La prévention des infections sexuellement transmissibles est primordiale. Elle passe principalement par l'utilisation du préservatif pour éviter la transmission des germes par voie sexuelle. Pour prévenir les infections par le virus VHB (hépatite B) et le papillomavirus, la vaccination est recommandée.
Entre 48h et une semaine après un rapport sexuel non protégé avec une personne atteinte, les symptômes apparaissent. La personne contaminée présente de la fièvre et des douleurs au bas ventre ainsi que des brûlures et/ou pertes et écoulements jaunes au niveau des organes génitaux et/ou de l'anus.
Une gêne, une démangeaison, une douleur, un écoulement anormal, une odeur inhabituelle sont des signes qui doivent vous alerter et vous inciter à consulter votre médecin. Parfois des signes associés peuvent exister : fièvre, fatigue, éruptions sur la peau.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
Chlamydia. Chez de nombreuses personnes, cette MST ne présente aucun symptôme. Il s'agit d'une MST extrêmement courante causée par la bactérie Chlamydia trachomatis. Lorsque des symptômes apparaissent, ils ne sont généralement perceptibles que plusieurs semaines après l'exposition à l'infection.
Les tests de détection des antigènes révèlent directement la présence d'un micro-organisme, de cette façon le médecin peut diagnostiquer l'infection rapidement, sans attendre que la personne produise des anticorps en réponse au micro-organisme.
Pour diminuer le risque de contamination, la première des choses à faire est de prendre un traitement post exposition (TPE). Pour être efficace, ce dispositif doit être pris idéalement dans les 4 heures suivant le rapport à risque. Au plus tard, dans les 48 heures. Bien sûr, plus il est pris tôt, plus il est efficace.
Une absence fréquente de symptômes
Or, lorsqu'elles ne sont pas traitées, elles peuvent avoir de graves conséquences: cécité et autres manifestations neurologiques, stérilité, transmission de la mère à l'enfant ou malformations congénitales, par exemple.
Lésions buccales
En cause, les lymphocytes contenus dans le sperme et susceptibles de véhiculer certains virus. A noter que le risque est d'autant plus élevé que l'auteur-e de la fellation présente des lésions buccales de type gingivite, irritation ou autre plaie ouverte.
Le traitement des IST comme la chlamydia, les gonorrhées ou la syphilis se fait à l'aide d'antibiotiques. Aussi il est essentiel de faire appel à un médecin car il n'existe pas de traitement sans ordonnance. D'autres comme l'herpès génital ou le VIH sont incurables et restent à vie.
Les IST sont exclusivement contagieuses lors de ce type de contact. Un seul contact sexuel suffit pour la transmission d'une IST, sans qu'il n'y ait besoin d'avoir pénétration vaginale ou éjaculation. L'infection peut se faire par la bouche en cas de rapport oral.
A quel moment arrêter le préservatif dans une relation stable ? L'arrêt du préservatif peut s'envisager une fois que chacun des partenaires aura réalisé un test de dépistage du VIH et des IST (dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, un centre de planification et d'éducation familiale ou chez son médecin).
Sensation de brûlure en urinant. Rougeurs des muqueuses (organes génitaux, anus, gorge). Douleurs pendant ou après les rapports sexuels. Douleurs au vagin, au méat urinaire (orifice à l'extrémité du gland) et/ou au bas ventre, ganglions gonflés, fièvre.
Les IST se transmettent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. On peut être porteur d'une IST sans avoir de symptômes. La seule façon de savoir si on est porteur d'une IST est le dépistage.
La contamination par voie sexuelle correspond à un rapport dit «à risque». Plusieurs cas de figure sont possibles : rapport non protégé par un préservatif, préservatif mal posé, qui glisse lors du rapport ou lors du retrait ou encore préservatif déchiré.
Dans les méthodes actuelles, cette substance entre dans la composition des principes actifs de nombreux spermicides. De même, les chercheurs attribuent au miel et aux dattes de véritables propriétés contraceptives.
La bactérie, un staphylocoque blanc dont le nom savant est Staphylococcus epidermidis, est apparentée au staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à l'antibiotique méticilline (le SARM) plus connu et plus mortel. La bactérie S. epidermidis est naturellement présente sur la peau.
Une IST augmente le risque de contracter une autre IST. Des atteintes au système immunitaire, aux articulations, aux méninges et au système nerveux sont les conséquences potentielles de certaines IST. Chez l'homme, des douleurs pour uriner peuvent persister et le risque de stérilité est également présent.
L'infection par les papillomavirus humains (HPV)
Il s'agit de l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. 80 % des femmes et probablement autant d'hommes présentent une infection à HPV à un moment de leur vie.
124 082 cas d'infection à Chlamydia trachomatis ont été diagnostiqués en 2020 chez les personnes de 15 ans et plus. Il est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, notamment chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans.
Les préservatifs masculin et féminin protègent efficacement contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles. S'il ne s'est pas déchiré ou s'il n'a pas glissé complètement, le préservatif est fiable à 100 %.
Même si vous n'avez pas eu de rapports sexuels récemment avec une nouvelle personne, c'est une bonne idée de se faire dépister avant la prochaine fois.