Sous forme d'ordures visibles ou de microparticules au fil de sa lente dégradation, la pollution plastique fait peser d'importantes menaces sur les habitats terrestres, aquatiques et sur la vie sauvage qui s'y est établie que ce soit par ingestion, enchevêtrement ou exposition aux produits chimiques contenus dans le ...
Les déchets en plastique sont tout autant problématiques sur terre qu'en haute mer : ils remplissent les décharges, encombrent les cours d'eau et génèrent de la pollution lorsqu'on les brûle à ciel ouvert ou en incinérateur.
Le plastique contient des polluants toxiques qui endommagent l'environnement et causent la pollution des sols, de l'eau et de l'air. Le plastique peut mettre des centaines, voire des milliers d'années à se décomposer, de sorte que les dommages causés à l'environnement sont durables.
Le PVC est le plastique le plus polluant et il est présent avec les raquettes de badminton.
Les effets sur la santé peuvent être divers : impacts sur le système immunitaire et le système respiratoire, perturbations endocriniennes, baisse de la fertilité, hausse des risques de cancers… Ces effets existent à chaque étape du cycle de vie du plastique et démultiplient donc les conséquences sur la santé.
Le plastique représente beaucoup de déchets. En effet, 91 % du plastique produit n'est pas recyclé. Si certains sont brûlés (et de ce fait, très polluants à cause du CO² qu'ils dégagent), d'autres sont enfouis sous terre. Ils mettront entre 100 et 1000 ans à se dégrader, et pollueront les eaux et les terres.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Des produits chimiques nocifs peuvent être libérés dans le sol environnant par le plastique chloré, qui ensuite s'infiltrent dans les eaux souterraines ou d'autres sources d'eau environnantes, ainsi que dans l'écosystème. Une série d'effets potentiellement nocifs sur les espèces qui boivent l'eau peuvent s'ensuivre.
A l'échelle mondiale, on estime aujourd'hui que la quantité de plastique dans les océans est comprise entre 75 à 199 millions de tonnes (ce qui représente 85% des déchets marins), et que 24400 milliards de particules de micro-plastiques flotteraient à la surface des océans.
Pour réduire notre usage du plastique, notamment du plastique à usage unique, il faut agir sur trois axes : la réduction à la source, la réutilisation et le recyclage. Le recyclage constitue un levier pour réduire notre consommation de matière plastique, mais ne peut pas être l'unique solution.
Pour simplifier, sachez que les plastiques qui se recyclent appartiennent essentiellement aux familles des polyéthylènes téréphtalates (PET), des polyéthylènes haute densité (PEHD) et des polypropylènes (PP). Très concrètement, les bouteilles (eau, sodas, yaourts à boire, huile alimentaire, lessive, etc.)
Avant d'être un déchet plastique : mélange contenant une matière de base susceptible d'être moulé (bakélite, cellulose, galalithe, nylon, résine, silicone…), en vue de créer une nouvelle matière malléable. C'est ce mélange qui va rendre le recyclage des déchets de plastiques très compliqués.
Les emballages en plastique n'ont plus que quelques années pour tous devenir recyclables*. * La loi AGEC prévoit que tous les emballages en plastique à usage unique disposent d'une filière de recyclage opérationnelle au 1er janvier 2025, et tous les emballages d'ici 2030.
Ce sont environ un million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins qui sont ainsi tués chaque année au contact de nos déchets plastiques. A ce rythme, on estime que les océans contiendront plus de plastique que de poissons d'ici à 2050, soit une masse d'environ 750 millions de tonnes.
Dans la lutte contre le changement climatique, le méthane émis par les vaches est un polluant que l'on ne peut tout simplement pas se permettre de négliger.
Au final, 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne ! Mais les avions rejettent également d'autres gaz comme l'oxyde d'azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5.
Pour terminer, le verre est le plus long à se décomposer en nécessitant en moyenne 4000 ans pour le faire.
Le plastique et les piles, les déchets tardent le plus à se dégrader. Effectivement, les déchets qui mettent le plus à se dégrader et se décomposer dans la nature sont le plastique, les piles et le verre, ce sont d'ailleurs les déchets qui polluent le plus sur Terre.
De quelques mois à 1 an :
Papier (mouchoirs, journal, papier toilette…) : de 2 semaines à 1 an ; Fruits (trognon de pomme, pelure de fruits…) : de 1 à 6 mois.
Le pétrole
On estime à six millions de tonnes par an la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine, ce qui constitue une cause fondamentale de la pollution des océans.