L'enfant dysgraphique est incapable de se concentrer à la fois sur l'écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres. Il écrit lentement, et il a du mal à diriger son crayon. L'écriture le fatigue et entraine des douleurs du poignet et du bras.
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
La dysgraphie est généralement un trouble isolé. Les enfants qui en souffrent ne présentent pas de trouble psychologique ou intellectuel, l'enfant suit dans la plupart des cas une scolarité normale. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique.
Un bilan orthophonique permet de faire le diagnostic de dysorthographie. Celui-ci comprend un test de conscience phonologique et un test visuo-attentionnel. Ce bilan permet de faire le diagnostic du trouble dys mais aussi d'en évaluer la gravité.
L'orthophoniste pour un bilan complet
La rééducation de l'écriture fait également partie des compétences de cet expert des troubles de la communication. Un bilan orthophonique peut permettre de diagnostiquer une dysgraphie.
À l'écrit, l'enfant dysorthographique peut être en proie à de multiples confusions. Il peut simplement : Oublier des lettres, écrire “doze” pour “douze”, inverser les lettres d'un mot “hiut” pour “huit”. Substituer des mots par une signification voisine, dont il connaît mieux l'orthographe.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
Travailler sur des phrases courtes, mais les faire travailler à fond : lire la phrase, l'analyser, repérer toutes les particularités orthographiques éventuelles, la mémoriser, puis l'écrire à voix haute, la relire ensuite et corriger si nécessaire.
Veiller à ce qu'il sache comment continuer un tracé ; Veiller à ce qu'il comprenne le sens de rotation des lettres rondes ; Veiller à ce qu'il adopte un bon équilibre statique et à ce que son positionnement par rapport à la feuille soit adapté ; Veiller à ce qu'il n'ait plus tendance à écriture trop vite.
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans/ du CE1, quand l'apprentissage de l'écriture est terminé.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Elles peuvent se manifester par une lenteur, un manque d'endurance, une difficulté à automatiser le geste graphomoteur, ainsi que par un manque de lisibilité (distorsion des lettres, formation inadéquate des lettres, espacement inadéquat entre les lettres ou entre les mots, alignement variable des lettres sur le ...
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
Pour diagnostiquer la dyslexie, il faut pointer et analyser prioritairement les difficultés du langage écrit mais aussi évaluer son attention, ses mémoires, le tout en réalisant une batterie de tests adaptés à l'âge du patient.
Dyslexie et dysorthographie, des liens étroits
Les personnes dysorthographiques sont fréquemment dyslexiques. En effet, c'est en décodant fréquemment et correctement des mots, que l'enfant les mémorise progressivement en traces stables et les automatise, dans son lexique orthographique.
Diagnostic et repérage de la Dysorthographie
Il faut également écarter la dysgraphie qui sera traitée par un psychomotricien. Un bilan orthophonique permet de faire le diagnostic de dysorthographie.
On ne guérit jamais totalement d'une dysorthographie. Cependant, il est possible d'en atténuer les symptômes. La méthode Padovan peut être utilisée pour améliorer ce trouble de l'écriture. Il sera, dans tous les cas, nécessaire de mettre en place une rééducation orthophonique le plus tôt possible.
En général, votre médecin généraliste ou pédiatre vous orientera vers : Un orthophoniste pour la dyslexie, dysorthographie, dyscalculie ou dysphasie. Un psychomotricien ou un ergothérapeute pour la dyspraxie. Un psychologue spécialisé en neuropsychologie pour le TDAH ou d'autres troubles DYS.
Comment aider un enfant à écrire correctement ? En lui faisant travailler sa motricité fine, pardi ! Pour l'entraîner à faire des mouvements précis à l'aide de ses doigts, proposez-lui de la pâte à modeler, des jeux de découpage et même… de faire la cuisine !
Demandez à l'élève de s'exercer à copier des textes pendant de brèves périodes pour commencer, puis pendant de plus longues périodes, à mesure que son écriture devient plus fluide. Encouragez l'élève à utiliser un accessoire de préhension (pencil grip) ou un gros porte-mine.
Sa construction de phrases est atypique (par exemple: utilisation du verbe avant le sujet); L'enfant présente plusieurs hésitations/pauses dans son discours; Il a du mal à définir un concept ou une idée verbalement; Il utilise mal ou omet les mots de liaison.