Lors de l'événement traumatique ou pendant son évocation, l'enfant peut avoir des symptômes dissociatifs comme la dépersonnalisation (détachement de soi ou de son corps, ralentissement temporel) ou la déréalisation (irréalité, éloignement, déformation de l'environnement).
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
L'enfant peut en être la victime ou le témoin alors que l'événement arrive à un tiers. Cela recouvre des situations variées : abus physiques et sexuels, violences conjugales, accidents graves, attaques de chiens, procédures médicales invasives, incendies, catastrophes naturelles ou technologiques, guerres…
Éviter les éléments qui rappellent l'événement (symptômes d'évitement) Les enfants peuvent persister à éviter les choses (activités, situations ou personnes) qui leur rappellent le traumatisme. Ils peuvent même tenter d'éviter toute pensée, tout sentiment ou toute conversation concernant l'événement traumatique.
L'enfant déploie une fantastique énergie pour comprendre ce qui lui arrive, ce qui se passe dans sa vie et y donner sens. Il tente de se représenter ce qu'il subit via des images plus ou moins imaginaires. Il peut capter un mot, une atmosphère, une réaction d'adulte, pour se représenter l'événement.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Il s'exprime très souvent par un trouble de stress post-traumatique mais également par des troubles de l'humeur, troubles de la personnalité, troubles de l'alimentation, troubles anxieux généralisés, symptômes dissociatifs, troubles psychotiques aigus, maladies liées aux stress, etc..
La victime s'est cognée la tête non violemment. La douleur du choc a rapidement disparu. Si la victime ne présente aucune symptôme inhabituel, consulter un professionnel de la santé n'est pas nécessaire, sauf si l'état de santé se détériore. La surveillance de la victime est cependant recommandée.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient (Hans Selye, 1954, 22-5). Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Définition du terme Choc traumatique : - Choc : sidération du système nerveux accompagné d'un baisse de la température centrale, d'une chute de la tension artérielle, d'un état stuporeux, parfois de convulsions, pouvant aboutir au décès.
L'amnésie peut ne pas apparaître immédiatement après un événement traumatique ou stressant. Elle peut prendre des heures, des jours, voire plus avant d'apparaître. Peu après la perte de mémoire, certaines personnes semblent confuses. Certaines sont très angoissées.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
Les personnes qui ont vécu un traumatisme psychique gardent une trace des événements dans leur psychisme, comme une cicatrice, laquelle est susceptible de se rouvrir plus tard dans la vie, par exemple sous l'effet d'un autre événement douloureux, ou d'un anniversaire.
L'astuce consiste à capter l'attention du sujet par des stimuli visuels ou sonores, voire auditifs pour les enfants, pour abaisser les défenses inconscientes et permettre la reviviscence du choc émotionnel." Mouvements oculaires de gauche à droite, tapotements alternatifs sur les genoux sont autant de moyens de ...
La prise en charge du traumatisme psychologique repose essentiellement sur une bonne prise en charge psychologique, car il est essentiel de verbaliser ce qui a été vécu. Une consultation avec un psychologue ou un psychiatre spécialisé dans les psychotraumatismes est donc recommandée.
Les traumatismes de type I/simples constituent un événement ponctuel dans la vie d'un sujet tandis que les traumatismes de type II et III/complexes sont caractérisés par une addition et une succession de violences.
Parmi les causes de traumatismes figurent les actes de violence dirigés contre autrui ou contre soi-même, les accidents de la route, les brûlures, les noyades, les chutes et les intoxications.
La confrontation à une situation violente, la peur pour sa propre vie, une menace pour son intégrité ou celle d'un proche, peuvent provoquer un traumatisme psychique, un psychotraumatisme. Autrement dit une perturbation aiguë ou durable, plus ou moins intense, de l'équilibre psychique.
Le syndrome du bébé secoué (SBS) est un sous-ensemble des traumatismes crâniens infligés ou traumatismes crâniens non accidentels (TCNA), dans lequel c'est le secouement, seul ou associé à un impact, qui provoque le traumatisme crânio-cérébral.