Le manque d'intérêt se traduit souvent par l'interruption des activités ludiques ou culturelles : « il ne s'intéresse à rien », « on ne peut jamais lui faire plaisir », répètent les parents. L'enfant lui aussi répète souvent : « j'm'ennuie », « j'en ai marre ».
Un ado qui est normalement plutôt bon à l'école et qui a subitement des notes qui chutent “est un indicateur extrêmement fort”, informe la spécialiste. “Attention, il ne s'agit pas d'un jeune qui a toujours eu des difficultés” précise-t-elle.
Le traitement de la dépression chez l'enfant et l'adolescent repose sur le soutien psychothérapeutique, avec l'aide d'un professionnel du psychisme des enfants. Il peut également se révéler nécessaire de modifier l'environnement de l'enfant s'il est malheureux là où il est.
Selon Santé Publique France, la dépression infantile "peut se manifester à travers des comportements de retrait, d'absence ou – au contraire – d'irritabilité, d'agitation", mais également des maux de ventre/tête fréquents, des troubles du sommeil, des sautes d'humeur ou encore, des troubles alimentaires.
Vous sentez-vous presque tout le temps fatigué, sans énergie ? Manquez-vous de confiance en vous-même, ou vous sentez-vous sans valeur, voire inférieur aux autres ? Vous êtes-vous fait des reproches ou vous êtes-vous senti coupable ? Avez-vous du mal à vous concentrer, ou à prendre des décisions ?
La déprime où le fait d'être déprimé est un état passager, contrairement à la dépression qui se caractérise par des symptômes caractéristiques et durables. La différence entre les deux termes pourrait aussi se comparer à la différence entre un babyblues et une dépression post-partum chez la femme après l'accouchement.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Un enfant triste, isolé, trop sage, peu émotif, ayant peu de centres d'intérêts ou particulièrement irritable, agressif, très agité… exprime un mal-être. Ces caractéristiques peuvent qualifier de manière ponctuelle certains enfants mais il y a lieu de s'inquiéter lorsqu'elles deviennent récurrentes et symptomatiques.
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
L'adolescent pourra se mettre en colère ou pleurer pour des choses qui, habituellement, ne le faisaient pas réagir de la sorte : un bus raté, un dîner pas prêt à temps, une obligation familiale… Nous notons également une diminution des capacités de concentration qui se marque avec la chute des résultats scolaires.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Une alimentation saine et riche en fruits et légumes, céréales complètes, volailles, poissons, légumineuses, noix et produits laitiers faibles en gras pourrait avoir un effet protecteur contre la dépression.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Le traitement repose sur les antidépresseurs, la thérapie de soutien et la thérapie cognitivo-comportementale ou une association de ces modalités. (Voir aussi la discussion sur les Troubles dépressifs. en apprendre davantage chez l'adulte.)
Montrez aux enfants à demander de l'aide et du soutien quand ils en ont besoin. Prenez toujours au sérieux les préoccupations et les inquiétudes des enfants. Les enfants et les adolescents pourraient croire que leurs émotions n'ont aucune importance si on les néglige.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Adopter une attitude d'écoute : signifier que vous êtes disponible (vous asseoir par exemple) et peut être que l'ado va parler par lui-même sans même que vous n'ayez prononcer un mot. La présence silencieuse est aussi une posture qui remplace judicieusement les discours parfois trop « maladroits ».