Habituellement, la misophonie commence par une réaction à un bruit spécifique, et plusieurs sons déclencheurs sont ajoutés par la suite. Les réactions à ces sons déclencheurs peuvent aller de l'évitement à l'irritation, la panique ou même la colère et l'agressivité.
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Une misophonie non traitée peut en effet rapidement empirer, parfois jusqu'à provoquer l'isolement social de la personne en souffrant. Lorsque la misophonie est associée à des acouphènes, une thérapie d'adaptation aux acouphènes peut également permettre de la soulager.
En plus d'un suivi clinique, les personnes misophones peuvent adopter certains comportements au quotidien pour limiter la gêne : écouter de la musique pour se relaxer. Effectuer des exercices de respiration comme la cohérence cardiaque qui permet de moduler la fréquence cardiaque et ainsi limiter le stress.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
Dans certains cas, l'hypnose peut donner de bons résultats et réussir à atténuer, voire faire disparaître le trouble. Par ailleurs, les traitements médicamenteux comme les antidépresseurs ou bien les anxiolytiques ne semblent pas démontrer une quelconque efficacité dans le traitement de la misophonie.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Des sons peu harmoniques
En effet, l'être humain a besoin d'harmonie pour apprécier un son. Une mélodie ou un bruit du quotidien harmonique active certaines zones spécifiques du cerveau. Sans cela, le cerveau active son système d'alerte et rejette le son perçu.
Concernant les traitements, les spécialistes font appel aux thérapies cognitivo-comportementales, utilisées en psychothérapie pour atténuer les réactions négatives. "Ce sont des traitements sur l'acceptation, on demande aux personnes de porter l'attention sur elles-mêmes et moins à l'extérieur.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
Les bruits provoqués par la mastication, les reniflements ou les ronflements vous sont insupportables ? Vous souffrez peut-être de misophonie, un trouble qui toucherait 15 à 20 % de la population et qui peut profondément perturber la vie quotidienne.
La phonophobie correspond une peur psychologique de certains sons. Son origine provient généralement d'un traumatisme sonore. L' hypersensibilité à un son affecte de nombreuses personnes dans leur quotidien.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Pour quelles raisons une pièce résonne-t-elle ? L'architecture des logements, un facteur aggravant : les hauteurs sous plafond importantes, la quantité de surfaces vitrées et le volume global de l'espace sont autant de facteurs qui peuvent faire augmenter la réverbération d'un espace.
«Pour un sujet normal, le seuil d'inconfort au bruit se situe en général autour des 110 à 120 décibels (dB). Pour un sujet atteint d'hyperacousie, ce seuil peut être atteint dès 60 dB».
L'hypersensibilité au bruit fait partie des particularités sensorielles expérimentées par certaines personnes autistes. En cas d'hypersensibilité le canal de perception est trop ouvert et trop de stimulations parviennent au cerveau.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
La mégalophobie se caractérise par la peur panique et irrationnelle des grandes choses et gros objets.
La phobophobie est la peur d'avoir peur, que la peur soit identifiée –peur du vide par exemple– ou non –on parle souvent d'anxiété générale.