Mais la réelle allergie à un produit de contraste est diagnostiquée par une élévation des marqueurs plasmatiques de tryptase et d'histamine durant la première heure suivant la réaction et par des tests cutanés intradermiques à réaliser entre six semaines et six mois après celle-ci.
Les produits de contraste intraveineux iodés couramment utilisés en radiologie sont souvent proscrits chez les patients présentant une fonction rénale réduite en raison des risques perçus de lésion rénale aiguë induite par le contraste. Et cela peut entraver un diagnostic rapide et précis chez ces patients.
Non. L'iode est un élément indispensable à l'être humain. Une allergie à l'iode est donc impossible. Mais… même si l'allergie à l'iode n'existe pas, on peut tout de même être allergique à des produits (médicaments ou aliments) qui en contiennent.
Boire de l'eau à composante salée et bicarbonatée reste la meilleure solution éliminer le produit de contraste. L'hydratation est par ailleurs très importante et très efficace pour préserver la fonction rénale. Elle s'adresse à tous les patients ayant eu une injection de produit de contraste.
Elle peut être plus sévère et nécessiter un traitement. Une altération de la fonction rénale ; c'est pourquoi on vous demande de faire un bilan sanguin pour évaluer le bon fonctionnement de vos reins avant le scanner (dosage de créatinémie et clairance de créatinine), et de bien vous boire avant et après.
Il est recommandé aux personnes présentant un excès d'iode d'utiliser du sel de mer non enrichi en iode, de réduire leur consommation d'aliments contenant de l'iode, tels que les fruits de mer, les algues, les yaourts et le lait, et d'éviter de prendre des compléments alimentaires contenant de l'iode.
Certaines personnes sont hypersensibles à l'iode et développent rapidement des symptômes tels que fièvre, urticaire, œdèmes ou hémorragies sous la peau. Suite à une prise d'iode, on peut également observer des poussées d'acné, des troubles du rythme cardiaque, des fourmillements ou une confusion, par exemple.
Une réaction de type I (anaphylaxie) se manifeste par des symptômes généraux d'apparition rapide12 : cutanés (érythème prurigineux, urticaire généralisé), respiratoires (rhinite, dyspnée, bronchospasme, œdème de Quincke), digestifs, cardiovasculaires (hypotension artérielle, tachycardie ou bradycardie), choc ...
Si sur votre bilan sanguin, la clairance de la créatininémie est comprise entre 30 et 60 ml par minute [signe d'insuffisance rénale modérée], il vous faudra boire 2L de Vichy Saint-Yorre la veille de l'examen et 2L le jour de l'examen, afin de bien préparer vos reins à l'injection iodée.
Le jeûne permet également d'éviter une dilution du produit de contraste administré ou de lui donner une meilleure adhérence aux parois digestives. Le fait de boire, manger ou fumer, fait entrer de l'air dans l'estomac et l'intégralité de l'intestin.
Produits iodés (PCI ou produit de contraste iodé)
En dehors d'une allergie à l'iode, les PCI sont généralement bien tolérés : l'injection d'un produit de contraste iodé peut s'accompagner alors d'une légère sensation de chaleur, ou de nausées brèves. Son élimination se fait principalement par voie urinaire.
Parmi les plus utilisés, on retrouve des produits de contraste injectables iodés (à base d'iode) pour les scanners et gadolinés (à base de gadolinium) pour l'IRM. Il existe aussi des produits de contraste gazeux destinés à l'échographie.
Les produits de contraste échographiques
Ces produits de contraste sont faits de micro-bulles de gaz en suspension dans une solution aqueuse qui est injectée par voie veineuse. Le produit est totalement éliminé en quelques minutes par la respiration. Cette injection est très bien tolérée et n'a aucun effet toxique.
Les doses létales d'ingestion pour un adulte sont de 2 à 4 g. L'iode et la teinture d'iode sont des poisons par suite des irritations causées au système digestif. L'antidote, tant pour les effets superficiels qu'internes, est une solution de thiosulfate de sodium à 5 % suivie d'un lavage avec une solution saline.
Cependant, ingérer des niveaux extrêmement élevés d'iode peut s'avérer dangereux et notamment entraîner des goitres qui entravent le fonctionnement de la thyroïde (mais il faudrait probablement prendre, pendant plusieurs semaines, la dose d'iodure de potassium recommandée pour que ces troubles se produisent).
Une carence en iode peut entrainer une hypothyroïdie. Fatigue, prise de poids, déprime… Les symptômes les plus courants sont accompagnés de l'apparition d'un goitre. Un surdosage provoque au contraire une hyperthyroïdie, qui se manifeste par un amaigrissement, une hypersensibilité et des troubles du sommeil.
De manière générale, les manifestations cutanées locales (urticaire, érythème, prurit), digestives (nausées, vomissements), respiratoires transitoires et ne nécessitant pas de traitement particulier (dyspnée, wheezing), sont considérées comme de gravité légère à modérée.
Rôles de l'iode
L'iode est nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes T3 et T4, qui jouent un rôle important dans la régulation du métabolisme cellulaire. Par l'intermédiaire des hormones thyroïdiennes, l'iode contribue à la croissance des enfants. Elle a un rôle dans le métabolisme énergétique.
La mangue permet de booster les thyroïdes fatiguées grâce à son apport en vitamine A.
À quoi sert un scanner? Les tumeurs ayant une densité particulière par rapport aux tissus voisins normaux, le scanner sert à les détecter et à les localiser avec une grande précision.
Son principe associe l'injection d'une molécule radioactive qui va « marquer » les cellules actives de l'organisme, notamment les cellules cancéreuses, et l'utilisation d'un scanner.
Le scanner abdomino-pelvien est un examen d'imagerie qui consiste à visualiser avec la plus grande précision les structures suivantes : le tube digestif, le foie, la rate, les reins, le pancréas, les vaisseaux, les ganglions…