Voici plusieurs situations qui doivent vous faire penser à une urgence psychiatrique : Un état d'abattement extrême pouvant se traduire de manières très différentes, par exemple ne plus s'alimenter, rester prostré, s'isoler, abandonner ses activités habituelles.
Il accueille principalement des patients souffrant de psychose (schizophrénie, paranoïa), de troubles de l'humeur (troubles bipolaires, dépression, idées suicidaires), de troubles alimentaires, de troubles anxieux (TOC, phobie sociale, anxiété généralisée).
Lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, le directeur d'un établissement peut prononcer l'admission en soins psychiatriques d'une personne malade. Cela n'est possible qu'à titre exceptionnel et à la demande d'un tiers.
L'admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État peut être prononcée pour les personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sureté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public.
L'hospitalisation lors de la dépression
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire.
La personne se sent triste, vidée, sans espoir ; un abattement et une perte d'intérêt et de plaisir pour des activités du quotidien et aussi pour les activités habituellement agréables.
si la crise d'angoisse aiguë se prolonge malgré les premières mesures prises en urgence ; quand les symptômes sont très intenses (ex. : agitation psychique et physique très forte).
Notre service accessible au 0800 858 858 permet à toute personne qui en ressent le besoin d'être écoutée, d'échanger sur ses difficultés afin d'identifier ensemble des orientations possibles et des ressources à mobiliser, d'être orientée vers des dispositifs de proximité ou encore de bénéficier d'appels de convivialité ...
Hospitalisé au sein d'un service de psychiatrie, le patient fait l'objet d'une surveillance constante et rapprochée. L'hospitalisation sous contrainte peut durer très peu de temps mais son maintien dépend de l'évolution de l'état du patient et son consentement aux soins.
Le séjour à l'hôpital se poursuit souvent par un suivi ambulatoire effectué par l'une de nos équipes, par votre médecin ou votre psychiatre traitant, par un centre médico-social ou une autre structure adaptée.
Dans la majorité des cas, il est de 80 %. Les 20 % restants (ticket modérateur) peuvent généralement être pris en charge par votre mutuelle. Il peut être de 100 % pour les affections de longue durée ou au-delà de 30 jours d'hospitalisation consécutifs.
Les hôpitaux de jour : Ces établissements proposent des soins pluridisciplinaires sur des temps de demi-journées ou journées, une à plusieurs fois par semaine. L'orientation en hôpital de jour se fait par un psychiatre en fonction des besoins du patient.
L'hospitalisation d'office dite « d'urgence » : elle est décidée par le maire ou le commissaire de police lorsque la personne semble être un danger pour l'ordre public, et peut se passer de certificat médical si les autorités jugent que le danger que présente la personne est critique.
La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.
Il convient de consulter dès lors qu'on ressent un état d'anxiété excessif au regard de la situation vécue, qui entraîne des symptômes psychiques et physiques de type fatigue, agitation, irritabilité, sueurs, nausées, sensation de boule dans la gorge, tremblements, contractions musculaires, douleurs musculaires, maux ...
ou appréhension douloureuse et angoissante d'un danger précis ou vague et incertain. La personne souffre d'inquiétudes et de ruminations diverses concernant l'avenir, le travail, la santé, les proches, l'argent ou pour de petites choses matérielles. Elle élabore des représentations menaçantes.
Une personne dépressive se sent souvent coupable. Elle éprouve de la culpabilité à ne plus réussir à faire les choses et à provoquer de l'inquiétude chez ses proches. Ainsi, elle aura des pensées telles que « Je suis un poids pour les autres », ou « J'embête mes proches avec mes problèmes ».
La dysthymie
Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies. C'est pour cette raison qu'on l'appelle aussi « dépression chronique ».