Les mots en -al ont leur pluriel en -aux . Quelques exceptions dont le pluriel est -als : aval, bal, carnaval, chacal, corral, final, festival, récital, régal .
Sauf les noms : le bal - le carnaval - le festival - le chacal - le régal - le cal - le serval - l'étal qui font leur pluriel en "-als". Sauf les noms : (bail - corail - émail - soupirail - travail - ventail - vitrail) qui font leur pluriel en "-aux".
Les aromates comme le baume, la mhyrre, le storax, l'encens, l'absynthe, le genièvre, etc. Les noms des vertus et des vices comme la chasteté, la pudeur, la gloire, la charité, la paresse, l'ivresse, la haine, la bonté, le courage, la douceur, l'inclémence, l'injustice, l'innocence, l'indiscrétion, etc.
Quelques mots en -al : canal; hivernal ; inamical ; littoral ; local ; bocal; égal ; expérimental ; cristal ; idéal ; glacial ; musical ; mental, etc. Quelques mots en -ale : communale ; cérémoniale ; escale ; départementale ; estivale ; normale ; médicinale ; globale ; loyale ; fondamentale, etc.
Plur. : des ails (pluriel courant) ou des aulx (vieux ou régional). Ail s'emploie rarement au pluriel (on dit des gousses d'ail, des têtes d'ail).
Le pluriel de ciel est cieux quand il désigne : l'espace au-dessus de nos têtes, le firmament (l'immensité des cieux) ; la région sur laquelle il s'étend, dans certaines expressions (partir sous d'autres cieux, sous des cieux plus cléments) ; le paradis, le siège de la Divinité (le royaume des cieux).
Plur. : des chacals.
Les noms se terminant en « ou » se terminent par « ous » au pluriel comme : bisous, clous, écrous, filous, flous, gourous, mous, sous, trous, etc. Exceptions qui se terminent par « oux » au pluriel : un bijou, des bijoux. un caillou, des cailloux.
La graphie chevals est incorrecte et absente des dictionnaires. Chevaux est la seule graphie attestée comme pluriel de cheval.
Aucun, adjectif, ne s'emploie au pluriel qu'avec des noms qui n'ont pas de singulier ou dont le singulier présente une opposition de sens avec le pluriel. Aucunes fiançailles n'auront été plus somptueuses ; « Elles non plus ne toucheraient aucuns gages » (J. Schlumberger).
Mais, me direz-vous, pourquoi ces noms sont-ils toujours au pluriel ? – Parce qu'ils désignent une pluralité d'êtres ou d'objets.
Il nous faut une nouvelle fois remonter à l'ancien français, où l'on prononçait chevao pour «cheval» et chevaos pour «chevaux». On se mit alors à rétablir dans le mot le u et même parfois le l: cela donnait chevaux ou chevaulx. C'est d'ailleurs chevaulx qui a donné le pluriel vieilli de ail, devenu: des aulx.
Plur. : des poux (avec un x), comme des bijoux, des cailloux, des choux, des genoux, des hiboux, des joujoux.
Plur. : des chouchous ; féminin : une chouchoute. Les dérivés sont chouchoutage, chouchouter. Chouchou, chouchoute (= enfant, élève préféré) est familier.
nom masculin (pluriel Hôpitaux).
Difficultés. Plur. : des baux. Mais on écrit : des crédits-bails et des cessions-bails.
- Plur. : des trompe-l'œil (invariable). Le trait d'union se maintient dans la locution en trompe-l'œil (à la différence de en bas relief, en ronde bosse).
1. Traître (souvent avec majuscule). 2. Petite ouverture, guichet pratiqués dans un vantail de porte, une cloison, etc., permettant de regarder, de surveiller sans être vu.
Bourgeon développé au collet d'une plante ou à l'aisselle d'une feuille et utilisé pour la multiplication végétative de certaines plantes (artichaut, bananier, palmier). 2. Extrémité du tube d'une lunette ou d'un microscope, qui dépasse l'oculaire et détermine la position de l'œil.