflé. 1 an après la dernière cigarette : Le risque d'infarctus du myocarde diminue de moitié. Le risque d'accident vasculaire cérébral rejoint celui d'un non-fumeur.
L'estimation du nombre total de décès par cancer s'élève en 2018, à 157 000 dont 57 % chez l'homme. Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Le tabagisme passif accroît également le risque de cancer du poumon. Il est important d'éviter les atmosphères enfumées et de ne pas exposer les enfants à la fumée de tabac. Il est important de tout faire pour arrêter de fumer définitivement.
Quel est le cancer le plus dur à soigner ? L'adénocarcinome est, en effet, un cancer difficile à soigner s'il n'est pas détecté ni traité à temps. Les cancers du poumon, du pancréas, de l'œsophage, du foie... sont souvent considérés de mauvais pronostic.
La personne a la sensation de ne plus être capable de respirer suffisamment, rapidement ou profondément. Elle peut remarquer la nécessité d'un plus grand effort pour gonfler le thorax lors de l'inspiration ou pour faire sortir l'air lors de l'expiration.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Une humeur agressive, une irritabilité ou une humeur changeante et instable. Une perte d'intérêt et de plaisir (plus rien ne l'intéresse, abandon d'études, etc.) Des signaux d'anxiété : nervosité, agitation, crises d'angoisse, hypervigilance, etc.