À genoux face à son seigneur, le futur chevalier prête serment sur l'Évangile. Des armes lui sont ensuite remises, et il reçoit l'accolade : il est frappé aux épaules par l'épée de son seigneur et, par ce geste symbolique, il devient chevalier.
Il vivent dans la maison d'un seigneur chargé d'être leur parrain. Ils doivent suivre un apprentissage rigoureux qui s'apparente à une éducation militaire. Ils apprennent le maniement des armes et à monter à cheval. Une cérémonie marque l'entrée de ces garçons au sein de la chevalerie, il s'agit de l'adoubement.
Son apogée, l'âge de la chevalerie classique, se trouve entre les XII e et XV e siècles, époque de développement des ordres militaires et des croisades, dans lesquelles la chevalerie est particulièrement mobilisée.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
C'est un guerrier et un noble. Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal. Il doit aussi obéir à d'autres règles : sens de l'honneur, courage, loyauté envers Dieu.
« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
Séance 5 Langue : Comment parlait-on au temps des chevaliers ? On parle d'ancien français pour désigner le français du Moyen Age. Il est aussi appelé « vieux français ».
Lorsque le chevalier était pris d'une envie pressante, il se "lachait" sans scrupule. L'urine était conduite par la capote, puis par le tuyau puis arrivait dans la vessie fermée. De temps en temps, il appelait son écuyer. Celui-ci alors, vidait par terre la vessie de porc et on repartait en guerre.
Saint-Tugdual, le cloître où dorment les chevaliers.
Dans la société du Moyen âge, les chevaliers sont avant tout des guerriers. Ils sont « ceux qui combattent » pour défendre le clergé, « ceux qui prient », et les paysans, « ceux qui travaillent ».
Le château est tenu par un seigneur châtelain possédant le droit de ban (pouvoir de commandement militaire, de police et de justice) qu'il fait respecter grâce à une équipe de guerriers groupés en garnison. Ces milites sont des combattants permanents professionnels, c'est la nouveauté de la chevalerie du XIe siècle.
Il y a quatre sortes de chevaliers : le chevalier régulier, le chevalier militaire, le chevalier honoraire et le chevalier social.
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Les étapes de la cérémonie
La veille de l'adoubement, l'écuyer jeûne et se purifie par un bain. Il revêt une tunique blanche ou rouge et se rend à la chapelle du château pour y passer une veillée d'armes en méditations et prières. Sur l'autel de la chapelle sont déposées l'épée et les armes qu'il revêtira le lendemain.
Ils guerroyent pour le butin, à la guerre et au tournoi. Ils ne se battent qu'entre eux, ne combattent pas jusqu'à la mort et se rendent en cas de défaite. Ils ne cherchent pas la confrontation avec les combattants à pied, sauf pour s'en défendre par nécessité.
En matière de devoirs, les chevaliers doivent protéger les orphelins, les veuves et l'Eglise. Les chevaliers doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que ces derniers ne soient pas attaqués ou ne meurent pas de faim. L'Eglise interdit aux chevaliers de se battre le Lundi, le Samedi et le Dimanche.
Résumés. Le destrier était le cheval de guerre et de tournoi du chevalier. On ne saurait cependant relativement que peu de choses sur ce cheval au Moyen Âge, sans les très nombreuses représentations, qui, du XIe au XVIe siècle, en font un élément omniprésent de l'art militaire médiéval.
Dans le premier paragraphe, tu décris le chevalier perdu dans sa rêverie. Tu utiliseras l'imparfait majoritairement. Dans le deuxième paragraphe, tu racontes comment ce même chevalier, subitement arraché à ses pensées doit affronter un adversaire. Pour parler des actions, tu utiliseras le passé simple.
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
Merci Au Moyen Âge, merci signifiait “grâce, pitié” de là les expressions : Crier, demander merci – le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur.
Au Moyen Age, le terme signifiait « oui » (du latin hoc et il) dans des régions situées au Nord de la Loire. La langue d'oïl était la langue de cette région.
Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraire à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et seras fidèle à ta parole. Tu seras libéral et généreux. Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.
Le serment du chevalier est un serment prononcé à voix haute par le chevalier lors de son adoubement : Tu croiras à tous les enseignements de l'Église et tu observeras ses commandements. Tu protègeras l'Église. Tu respecteras tous les faibles et t'en constitueras le défenseur.
Il a le respect de toutes les faiblesses et s'en constitue défenseur. Il est fidèle à la parole donnée, elle ne peut, ni ne doit être mise en doute. Il ne recule pas devant l'ennemi ou l'obstacle. Il ne se bat pas par la pointe de l'épée mais par la force de son esprit chevaleresque.