Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
On appelle « prolapsus » la descente d'un ou plusieurs organes du bassin vers l'entrée vaginale. Ces organes peuvent être la vessie, le vagin, l'utérus ou encore le rectum. Ce phénomène est dû au relâchement ou à l'endommagement des structures (ligament, muscles du plancher pelvien, etc.)
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Les organes génitaux risquent alors de descendre et de créer une gêne mécanique et, parfois aussi, fonctionnelle selon les organes touchés et le niveau auquel ils descendent. Certaines douleurs et pressions sont davantage ressenties en position debout et disparaissent généralement lorsque la femme s'allonge.
En cas de prolapsus génital, ou "descente d'organes" les symptômes sont assez peu caractéristiques. Les femmes ont une sensation de "boule vaginale" ou de pesanteur au niveau du bassin, du périnée ou du rectum ou tout simplement une gêne. La gêne augmente en général lors des efforts physiques (longue marche, etc.)
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Les descentes d'organes peuvent affecter au quotidien la qualité de vie des femmes en limitant leur activité physique et sexuelle. Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
gêne ou sensation de lourdeur du périnée, difficulté à uriner avec jet faible et sensations de mal vider la vessie, envies fréquentes et/ou impérieuses d'uriner, infections urinaires à répétition (causées par une mauvaise vidange de la vessie).
Idée reçue n°4 – Le prolapsus empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. FAUX. D'abord, le sexe ne se résume pas seulement à une pénétration. Et quand bien même, il est possible d'avoir et d'apprécier des rapports avec pénétration avec un prolapsus.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Le prolapsus génital, communément appelé "descente d'organe", affecte principalement les femmes après 45 ans. Pour corriger cet affaissement, des opérations par cœlioscopie ou par voie basse existent. Convalescence, suites, risques de saignements ou d'incontinence...
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
Un traitement chirurgical est proposé en cas de prolapsus sévère et/ou gêne fonctionnelle importante. Le geste chirurgical consiste grosso-modo à : Fixer les organes dans le bassin pour renforcer leur maintien en place. Traiter l'incontinence urinaire associée.
De nombreuses femmes peuvent développer un prolapsus génital, c'est-à-dire la descente d'un organe à travers le vagin. La forme la plus connue est la cystocèle (descente de la vessie), mais d'autres types existent que l'on verra plus loin.
Quand est-il justifié de se faire opérer ? L'opération d'un prolapsus n'est jamais indispensable. On a donc toujours le temps de réfléchir quand le spécialiste commence à la proposer. Il interviendra quand la gêne deviendra insupportable.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Cette sensation de poids dans le bas du ventre peut correspondre à toute masse pelvienne (gros fibrome, kyste ovarien volumineux) mais aussi à un prolapsus. Un avis spécialisé est nécessaire.
La lourdeur dans le bas ventre désigne une sensation inconfortable ressentie par un individu au niveau inférieur de l'abdomen et dont les causes peuvent être multiples (un prolapsus, un trouble digestif...).
De nombreuses femmes ressentent un poids dans le bas ventre avant ou pendant les règles. Ce trouble est généralement toujours présent au même moment du cycle. La plupart du temps, si la gêne est unilatérale et présente vers le milieu du cycle, il s'agit tout simplement de l'ovulation.
Ces douleurs sont causées par la contraction de l'utérus afin d'éliminer la muqueuse utérine. Ces maux dans le bas du ventre peuvent donc se présenter sous forme de crampes et être fréquemment accompagnées de maux de dos (lombalgie), de migraines, de fatigue ou encore de symptômes abdominaux comme des ballonnements.
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l'utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s'étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d'un gros enfant, en particulier après un forceps.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.